Journée Mondiale des Réfugiés

Avec le soutien de la communauté de la lutte, Aker Al Obaidi dessine un futur lumineux

By United World Wrestling Press

INZING, Autriche (le 20 juin) -- Aker Al Obaidi travaillait comme peintre depuis deux ans lorsque Benedikt "Mo" Ernst parvint enfin à convaincre le jeune réfugié irakien de déménager dans la petite ville de d'Inzing, en Autriche.

D"une population de 4000 habitants, l'agglomération a tout d'abord intimidé l'ex-résident de la capitale irakienne. Il avait toujours connu de grandes cités, trouvant réconfort dans la lutte.

Pour l'aider, coach "Mo" trouva pour le jeune athlète de lutte gréco-romaine un appartement meublé et des opportunités d'entraînement. Après quelques semaines d'acclimatation dans sa nouvelle ville, Aker invita Mo à dîner et lui montra comment il avait repeint l'appartement.

Ce n'était pas ce que Mo attendait... le logo des 5 cercles olympiques les dominait sur le grand mur du salon.

"J'ai peint les anneaux sur ce mur parce que je veux les voir tous les jours," commente Aker. "C'est ma motivation pour travailler aussi dur que je peux et atteindre mon but !“

Quelque temps après avoir peint le logo olympique sur son mur, Aker et son entraîneur furent informés par le CIO qu'Aker avait été choisi pour la bourse d'athlète réfugié du CIO et que l'organisation le soutiendrait dans son voyage olympique.

Les membres de l'équipe nationale autrichienne demeurant à Inzing ont eux aussi participé à apporter à Aker Al Obaisi l'entraînement dont il a besoin pour se préparer aux Jeux Olympiques, et il prend part avec eux à chaque camp et compétition de la Fédératon autrichienne de lutte.

L'entraînement d'Aker durant la période de confinement a été difficile, car les salles étaient inaccessibles. Son entraîneur a donc spécialement organisé un programme pour qu'il maintienne sa forme.

"Il est l'un des athlètes les plus motivés que j'ai," dit Mo. "Il a très bien développé sa force et son endurance pendant cette période difficile."

Comme pour la majeure partie du monde de la lutte aujourd'hui dans les affres du covid-19, Aker ignore ce qui va arriver dans le futur. Il prévoit, pour l'instant, de reprendre l'entraînement de lutte lorsque le gouvernement autrichien le permettra - peut-être dès juillet.

Ses projets comprennent des camps d'entraînement et, si possible, un déplacement au championnat d'Europe des U23 début octobre et aux mondiaux des U23 en Finlande ensuite. Si la chance est avec lui concernant les voyages, il pourra peut-être ajouter quelques camps d'entraînement internationaux en Hongrie, en Allemagne et en Ukraine entre les compétitions.

"Il travaille dur et je sais que si Aker se qualifie pour les JO de Tokyo 2021, son rêve sera devenu réalité," dit coach Mo.

#UWWAwards

Performances Exceptionnelles 2021 : Geraei, Zare et Focken

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 7 décembre) -- Mohammadreza GERAEI (IRI), Amir ZARE (IRI) et Aline FOCKEN (GER) ont reçu le Prix UWW 'Performances Exceptionnelles de l'Année' pour 2021.

Geraei est arrivé en 2021 sans aucune médaille mondiale ou olympique à son tableau. Le lutteur de 25 ans, surnommé 'l'homme de glace', s'est emparé, au-delà de toute attente, de la médaille d'or à Tokyo et conclut son improbable campagne 2021 par le titre mondial d'Oslo.

Zare, tout juste 20 ans, signe une année monumentale. Médaillé de bronze à Tokyo, il a ensuite renversé le triple champion du monde Geno PETRIASHVILI (GEO) et le champion olympique Taha AKGUL (TUR) sur le chemin qui l'a conduit à la suprémacie chez les poids lourds et au titre du championnat du monde d'Oslo.

Aline Focken a choisi sa retraite au parfait moment. Elle avait fait l'impasse sur les Jeux de Londres en 2012 et s'était retrouvée neuvième de ceux de Rio, mais la vétérane (12 ans de carrière) a rendu son maillot sur une impressionnante victoire en 76kg sur la quintuple championne du monde Adeline GRAY (USA) en finale des Jeux Olympiques de Tokyo.