Développement

Le Prix Sports Créatifs 2018 récompense le Département du Développement de l'UWW

By United World Wrestling Press

DUBAÏ (le 9 janvier) -- Lors d’une cérémonie tenue à Dubaï le 9 janvier 2019, l’UWW a reçu le Prix Sports Créatifs S.A. Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum dans la catégorie "Meilleure initiative des fédérations internationales des sports olympiques d’été et comités paralympiques nationaux".

L’édition 2018 récompense les initiatives qui donnent des moyens d’action à la jeunesse dans le sport. Le prix est accompagné d’un don de 250'000 $ destiné à soutenir les activités de développement.

M. Nenad Lalovic, Président de l’UWW, a accepté ce prix au nom de son organisation, récompensée pour son projet novateur More than Medals, pierre d’achoppement de son nouveau plan de développement de la lutte. Plus de 200 jeunes athlètes d’élite ont été réunis lors des cinq camps mis en place entre février et juillet de l’année passée. Ils ont pris part à un entraînement de haut niveau combiné à des cours d’éducation sur des sujets importants tels que l’antidopage, la nutrition, les programmes d’entraînement et le programme de suivi de carrière des athlètes du Comité Olympique. Leur entourage a également pu assister aux cours dispensés. Les camps, organisés sur les cinq continents, ont également préparé les lutteurs aux qualifications pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse, qui se sont déroulés à Buenos Aires en Argentine en octobre 2018.

Le Président de l’ASOIF, M. Francesco Ricci Bitti, présent lors de la cérémonie, a déclaré : "L’ASOIF est très reconnaissante envers S.A. le Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum qui, pour la 6ème année consécutive, récompense généreusement les activités remarquables des fédérations. Le développement du sport et la promotion de la jeunesse vont de pair et il est important pour les fédérations internationales d’investir dans ces deux domaines. L’UWW a mis en place un projet exemplaire en intégrant à l’entraînement des jeunes athlètes des éléments éducatifs essentiels et pour cela, ils méritent ce prix prestigieux."

M. Nenad Lalovic a déclaré : "Au nom de la communauté de la lutte dans le monde, l’UWW est très honorée de recevoir ce prix pour son programme de développement More than Medals 2018 dédié au soutien et à l’émancipation des futures générations. Nous réitérons notre appréciation à S.A. le Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum pour son initiative à soutenir le développement sportif."

La phase de candidature pour le Prix Sports Créatifs S.A. Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum ouvrira en avril 2019. 

Who's In?

Lutte féminine : les qualifications olympiques

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY (le 22 avril) - En réponse à la décision du CIO de reporter les Jeux Olympiques de Tokyo à l'été 2021, United World Wrestling a annoncé que toutes les places de qualification olympiques déjà obtenues resteront comme tel.

Pour les athlètes ayant qualifié leur pays au championnat du monde ou au tournoi de qualification panaméricain, leur épreuve est donc finie. Mais différentes catégories de poids restent indéterminées et les huit places de chacune seront établies en mars et avril 2021.

Nous avons vérifié les séries pour savoir quelles stars doivent encore se qualifier (“Who’s In”).

Les meilleures pays de lutte féminine sont de retour pour cette année qualificative comme le Japon et la Chine, en lice pour accumuler la plus grande quantité de places olympiques.

Les Etats-Unis sont le seul pays qualifié dans chacune des six catégories de poids : deux d'entre elles obtenues lors du championnat du monde 2019, quatre autres lors du tournoi de qualification olympique d'Ottawa.

Le Japon, lui, s'est qualifié dans cinq des six catégories olympiques lors du championnat du monde de Noursoultan, la Chine dans quatre. Il est attendu que ces deux pays complètent leur pleine licence olympique lors du tournoi de qualification olympique d'Asie de mars 2021.

Voyons où en sont les choses dans chacune des six catégories à l'approche des quatre derniers événements de qualification olympique.

50kg
Dans l'un des plus surprenants développements du championnat du monde 2019, le Japon a échoué à se qualifier dans la catégorie de lutte féminine des 50kg. Yuki IRIE, qui a remporté la place sur la deux fois championne du monde Yui SUSAKI, n'avait pas atteint un combat de médaille à Noursoultan.

Cette échec a permis à Susaki de récupérer sa place et de partir en quête d'or olympique. Susaki a de nouveau vaincu Yuki lors de la Coupe de l'Empereur en décembre, acquérant ainsi le droit de qualification pour le tournoi olympique d'Asie. Si elle réussit, elle sera définitivement la favorite de la catégorie à Tokyo.

Evin DEMIRHAN (TUR), médaillée mondiale de bronze et championne du monde des U23, tentera elle d'obtenir la qualification lors du tournoi olympique européen.

53kg
Jacarra WINCHESTER (USA) avait remporté le titre mondial des 55kg à Noursoultan avant de passer en 53kg pour décrocher là aussi une place olympique pour son pays. Elle a ensuite déployé toute son énergie au tournoi de qualification olympique panaméricain de mars dernier, qualifiant les USA pour la catégorie.

La double championne du monde Vanesa KALADZINSKAYA avait décroché l'or au Matteo Pellicone en janvier, avant d'y ajouter un titre européen en février. Elle cherchera à sécuriser sa place olympique lors du tournoi de qualification européen en mars 2021.

57g
La championne olympique Helen MAROULIS (USA), qui avait sonné la grande lutteuse japonaise Saori YOSHIDA (JPN) en lui arrachant l'or aux Jeux Olympiques de Rio, est revenue à la compétition pour la première fois depuis le championnat du monde 2018 en prenant part au tournoi de qualification panaméricain d'Ottawa. Elle y a qualifié les USA en 57kg avant de déclarer forfait pour la finale.

Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX) avait écrit l'histoire pour son pays en atteignant les finales du qualificatif panaméricain, devenant la première Mexicaine à obtenir en lutte la qualification pour les Jeux Olympiques. 

La triple médaillée mondiale Emese BARKA (HUN) et la championne d'Europe 2020 Grace BULLEN (NOR) seront les favorites du tournoi de qualification européen.

62kg
Quadruple médaillée mondiale, Yulia TKACH (UKR) a réalisé une année impressionnante, décrochant le bronze du Matteo Pellicone et l'or du championnat d'Europe.  Classée 3ème mondiale, elle est cependant toujours en quête d'une place olympique sûre en 62kg. 

Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) est à la poursuite de son quatrième cycle olympique. La Colombienne de 34 ans avait remporté des médailles de bronze aux Jeux de 2008 et de 2012. Elle a échoué à se qualifier pour le championnat du monde de Noursoultan, de même que pour le qualificatif panaméricain ; il lui reste donc encore une chance de qualification olympique, lors du, justement, 'tournoi mondial olympique de la dernière chance' d'avril 2021.

68kg
Danielle LAPPAGE (CAN), médaillée mondiale d'argent en 2018, s'est qualifiée pour les JO en mars dernier en remportant le tournoi de qualification olympique panaméricain. La star canadienne a aussi décroché le bronze au Matteo Pellicone en janvier dernier.  

Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB) a composté son billet pour Tokyo en atteignant les finales du Panaméricain et est l'une des trois lutteuses cubaines qualifiées pour les JO.

Koumba LARROQUE (FRA) est médaillée mondiale 2017 et 2018, mais n'a su atteindre les finales de Noursoultan. Elle tentera de sécuriser sa place olympique lors du qualificatif européen.

76kg
Championne olympique, Erica WIEBE (CAN) s'est emparée de l'or du Pellicone avant de sécuriser sa place au Panaméricain d'Ottawa. Plusieurs lutteuses très accomplies chercheront la qualification lors du tounoi européen, dont la championne du monde Yasemin Adar (TUR), la quadruple médaillée mondiale Vasilisa MARZALIUK (BLR) et l'une des médaillées olympiques russes, Natalia VOROBEVA ou Ekaterina BUKINA. 

Vorobeva fut championne olympique en 2012, vice-championne en 2016. Jeune maman, elle est devenue championne du monde de la catégorie non olympique des 72kg lors des mondiaux de Noursoultan en 2019.