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La Lituanie organise un cours pour former les entraîneurs de lutte libre et féminine

By United World Wrestling Press

SIAULIAI, Lituanie  (21 novembre) – La Fédération lituanienne de lutte, en partenariat avec le Comité Olympique de Lituanie, travaille à la croissance et au développement de la lutte libre et féminine dans son pays. Après un long succès en gréco-romaine, la fédération LTU a voulu commencé à développer les autres styles olympiques. Par conséquent, elle a organisé un cours d'entraîneur de niveau 2 du 7 au 11 novembre 2022 avec l'objectif de développer et former leurs entraîneurs actuels de lutte libre et féminine. Ce cours a été organisé en collaboration avec la Solidarité Olympique et United World Wrestling. 

Le cours d'entraîneur de niveau 2 a été dirigé par M. Yusup ABDUSALAMOV (POL) - Educateur entraîneur UWW et ancien médaillé d'argent olympique. Le cours comptait 25 participants (17 hommes et 8 femmes). "Ici, j'ai vu des entraîneurs instruits, intéressés et très diligents", a déclaré M. Abdusalamov. "Ils ont très bien géré toutes les tâches qui leur ont été confiées et ont trouvé des approches non conventionnelles, non standard et créatives pour les résoudre."

Les entraîneurs participants se sont concentrés sur de nombreux sujets autour de l'idée de développer des sessions d'entraînement pour les lutteurs. Parmi les sujets abordés, citons l'entraînement des compétences de base de la lutte, l'introduction à l'analyse de la performance, le cadre théorique de la planification, les éléments essentiels du plan d'entraînement, la force et le conditionnement, ainsi que la nutrition et la gestion du poids. Pendant le cours, les entraîneurs ont participé à des évaluations pratiques pour démontrer leurs connaissances.

"Je dois dire que nous sommes très satisfaits du déroulement du cours. Nous avions des attentes différentes de la formation à venir, mais nous avons tous été agréablement surpris par le niveau de positivité de l'apprentissage, le nombre de tâches créatives, la plénitude des sessions pratiques, la quantité d'imagination et de réflexion que ce processus a exigé de nous", a déclaré Sergejus Kasimovas (entraîneur en chef de l'équipe nationale de lutte libre de la LTU). "Ce fut une expérience très utile et intéressante pour nous tous. Je suis très reconnaissant à notre Fédération de lutte d'avoir organisé ce cours, ainsi qu'à l'UWW et à la Fondation de la Solidarité Olympique d'avoir soutenu et financé cet événement. Nous nous réjouissons d'organiser des événements similaires à l'avenir."

LTHLes participants suivent une formation sur le tapis pendant le cours en Lituanie. (Photo: United World Wrestling)

"Le séminaire s'est déroulé exactement comme prévu. Il était très instructif et utile pour chaque entraîneur et athlète. Les connaissances théoriques ont été appliquées avec précision dans la pratique. À chaque conférence, nous avons appris de nouvelles choses sur le coaching et la planification de l'entraînement", a déclaré Giedre Darge (entraîneur WW). "Les entraîneurs partagent leurs expériences personnelles avec celles des autres. Les étudiants du cours ont été impliqués dans les discussions, ce qui leur a permis d'exprimer leurs opinions. Le conférencier était très compétent et parfaitement capable de partager ses connaissances. Une grande attention a été accordée à la constitution d'une équipe, ce qui est très important pour obtenir un meilleur résultat. Tous les participants après le séminaire étaient satisfaits d'avoir appris de nouvelles choses."

"Je dois dire que le cours s'est très bien déroulé, avec un haut niveau de retour d'information, de l'enthousiasme de part et d'autre, un grand effort et un engagement de la part des participants", a déclaré M. Abdusalamov. "L'organisation du cours était d'un bon niveau. Je tiens à remercier le conseil d'administration et le personnel de la Fédération lituanienne de lutte, représentée par le Président Giedrius Dambrauskas, et le Siauliai Sports Gymnasium pour le soutien apporté à l'organisation du cours."

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.