Lalovic, CIO, Olympic Solidarity, Olympics

Le président Lalovic devient membre de la Commission Solidarité du CIO

By Tim Foley

CORSIER-SUR-VEVEY (26 avril) – Le Comité International Olympique a annoncé cette semaine que le président d'United World Wrestling Nenad Lalovic a accepté le poste de membre de la Commission Solidarité Olympique.

La Commission pour Solidarité Olympique "met en place une aide pour tous les Comités Olympiques Nationaux, particulièrement pour ceux qui en ont le plus besoin, grâce à des programmes variés qui mettent l'accent sur le développement de l'athlète et l'entrainement des coachs et des administrateurs des sports, et qui promeuvent les valeurs olympiques."

Lalovic est le premier président d'une fédération internationale de lutte à avoir ce rôle.

"Solidarité Olympique est un programme essentiel du mouvement olympique" déclare Lalovic. "Je me réjouis de travailler avec mes collègues de la commission et de donner des opportunités à des millions d'athlètes du monde entier. Une partie de notre mission au CIO est d'offrir l'accès au sport aux gens dans le besoin. Au travers de ces programmes mis sur pieds grâce à l'Agenda 2020, je sais que nous pouvons continuer sur cette voie."

Lalovic commence dès à présent son travail au sein de la commission.

 

 

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."