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Japon : un duo de médaillés d'argent olympique échoue lors des sélections des Championnats de Paris

By Ken Marantz

TOKYO (18 juin) - Le fait d'avoir ajouté une médaille de bronze olympique à son palmarès est certainement un exploit dont on peut être fier. Mais comme l'ont constaté Rei HIGUCHI et Shinobu OTA, c'est un exploit qui ne fait pas pencher la balance pour les sélections de l'équipe du monde de 2017.

Higuchi et ota, qui ont tous deux remporté l'argent aux Jeux Olympiques 2016 de Rio, n'ont pas réussi à se qualifier dans l'équipe qui se rendra aux Championnats du Monde de Paris cet été. Il se sont inclinés lors du dernier jour de compétition des Championnats Nationaux du Japon à Tokyo.

Higuchi, vice-champion à 57 kg à Rio, a perdu en finale à 61 kg face à Rinya NAKAMURA, 14-5. Ce dernier se qualifie pour les Championnats de Paris.

Le champion d'Asie Kenichiro FUMITA, qui a battu Ota en décembre aux Championnats Nationaux en lutte gréco-romaine à 59 kg, a battu son rival une nouvelle fois en finale 6-2 et a remporté un ticket pour Paris.

"Je me suis rendu à plusieurs Championnats du Monde en tant que partenaire d'entrainement et j'ai simplement regardé la compétition, ce qui était très difficile et frustrant" raconte Fumita.

"Je savais que je devais remporter une médaille. Ce rêve est maintenant devenu réalité et je me rendrai aux Championnats en tant que compétiteur. Je vais viser l'or et me préparer minutieusement."

Pour les japonais, la sélection est faite d'après les résultats obtenus lors des deux compétitions nationales. Les vainqueurs des Championnats de Décembre, La Coupe de l'Empereur, obtiennent automatiquement une place dans l'équipe mondiale s'ils remportent la Coupe Meiji.
 

En lutte libre, Yuhi FUJINAMI a gagné à 70 kg face au vainqueur de la Coupe de l'Empereur et du médaillé de bronze des Championnats d'Asie Momojiro NAKAMURA, gagnant 10-0 par supériorité technique en 1:14 en demi-finale.

Fujinami s'est également qualifié pour les playoff en battant le champion en titre Nobuyoshi TAKOJIMA, 10-2 en finale.

Atsushi MATSUMOTO continue à progresser après sa transition de la lutte libre à la lutte gréco-romaine. Il a gagné à 85 kg 4-1 face à Kanta SHIOKAWA et s'est qualifié dans l'équipe qui partira à Paris.

Matsumoto, qui a remporté le titre d'Asie à New Dehli en mai, a perdu en demi-finale 2-1 face à Masato SUMI, qui a son tour s'est incliné 4-1 face à Shiokawa en finale.

Matsumoto a remporté les cinq dernières Coupes Meiji auxquelles il a participé en lutte libre, avant de passer à la lutte gréco-romaine et d'échouer lors des qualifications pour Rio.

Fumita et Ota se fréquentent depuis des années en tant qu'anciens coéquipiers de la Nippon Sport Science University, ou Fumita, 21 ans, étudie toujours. Ota et Fumita, qui sont actuellement No. 2 et No. 3 mondiaux, s'entrainent toujours ensemble à la NSSU.

Fumita a battu le médaillé d'argent des JO de Rio à  la Coupe de L'Empereur, et a remporté l'or aux Championnats d'Asie. Mais Ota a montré qu'il n'allait pas s'incliner si facilement en battant Fumita en finale du Cerro Pelado International à Cuba.

"En février, il m'a battu en finale à Cuba, ce qui était vraiment décevant" déclare Fumita. "J'ai remporté les Championnats d'Asie mas je n'étais pas satisfait de ma performance. J'ai tout misé sur ce tournoi."

En finale, les deux lutteurs ont remporté un point pour passivité, mais Fumita a repris l'avantage quelques secondes plus tard. Il a marqué un autre point et a scellé sa victoire, qu'il a célébrée avec un back flip.

"Je n'avais pas peur" dit Fumita. "Je n'ai pas paniqué. Si je ne commets pas d'erreur, une minute est un laps de temps suffisant pour marquer des points. Le fait de rester calme m'a permis de le faire."

Tout comme Fumita et Ota, Nakamura et Higuchi se connaissent bien. Ils se sont affrontés plusieurs fois en tant qu'adolescents. Nakamura se rend à la Senshu University, et Higuchi fait partie de la NSSU.

"Nous nous sommes affrontés plus de dix fois, mais c'est la première fois depuis le collège que je remporte un tournoi individuel" déclare Nakamura, qui a remporté la Meiji Cup à 57 kg l'année passée. "J'ai l'impression d'avoir franchi un mur."

En finale, Nakamura a gagné 14-5 face à Higuchi .

Higuchi a été plus prudent aux playoff, et a pris l'avantage 5-1 en seconde période. Mais Nakamura a marqué plusieurs prises à quelques secondes de la fin du match.

"Aujourd'hui je n'étais pas assez bon pour gagner" déclare Higuchi, qui a été battu en demi-finale à New Dehli en 2017 et a du se contenter de la médaille de bronze. "Nakamura s'était bien renseigné sur moi. Je n'étais pas assez fort."

La victoire de Nakamura est signifiante, puisqu'il se remet d'une opération de l'épaule qu'il a subie l'année passée. C'est la performance d'Higuchi qui l'a motivé.

"Je l'ai regardé depuis mon lit d'hôpital" raconte Nakamura. "Je l'ai trouvé super. Je ne pouvais pas faire beaucoup de choses pendant que j'étais blessé mais je me suis attelé à ma tâche et ca a payé aujourd'hui."

Rien n'arrête les Golden Girls

Il y a eu moins de surprises chez les femmes. Les médaillées d'or Risako KAWAI (60kg) et Sara DOSHO (69kg) ont facilement remporté le tournoi.

Yui SUSAKI, Eri TOSAKA et Miho IGARASHI ont remporté l'or aux Championnats d'Asie et sont certaines d'être qualifiées pour les Championnats de Paris, mais doivent encore attendre la confirmation. L'équipe féminine sera choisie par la Fédération de lutte du Japon d'après les résultats des deux championnats nationaux et d'autres facteurs.

Kawai, qui a remporté la Meiji Cup, s'est fait peur en finale face à la championne en titre Yui SAKANO, qui la menait de quatre points.

Mais elle a rapidement repris le contrôle du match et a gagné 14-4 par supériorité technique en 5:02. C'est le troisième titre de sa carrière. Elle avait déja gagné en 2012 à 51 kg et en 2015 à 63kg.

"Je savais quelle prise elle favorisait" raconte Kawai. "Je me suis concentrée uniquement sur mes prises et non sur celles de mon adversaire."

Si elle est sélectionnée pour Paris, Kawai tentera de remporter son premier titre mondial. Elle avait remporté l'argent en 2015 à 63 kg.

"Je ne pense pas que je peux gagner si je continue comme cela. Je dois repenser ma technique depuis le début" insiste Kawai.

Dosho, triple médaillée mondiale, tentera également de remporter sa première médaille d'or.

Résultats

Lutte libre

61kg (12 inscriptions)


Finale - Rinya NAKAMURA df. Rei HIGUCHI, 14-5
3ème Place - Taishi NARIKUNI and Shoya SHIMAE

70kg (12 inscriptions)

Finale - Yuhi FUJINAMI df. Nobuyoshi TAKOJIMA, 10-2
3ème Place - Momojiro NAKAMURA and Shun ITO

Lutte gréco-romaine
59kg (13 inscriptions)


Finale - Kenichiro FUMITA df. Shinobu OTA, 6-2
3ème Place - Hayanobu SHIMIZU and Masuto KAWANA

85kg (8 inscriptions)

Finale - Kanta SHIOKAWA df. Masato SUMI, 4-1
3ème Place - Atsushi MATSUMOTO and Taichi OKA

Lutte féminine

48kg (9 inscriptions)

Finale - Yui SUSAKI df. Miho IGARASHI, 3-0
3ème Place -Yuki IRIE and Miyu NAKAMURA 

60kg (7 inscriptions)

Finale - Risako KAWAI df. Yui SAKANO by TF, 14-4, 5:02
3ème Place - Atena KODAMA and Miki KAWAUCHI

69kg (6 inscriptions)

Finale - Sara DOSHO df. Miwa MORIKAWA by TF, 12-1, 4:35
3ème Place - Chiaki IIJIMA and Yuka KAGAMI

 

 

 

#WrestlePontevedra

Le roi norvégien Mukubu règne en maître aux Championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (19 octobre) – Lorsque Exauce MUKUBU (NOR) a fait son apparition sur la scène de la lutte en Norvège, il a été remarqué en tant que réfugié. Mais au fur et à mesure qu'il grandissait en tant que lutteur au fil des années, Mukubu a prouvé qu'il était une force avec laquelle il fallait compter pour la lutte.

Mukubu est devenu le premier lutteur de Norvège à remporter les Championnats du monde U23 en remportant la médaille d'or des 82 kg en lutte gréco-romaine à Pontevedra, en Espagne, mercredi.

Médaillé d'argent des championnats du monde U20 l'année dernière, Mukubu s'est assuré de rentrer chez lui avec un titre cette année, ne donnant aucune chance à Karlo KODRIC (CRO) durant le dernier combat pour la médaille d'or qu'il a remporté 10-1, prolongeant l'attente de la Croatie pour un champion du monde.

Puis il y a eu la célébration au cours de laquelle il a une couronne sur sa tête symbolisant qu'il est le roi du monde [de la lutte], du moins pour l'instant.

Exacue MUKUBU (NOR)Exauce MUKUBU (NOR) lance Karlo KODRIC (CRO) pour quatre points. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Mukubu avait huit ans quand il a fui la République du Congo déchirée par la guerre avec sa mère et quatre frères et soeurs pour la Norvège. Pendant quatre ans, la famille n'a pas su où se trouvait le père Exauce qui a été emmené aux USA par les forces de maintien de la paix des Nations Unies.

“En 2013, nous avons reçu un appel téléphonique et ma mère hurlait,” a déclaré Mukubu. “Cela faisait 4 ans que nous n'avions plus de nouvelles de mon père. Nous ne savions même pas où il se trouvait.”

L'année dernière, Mukubu et sa famille se sont envolés pour les Etats-Unis pour rencontrer son père après 12 ans et pour la première fois depuis son déménagement en Norvège.

“Tant de gens ne connaissent pas cette histoire à mon sujet,” a-t-il déclaré. “C'était génial de le voir après 12 ans et de connaître mon histoire.”

Si son père ne peut pas rester avec les Mukubus en Norvège, il reste en contact permanent et s'intéresse à la lutte de son fils.

Mukubu a commencé à pratiquer ce sport à l'âge de 10 ans. Un jour, sa mère a perdu patience en voyant ses frères et soeurs se battre autour de la maison. Elle s'est donc adressée à leur voisin Sheikhrullah, un ancien lutteur, pour qu'il emmène les enfants s'entraîner.

“Il nous a emmenés faire de la lutte et je suis tombé amoureux,” se rappelle Mukubu.

Alors que les trois autres frères et soeurs se sont tournés vers d'autres sports, Gabriel fait partie de l'équipe de Hockey sur glace U18 de Norvège, Mukubu est resté. il lui a fallu un certain temps pour prendre ses marques mais à ses premiers championnats, il a remporté une médaille de bronze aux championnats d'Europe U17 en 2018. La plus grande percée a eu lieu lorsqu'il a atteint la finale des championnats du monde U20 l'année dernière.

“J'étais à 8-0 en finale de l'Ufa mais avec 10-1 ici, c'est génial de pouvoir enfin remporter la médaille d'or," a-t-il déclaré.

Exauce MUKUBU (NOR)Exauce MUKUBU (NOR) avec sa médaille d'or à Pontevedra. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

A Pontevedra, Mukubu s'est montré un cran au-dessus de ses adversaires en les surpassant 29-1 grâce à une série de grands throws y compris deux en finale avec Kodric.

“Dans ce tournoi, je suis venu avec la conviction de pouvoir le faire,” a-t-il déclaré. “Tout le travail que j'ai fourni a porté ses fruits avec une médaille d'or.”

L'année dernière, Mukubu s'est entraîné aux Pays-Bas avec les jumeaux Sterkenburg et au Danemark avec le champion d'Europe et médaillé d'argent des championnats du monde Turpal BISULTANOV (DEN). Les quatre se sont rencontrés la première fois aux championnats d'Europe U23 à Skopje, en Macédoine du Nord, il y a quatre ans.

“Nous sommes ensemble depuis", a-t-il déclaré. "Nous voulons construire une équipe et nous qualifier pour les Jeux de Paris.”

C'est la partie complexe. Bisultanov et Marcel STERKENBURG (NED) sont en 87kg et essaieront de se qualifier dans cette catégorie. Mukubu est tenté par les 77kg mais les entraîneurs souhaitent qu'il aille en 87kg.

“Les entraîneurs veulent que j'aille en 87kg mais je ne suis pas grand encore donc je veux aller en 77kg,” a-t-il déclaré. “J'essaierai peut-être d'avoir des combats en 87kg. Mais je vais suivre le courant. Cette année, j'ai lutté contre des lutteurs qui sont allés aux Jeux Olympiques et aux championnats du monde et je pense que 77 kg est mieux.”

Il faut encore voir s'il peut se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2024, aussi bien la Norvège que sa famille espèrent que Mukubu aura un meilleur avenir.

La Norvège n'a pas réussi à qualifier un seul lutteur pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et elle ne veut pas que la même chose se produise cette année. L'équipe de lutte fait également l'objet d'un documentaire de NRK TV 'Hodet i klemme' qui montre le parcours de l'équipe de lutte.

D'autre part, la famille de Mukubu espère trouver un emploi à travers la lutte. Il construit actuellement une application qui permet de réserver à l'avance une place de parking. Mukubu a repoussé ce projet à plus tard et s'est fixé comme objectif la qualification olympique.

“En fin de compte, je dois m'occuper de ma famille", a-t-il déclaré. "C'est une culture différente. Ils sont heureux pour moi mais j'ai des responsabilités. Mais je ne reçois pas d'argent pour la lutte. Pour l'instant, tout tourne autour des Jeux olympiques, mais un jour, je devrai revenir.”

Kerem KAMAL (TUR)Kerem KAMAL (TUR) a mis fin à quatre ans d'attente pour un titre mondial. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Kamal remporte l'or

Dans les autres combats pour la médaille d'or, le champion d'Europe Kerem KAMAL (TUR) a mis fin à une attente de trois ans pour un titre mondial. Il a remporté l'or chez les U20 en 2019 mais n'a depuis pas pu réitérer l'exploit chez les seniors.

Luttant contre une autre jeune star Nihat MAMMADLI (AZE) en finale, Kamal n'a jamais été en difficulté et a remporté une victoire 8-0.

Après avoir obtenu des points pour stepout et passivité, Kamal a obtenu un énorme quatre points pour mener 6-0 avant qu'un avertissement pour deux points contre Mammadli lui donne la médaille d'or.

Gurban GURBANOV (AZE)Gurban GURBANOV (AZE) a remporté la médaille d'or pour l'Azerbaïdjan à Pontevedra. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Mais Gurban GURBANOV (AZE) a fait en sorte que l'Azerbaïdjan termine avec une médaille d'or en empêchant un autre lutteur croate d'entrer dans l'histoire. Il a battu Pavel PUKLAVEC (CRO) en finale des 72 kg, prolongeant d'un an l'attente du champion du monde gréco-romain par la Croatie.

Puklavec a marqué deux points sur Gurbanov mais n'a jamais semblé contrôler la finale car le lutteur azerbaïdjanais a marqué huit points.

Alex SZOKE (HUN)Alex SZOKE (HUN) a remporté la médaille d'or des 97 kg en battant Markus RAGGINGER (AUT) 3-2. (Photo: UWW / Kadir Caliksan)

En 97 kg, le médaillé d'argent des championnats du monde senior Alex SZOKE (HUN) a profité de son expérience pour s'imposer 3-2 contre le médaillé de bronze en titre Markus RAGGINGER (AUT).

Szoke, qui a terminé cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo, s'est vu attribuer la position par terre et il a tourné Ragginger pour mener 3-2.

Lorsque Szoke a été mis en par terre forcé, il s'est enfui de la prise. Après une contestation autrichienne, il a été averti et le combat a repris en par terre, Szoke menant 3-2. Mais Ragginger n'a pas réussi à marquer et le combat s'est terminé sur le même score.

Danial SOHRABI (IRI)Le champion du monde U20 Danial SOHRABI (IRI) a battu Gagik SNJOYAN (FRA) 17-7 pour remporter l'or des 67kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'Iran a remporté le titre par équipe avec 138 points, soit 37 points de plus que la Géorgie, deuxième. La Turquie a dépassé l'Azerbaïdjan pour terminer troisième avec 93 points.

Pour l'Iran, Danial SOHRABI (IRI) a remporté la troisième médaille d'or du tournoi en gagnant la catégorie des 67 kg.

Avec un sentiment de calme, Sohrabi a surmonté un déficit de 7-0 pour gagner la médaille d'or 17-7 contre Gagik SNJOYAN (FRA).

Il a été surpris dès le début par Snjoyan qui a commencé sur une note agressive et a marqué un takedown. Sohrabi a été mis en position par terre à partir de laquelle Snjoyan a marqué un quatre points pour mener 7-0. Mais Sohrabi a obtenu un headlock pour quatre, une décision que la France a contestée et perdue pour faire 7-5.

Sohrabi a commencé la deuxième période avec un autre gros quatre pour mener 9-7 et Snjoyan a eu du mal à suivre son rythme, le champion du monde U20 a utilisé l'underhook à la perfection pour marquer des stepouts.

Une fois que l'avance est passée à 13-7, Sohrabi s'est amusé à tuer le temps mais Snjoyan a tenté un gros throw qui lui a fait perdre quatre points supplémentaires et la victoire au lutteur iranien.

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) a atteint la finale chez les 50kg sans céder un point. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

La lutte féminine a également débuté mercredi à Pontevedra et comme prévu, la championne du monde et olympique Yui SUSAKI (JPN) n'a pas perdu de temps pour imposer son autorité.

Dans ses trois combats, Susaki a gagné sans être marquée et a terminé tous ses combats dans la première période. Elle est à une victoire de réaliser le grand chelem en remportant tous les titres mondiaux ainsi que l'or olympique, pour lequel elle affrontera Anksuh PANGHAL (IND) en finale jeudi.

Moe KIYOOKA (JPN), Himeka TOKUHARA (JPN) et Naruha MATSUYUKI (JPN) ont également participé aux combats pour la médaille d'or en 55kg, 59kg et 68kg.

En finale, Matsuyuki affrontera en finale Nesrin BAS (TUR) qui a battu la médaillée de bronze des championnats du monde seniors Irina RINGACI (MDA) 11-6.

En 76 kg, Dymond GUILFORD (USA) affrontera la médaillée d'argent en tiitre Tatiana RENTERIA (COL) pour le combat pour la médaille d'or.

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RESULTATS

Gréco-Romaine

60kg
OR : Kerem KAMAL (TUR) df. Nihat MAMMADLI (AZE), 8-0

BRONZE : Olzhas SULTAN (KAZ) vs. Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ), 8-0
BRONZE : Melkamu FETENE (ISR) df. Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO), sur blessure (11-7)

67kg
OR : Danial SOHRABI (IRI) df. Gagik SNJOYAN (FRA), 17-7

BRONZE : Diego CHKHIKVADZE (GEO) df. Julian HORTA (COL), 3-1
BRONZE : Kyotaro SOGABE (JPN) df. Sahak HOVHANNISYAN (ARM), 3-1

72kg
OR : Gurban GURBANOV (AZE) df. Pavel PUKLAVEC (CRO), 8-2

BRONZE : VIKAS (IND) df. Daigo KOBAYASHI (JPN), 6-0
BRONZE : Amir ABDI (IRI) df. Irfan MIRZOIEV (UKR), 3-1

82kg
OR : Exauce MUKUBU (NOR) df. Karlo KODRIC (CRO), 10-1

BRONZE : Lukas AHLGREN (SWE) df. Ranet KALJOLA (EST), 7-1
BRONZE : Beka GURULI (GEO) df. Ali HUNC (TUR), 9-0

97kg
OR : Alex SZOKE (HUN) df. Markus RAGGINGER (AUT), 3-2

BRONZE : Ali ABEDI (IRI) df. Giorgi KATSANASHVILI (GEO), 1-1
BRONZE : NITESH (IND) df. Igor ALVES (BRA), 10-0

Demi-finales de lutte féminine

50kg
OR : Ankush PANGHAL (IND) vs. Yui SUSAKI (JPN)

DF 1 : Ankush PANGHAL (IND) df. Nada MOHAMED (EGY), via fall
DF 2 : Yui SUSAKI (JPN) df. Emanuela LIUZZI (ITA), 10-0

53kg
OR : Mihaela SAMOIL (MDA) vs. Moe KIYOOKA (JPN)

DF 1 : Mihaela SAMOIL (MDA) df. Alisha HOWK (USA), 9-8
DF 2 : Moe KIYOOKA (JPN) df. Virginie KAZE GASCON (CAN), 10-0

59kg
OR : Himeka TOKUHARA (JPN) vs. Magdalena GLODEK (POL)

DF 1 : Himeka TOKUHARA (JPN) df. Lexie BASHAM (USA), 9-0
DF 2 : Magdalena GLODEK (POL) df. Ramina MAMEDOVA (LAT), 8-2

68kg
OR : Nesrin BAS (TUR) vs. Naruha MATSUYUKI (JPN)

DF 1 : Nesrin BAS (TUR) df. Sienna RAMIREZ (USA), 9-4
DF 2 : Naruha MATSUYUKI (JPN) df. Noemi SZABADOS (HUN), 6-5

76kg
OR : Dymond GUILFORD (USA) vs. Tatiana RENTERIA (COL)

DF 1 : Dymond GUILFORD (USA) df. Inkara ZHANATAYEVA (KAZ), 11-0
DF 2 : Tatiana RENTERIA (COL) df. Anastasiya ALPYEYEVA (UKR), 4-1