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Beach Wrestling World Champ’s Delivers High-Flying, Fan-Friendly Action

By Tim Foley

DALYAN, Turquie (24 octobre) – United World Wrestling a organisé les Championnats du Monde 2017 de Beach Wrestling la semaine passée à Daylan, en Turquie. Des athlètes de niveau international étaient au rendez-vous.

Les championnats étaient l’occasion de célébrer la résurgence de ce sport aux quatre coins du monde, ainsi que le lancement d’une saison de compétition d’un sport qui sera l’un des plus gros succès mondiaux, selon les dires de l’organisation internationale de lutte.

« Le Beach Wrestling est une discipline très intéressante pour notre organisation » déclare le président d’United World Wrestling Nenad Lalovic. « Ce sport est très facile à apprécier. Le public est dans une ambiance baignée de soleil, et les lutteurs sont en excellente condition physique ; la compétition est plaisante à regarder pour les spectateurs, même s’ils ne connaissent pas la lutte. »

Des lutteurs des divisions Cadet, Junior et Senior se sont affrontés dans 20 catégories de poids sur trois jours. L’Iran, l’Ukraine et le Pakistan ont tous remporté l’or en Beach Wrestling chez les hommes, alors que la Norvège et l’Italien ont dominé la compétition féminine.

Le Beach Wrestling est particulièrement intéressant pour les lutteurs des pays comme le Pakistan, l’Inde, le Vietnam et une douzaine de pays d’Afrique, puisque le style de lutte local qu’ils pratiquent y est pratiquement similaire. Si cette discipline est bien développée, M. Lalovic et bien d’autres pensent qu’elle pourra permettre à la lutte de séduire des millions de jeunes lutteurs et donner un élan de jeunesse aux styles olympiques par la même occasion.

« Le Beach Wrestling a beaucoup de potentiel. Nous voulons le développer dans plus de pays en 2018 et sommes en train d’organiser différents évènements qui donneront envie aux athlètes d’êtres plus actifs dans ce sport » continue Lalovic.

Les Championnats du Monde de Beach Wrestling ont également profité de l’enthousiasme local pour la lutte à l’huile, et les deux styles ont été organisés en même temps lors du dernier jour de compétition, avec la lutte libre à 90 kg et les finales de plus de 90 kg en lutte turque. Ce sport, connu sous le nom de « yagli gures », remonte à plus de mille and, et son championnat annuel « Kirkpinar » attire plus de 100'000 fans.

L’offre en Beach Wrestling sera plus large en 2018, avec des compétitions organisées dans cinq villes du monde entier, et pour terminer une compétition annuelle.

Pour plus d’informations sur le Beach Wrestling, suivez United World Wrestling sur Instagram, Facebook, Twitter .

Men’s Senior Beach Wrestling

Men’s 70kg

GOLD:  RADULOV SEMEN (UKR) df. Mohammad NADERI (IRI), 3-2 
BRONZE:  Veli YANTIR (TUR) df. Michael PETERS (USA), 4-2 
BRONZE:  Aimar ANDRUSE (EST) df. Arouzmanidis NIKO (GRE), 2-1 

Men’s 80kg

GOLD: Sayed Jafar GHASEMI (IRI) df. Omid Hassan TABAR JELODAR (IRI), 3-0 
BRONZE: Serkan CAVUSOGLU (TUR) df. VELIKSAR SERGII (UKR), 1-0 

Men’s 90kg

GOLD:  Muahammad Inam (PAK) df. Pejman Fazlollah TABAR NAGHRACHI (IRI), 2-1 
BRONZE:  Pavlidis THEODOSIOS (GRE) df. Petridis CHRISTOS (GRE), 3-0 
BRONZE:  Savvinov PLATON (RUS) df. Kerimkulov CHYNGYZ (KGZ), 3-0 

Men’s 90kg+

GOLD:  Pouga RAHMANI (IRI) df. Hakan AYDOGAN (TUR), 3-0 
BRONZE:  Ivanov FEDOR (RUS) df. Kargiotakis IOANNIS (GRE), 2-2 
BRONZE:  Engin DAGLI (TUR) df. GABRIEL ARMAND (USA), 2-0 

Senior Women’s Beach Wrestling

Women’s 60kg

GOLD: Francesca INDELICATO (ITA) df. CHRISTINA DEMIRKAN (GRE), 4-0 
BRONZE: Florine SCHEDLER (AUT) df. Nadir UGURUN PERCIN (TUR), 2-0 

Women’s 70kg

GOLD: Charlotte SKAVNER (NOR)
SILVER: Cesilie MAGNUSEN (NOR)
BRONZE: Meral KAYA (TUR)

Women’s 70kg+

GOLD: Cathrine FRILSETH (NOR) df. Pesnille ROJAR (NOR), 4-0 
BRONZE: Pistiava AIKATERINI EIRIR (GRE) df. F Zehra KANLIADA (TUR), 3-0  

Japon

La championne Olympique de Rio, Dosho, annonce sa retraite

By Ken Marantz

TOKYO (30 mars) -- Sara DOSHO (JPN), médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Rio 2016, dont la quête de gloire a été entravée par une blessure à l'épaule en 2018 dont elle ne s'est jamais complètement remise, a annoncé sa retraite sur son compte Twitter jeudi.

Dosho, âgée de 28 ans, portant désormais son nom de mariage OKADA, a remporté l'or en 69kg en lutte féminine à Rio, suivi par le seul titre mondial senior qu'elle a remporté à Paris en 2017. Elle a aussi remporté une médaille d'argent mondiale en 2014 et des médailles de bronze en 2013 et 2015.

"En repensant à ma vie en lutte, je peux dire avec fierté que j'ai tout donné," a écrit Dosho, qui débutera le mois prochain une nouvelle vie en tant que fonctionnaire dans sa ville de Matsusaka City, préfecture de Mie, dans le centre du Japon.

Dosho, qui devait remporter une épreuve éliminatoire nationale en 68kg pour se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2021, est passée près d'une répétition olympique lorsqu'elle a terminé cinquième. Sa défaite dans le match pour la médaille de bronze contre Alla CHERKASOVA (UKR) s'est avéré être le dernier match de sa carrière.

"Cela fait 21 ans que j'ai commencé la lutte, à 7 ans," a écrit Dosho. "J'ai tout consacré à la lutte".

"Après la fin des Jeux olympiques de Tokyo, je me suis dit que j'aimerais essayer de revenir sur la grande scène. Mais au fil des jours, ma condition physique, les effets de l'épaule et toutes les petites blessures qui se sont accumulées m'ont empêché de donner tout ce que je pouvais à la lutte comme je le faisais auparavant, ce qui m'a conduit à cette décision."

Dosho semblait bien placée pour tenter de décrocher une deuxième médaille d'or olympique consécutive lorsqu'elle s'est blessée à l'épaule gauche le jour de l'ouverture de la Coupe du monde en mars 2018 à Takasaki, au Japon.

Dosho a réussi à s'accrocher et à battre Danielle LAPPAGE (CAN) 2-1 dans le match, mais a été forcée de manquer le match de la médaille d'or le lendemain contre la Chine, que le Japon a remporté 6-4 pour son quatrième titre d'affilée. Capitaine de l'équipe, elle n'a pu que participer à la célébration sur le tapis.

Cette blessure a nécessité une intervention chirurgicale qui l'a obligée à manquer les Championnats du monde de Budapest et à abdiquer son trône. Elle a pu revenir à temps pour le All-Japan.

Des championnats, en décembre de la même année, où elle a réussi de justesse à décrocher son huitième et dernier titre national d'affilée.

S'appuyant sur une solide attaque de plaquage, Dosho a été contrainte à la défensive au cours de ses dernières années et n'a jamais retrouvé sa domination d'antan. Elle a remporté une quatrième médaille d'or aux Championnats d'Asie à Xi'an, en Chine, en avril 2019, mais cinq mois plus tard, elle a dû se contenter d'une décevante cinquième place aux Championnats du monde à Nur-Sultan.

Sa défaite en quart de finale face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA) a mis fin à une série de 41 victoires en quatre ans, depuis les Championnats du monde 2015 à Las Vegas.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors que la cinquième place à Nur-Sultan a permis au Japon d'obtenir une place chez les 68 kg aux Jeux olympiques de Tokyo, le fait de ne pas remporter de médaille a signifié que Dosho n'a pas obtenu cette place pour elle-même. Elle devait remporter le All-Japan pour décrocher cette place, mais elle fut battue 9-2 en demi-finale par Miwa MORIKAWA.

La place en 68 kg était donc à prendre dans un match éliminatoire entre les deux. Dosho, qui sortait d'une blessure au genou subie deux mois plus tôt, marqua son seul point technique avec un contre pour une reprise et battit Morikawa 3-1. Le report d'un an des Jeux de Tokyo lui a permis de récupérer, mais cela n'a pas suffi pour décrocher à nouveau l'or.

Elle affronte Mensah-Stock au premier tour, et c'est encore l'Américaine qui domine la rencontre. Dosho a battu sa rivale asiatique de longue date Feng ZHOU (CHN) au repêchage, mais a perdu par chute contre Cherkasova dans le match pour la médaille de bronze. Ironiquement, c'est Cherkasova qui a remporté le titre mondial en 2018 que Dosho a manqué.

Dosho a commencé la lutte au club de lutte Ichishi, dans la préfecture de Mie, qui a produit la triple championne olympique Saori YOSHIDA (JPN) et de nombreuses autres stars. Elle a remporté trois titres nationaux dans les classes élémentaires, puis a gagné la couronne nationale des lycées lors de chacune de ses trois années au lycée Shigakukan, qui accueille la puissante université Shigakkan.

Lors de sa première année à Shigakkan, elle a remporté la première de ses quatre médailles mondiales senior avec une troisième place aux Championnats du monde 2013 à Budapest. L'année suivante, elle a terminé deuxième en 69 kg contre Aline FOCKEN (GER), une défaite qu'elle allait venger trois ans plus tard lors de la finale à Paris.

En vue de la prochaine étape de sa vie, Dosho a récemment démissionné de Toshin Housing Co, la société de construction de logements basée dans la préfecture d'Aichi qui sponsorise l'équipe de lutte qu'elle a rejointe en 2017 au sein de Shigakkan. Parmi ses coéquipières se trouvaient les championnes olympiques Eri TOSAKA et Sae NANJO.

Dosho entre maintenant dans le monde de la fonction publique, travaillant au bureau municipal de Matsusaka dans la section de promotion des sports du conseil de l'éducation. Selon les médias japonais, Dosho n'a pas été recrutée, mais a posé sa candidature pour bénéficier d'un programme visant à favoriser le retour dans leur région d'origine des personnes ayant déménagé dans les grandes villes.

"Lorsque sa candidature est arrivée sur Internet et que j'ai vu son nom, j'ai été surpris", a déclaré le chef du département du personnel cité par le Tokyo Shimbun, ajoutant que lors de leur entretien, "elle a dit qu'elle voulait travailler à la promotion des sports en utilisant l'expérience qu'elle a acquise aux Jeux olympiques et ailleurs".

Le quotidien rapporte que le maire de Matsusaka, Masato TAKEGAMI, a déclaré : "J'espère qu'elle fera un travail qui donnera des rêves aux enfants".