Cours d'entraîneurs

La Fédération ukrainienne de lutte accueille des activités de formation pour coachs et arbitres

By United World Wrestling Press

KIEV, Ukraine (le 11 novembre) -- La longue route vers les activités de formation de lutte s'est ouverte en Ukraine avec la récente tenue par United World Wrestling, la semaine dernière à Kiev, de Cours Techniques pour Coachs Niveau 1 et Niveau 2.

31 coachs et arbitres, dont 5 femmes, ont participé aux cours, agrémentés d'un module d'Introduction à l'arbitrage. Cette expérience éducative était organisée pour les coachs et arbitres nationaux de lutte au centre olympique d'entraînement de Koncha-Zaspa, en Ukraine, du 17 au 28 octobre dernier. L'initiative en revient à l'Association ukrainienne de lutte, avec le soutien du Comité National Olympique d'Ukraine et des fonds supplémentaires apportés par Solidarité Olympique.

"Nous sommes ravis de voir ces premiers cours délivrés d'une manière si responsable," a déclaré Mme Deqa Niamkey, Directrice du Développement chez UWW. "Le succès de cet événement à Kiev démontre qu'avec le soutien de la fédération et des autorités locales, nous sommes capables de trouver des solutions ensemble et de mener à bien nos activités éducatives avec les précautions appropriées."

Les cours ont été bien reçus par les coachs et arbitres nationaux. La Fédération a beaucoup apprécié le soutien apporté par le CNO, OS et UWW, et a exprimé son enthousiasme envers le cours pour coachs de l'UWW. "Le contenu est très utile pour nos coachs, il maintient leurs connaissances et capacités à jour et ouvre de nouvelles perspectives dans le coaching de la lutte," a commenté la représentante de la Fédération ukrainienne de lutte Dina Kharenko.

"La méthode utilisée pour délivrer ces cours était engageante et interactive. Nous nous réjouissons d'accueillir le CTC Niveau 3 dans le futur proche."

Les cours étaient centrés sur 'Coaching et Sécurité', ' Développer une philosophie de coaching', 'Pratique et Planification' et une révision du Code d'Ethique de l'UWW. Un module d'Introduction à l'arbitrage a également été délivré dans l'objectif de faire avancer la compréhension des règles de lutte des coachs du point de vue des arbitres. Une session de Transition de carrière d'athlètes a aussi été tenue pendant la semaine.

Ceux ayant complété le cours ont reçu des certifications United World Wrestling par l'Association ukrainienne de lutte et Solidarité Olympique via le Comité Olympique ukrainien.

Inscrivez-vous pour des cours en ligne gratuits sur l'Académie United World Wrestling : https://academy.unitedworldwrestling.org.

#WrestleOslo

Aisululu Tynybekova, première femme kirghize médaillée olympique, revient sur son parcours inspiré

By Eric Olanowski

OSLO, Norvège (le 18 novembre) --- Aisululu Tynybekova (KGZ) a parlé avec United World Wrestling de la défense couronnée de succès de son titre mondial des 62kg au championnat du monde 2021 d'Oslo, un mois après être devenue la première femme kirghize médaillée aux Jeux Olympiques.

Quelques instants après avoir vaincu Kayla MIRACLE (USA), médaillée mondiale d'argent 2019 des U23, en finale des 62kg par 7-0, la désormais double championne du monde a discuté avec United World Wrestling, revenant sur l'incroyable parcours qui l'a amenée à devenir l'une des figures les plus marquantes de la discipline.

Elle n'a pas eu, à Oslo, à combattre son ennemie jurée Yukako KAWAI (JPN), qui l'avait vaincue en finale des Jeux Olympiques de Tokyo et qui, comme l'ensemble des médaillés Japonais, ne s'est pas rendue à Tokyo.

Mais cela ne signifie pas que les choses furent faciles pour Tynybekova. Au premier tour, elle fut tout d'abord menée 4-0 par la double championne du monde des cadets Nonoka OZAKI (JPN), avant de remonter pour vaincre 6-4, et son quart de finale fut également laborieux.

"La finale d'aujourd'hui fut le combat le plus facile de tous ceux de cette compétition," a déclaré Tynybekova. "Le premier jour, les trois combats ont été tous très durs, et je peux dire que c'est de justesse que je les ai gagnés dans les dernières secondes. "J'avais lutté contre l'Américaine lors du tournoi international en Italie et je sais comment elle se bat. Avec mon coach nous avions compris sa technique et j'ai juste fait tout ce qu'il m'avait dit."

Finalement, gagner est tout ce qui compte pour cette femme devenue la première championne du monde de l'histoire de son pays, hommes et femmes confondus. A Tokyo, elle est également devenue l'une des deux premières femmes kirghizes médaillées aux Jeux Olympiques tous sports confondus.

"Dès que je suis sortie du tapis, mon coach m'a félicitée. Qu'il soit heureux est la chose la plus importante pour moi. Je crois que tous les kirghizes sont heureux aussi. Quant à être deux fois championne du monde, je peux dire que je me suis prouvée à moi-même que c'était possible. Bien sûr, ça me réjouit. Surtout après ma défaite aux Jeux Olympiques, j'ai pu bien me préparer et gagner. Cela veut dire beaucoup pour moi."