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L'Académie de Lutte de Berne ouvre un nouveau site

By United World Wrestling Press

BERNE, Suisse (le 5 décembre) -- L'Académie de Lutte de Berne (la WAB) a ouvert un nouveau centre d'entraînement le mois dernier, en grandes pompes. Pour sortir la lutte de l'ombre à Berne et en Suisse, la WAB a fait des efforts soutenus et célèbre une année réussie par l'ouverture de ce nouveau club.

United World Wrestling, qui a supervisé les progrès constants de ce club, a également donné certains équipements à la WAB.

Environ 130 invités ont assisté à l'inauguration, dont des partenaires et sympathisants de l'Académie qui ont, de diverses manières, contribué cette année à la réussite du jeune club.

Le club a été fondé en 2018 et s'est donné pour objectif la construction et l'extension de locaux d'entraînement - complétés le 25 novembre.

“Le sport unit ! La liste des invité est un mélange de gens qui voient un tapis de lutte pour la première fois aujourd'hui, et d'autres qui cotoient ce sport depuis toujours," a déclaré M. Robin Pietschmann, Directeur sportif, insistant sur l'importance de l'événement comme pilier de la WAB.

Le club a été financé par un financement communautaire, lancé au printemps 2022 sur la plateforme “I believe in you”.

"L'occasion est aussi une opportunité pour nous, aujourd'hui, de dire un grand merci à ceux qui nous ont diligemment soutenus et financés," a ajouté Mme Nadine Pietschmann lors de l'inauguration.

La WAB a réussi à passer en Ligue nationale B, la Challenge league que l'équipe active a obtenue il y a quelques semaines.

La Fédération suisse de lutte avait envoyé un représentant pour cette occasion spéciale. Le patron de la Ligue, M. Gabriel Christen, a félicité la WAB pour son nouveau site d'entraînement et a mis en exergue le travail exemplaire conduit par le club avec les jeunes.

"Rien n'est aussi ancien que les succès d'hier," a appuyé M. Pietschmann en conclusion - ce qui n'a en rien diminué la joie et la fierté de ce qui a été achevé. Il a également ajouté que les prochaines étapes seront beaucoup plus difficiles que les précédentes...

La partie officielle s'est terminée par une démonstration de lutte par les membres de l'équipe active de la WAB, ce qui a offert à une audience captivée une spectaculaire vision des modes d'entraînement et des fondamentaux de la lutte.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??