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Les femmes dans le sport : Le programme WISH donne le coup d'envoi des cohortes 2 et 3

By United World Wrestling Press

LONDON, Angleterre (4 Mars) – Women in Sport High-Performance Pathway (WISH) a lancé la première édition du programme le 23 mai 2022. Depuis, les 2ème et 3ème cohortes ont été lancées pour aider à former davantage de femmes entraîneurs dans le sport. Le programme WISH est conçu pour équiper les femmes entraîneurs qui ont le potentiel et l'ambition de réussir à obtenir des rôles d'entraîneurs d'élite au sein de leur sport. Le programme est spécifiquement conçu pour aider les entraîneurs à développer leurs compétences spécifiques au sport, leurs compétences et comportements en matière de leadership et à gagner en confiance. United World Wrestling y participe aux côtés de nombreuses autres FI et bénéficie du soutien de la Solidarité Olympique, l'Université d'Hertfordshire, et de Females Achieving Brilliance (FAB).

United World Wrestling a accueilli trois entrâineurs supplémentaires dans les dernières cohortes. Happiness Burutu (NGR) participe à la seconde cohorte. Ce programme a débuté le 10 août 2022 avec une session résidentielle à l'Université d'Hertfordshire du 24 au 28 octobre. La troisième cohorte a débuté le 30 Novembre 2022. Marwa Amri (TUN) et Yaima Payne (BAR) participent à cette cohorte. Elles ont récemment terminé leur session résidentielle à l'Université d'Hertfordshire du 20 au 24 février 2023. “Pour moi, ça a été une semaine exceptionnelle avec un groupe exceptionnel de femmes entraîneurs. L'atmosphère a été propice à en apprendre davantage sur moi. J'ai renforcé ma confiance en moi, ai appris à penser positivement, comment mieux m'auto-évaluer pour m'améliorer et à réfléchir sur moi-même pour trouver une solution à n'importe quel problème,” a déclaré Marwa Amri.

WISHLes participantes au programmeWISH de lutte posent pour des photos. En haut (de droite à gauche) Marwa AMRI (TUN) et Yaima PAYNE (BAR). En bas (de droite à gauche) Edit DOZSA (ITA) et Happiness BURUTU (NGR)..

La session résidentielle était d'une semaine durant laquelle les femmes entraîneurs ont participé à des séances de travail et à des activités d'apprentissage avec plus de 20 femmes entraîneurs d'autres sports présentes. Parmi les principaux points d'apprentissage, citons les compétences en matière de leadership, la résolution créative des problèmes, créer des liens, l'état d'esprit, les conversations désagréables, la visualisation de l'avenir, etc… “Ce cours m'a aidée de bien des manières. Il m'a permis d'avoir plus confiance en moi, d'être créative, de travailler en équipe pour atteindre un objectif, de résoudre des conflits, de relever des défis, de mieux interagir avec l'équipe, de résoudre des problèmes et comment mieux entraîner les athlètes de haute performance” a déclaré Happiness Burutu.

“Le programme WISH (Empowering Woman Coaches) a été l'un de mes programmes préférés en termes de développement professionnel pour les femmes entraîneurs, managers, administrateurs et en tant que personne", a déclaré Yaima Payne. "Il permet également d'acquérir des connaissances en matière d'éducation, de leadership et de travail d'équipe, etc. Ce programme m'aidera certainement beaucoup à devenir une meilleure entraîneuse et une meilleure dirigeante."

United World Wrestling a également fait participer Edit Dozsa (ITA) à la deuxième cohorte. Elle a été chargée d'aider à la mise en œuvre du programme auprès des entraîneurs. Grâce à son expérience d'ancienne athlète, d'entraîneur, d'arbitre et à son travail au sein de sa fédération, elle a pu apporter une aide précieuse à tous les participants au programme.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Le programme WISH est un programme de 21 mois. Ces entraîneurs continueront à rencontrer l'équipe de direction de WISH, à travailler avec leurs mentors en matière de leadership et avec des mentors spécifiques au sport. Le programme WISH était à l'origine le programme pilote des entraîneurs de haute performance de la WSLA. UWW a participé au programme pilote initial avec quatre entraîneurs. Après une expérience réussie, le programme WISH a été développé et élargi pour inclure la participation d'un plus grand nombre de fédérations internationales. UWW a renouvelé sa participation à ce programme exceptionnel.

Les meilleurs lutteurs des années 2000

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 21 mai) -- Les années 2000 resteront mémorables dans les annales de la lutte : elles nous ont offert des performances historiques, la discipline a connu des avancées majeures et de nouvelles stars sont apparues.

La décennie fut inaugurée par l'un des plus grands renversements olympiques de l'histoire : lors des Jeux de Sidney de l'année 2000, Rulon GARDNER (USA) vainquit le triple champion olympique Aleksander KARELIN (RUS) par 1-0 en finale des 130kg de lutte gréco-romaine.

Le moment le plus déterminant de ces dix années pour la discipline survint quatre années plus tard, quand la lutte féminine fut ajoutée au programme olympique dans quatre catégories de poids. La puissance No.1 de la discipline, le Japon, s'empara de deux médailles d'or, d'une d'argent et d'une de bronze lors des JO de 2004. Les JO de Pékin, en 2008, virent un changement dans la distribution des médailles, avec désormais deux médailles de bronze distribuées dans chaque catégorie.

Regardons de plus près certains des meilleures lutteurs - et lutteuses - des années 2000.

Buvaisar SAITIEV (RUS)

Buvaisar SAITIEV (RUS) possédait une combinaison de technique, de force, de finesse et de flexibilité qui fut déterminante dans l'établissement de son statut de l'un des plus grands lutteurs de tous les temps. Saitiev remporta trois médailles d'or olympique, 12 ans séparant la première de la dernière. Il obtint son premier titre à Atlanta en 1996 à l'âge de 21 ans, puis Athènes en 2004 et Pékin en 2008. De plus, Saitiev décrocha six titres mondiaux, dont trois dans les années 2000.

Saori YOSHIDA (JPN)

Saori YOSHIDA (JPN) atteint un statut légendaire dans la lutte féminine en restant invaincue en championnats majeurs de 2002 à 2016. Cette incroyable série fut auréolée de trois titres olympiques et 13 titres mondiaux. Après s'être baladée aux championnats du monde de 2002 et 2003, Yoshida remporta l'or aux JO d'Athènes, les premiers Jeux incluant la lutte féminine à leur programme. Elle obtint également les titres des JO de Pékin en 2008 et Londres en 2012, alignant d'un autre côté 11 titres mondiaux d'affilée entre 2005 et 2015. En 2016, Yoshida décrocha sa quatrième médaille olympique, obtenant l'argent aux JO de Rio de Janeiro.

Khadzhimurat GATSALOV (RUS)

En 2004, Khadzhimurat GATSALOV (RUS) devenait champion olympique de lutte libre à l'âge de 21 ans, et poursuivait en obtenant les titres mondiaux des 96kg lors des quatre championnats du monde suivants. Il en ajoutera un cinquième en 2013 en 120kg cette fois, obtenant l'argent en 2010 et le bronze en 2014, sans oublier trois titres européens décrochés dans cette première décennie.

Mavlet BATIROV (RUS)

Mavlet BATIROV (RUS) reste comme l'un des meilleurs poids légers de la décennie. Il remporta de suite les titres olympiques en 2004 et 2008 en 55 et 60kg respectivement. En 2007, c'est le titre de champion d'Europe qu'il obtenait, enchaînant sur celui de champion du monde. Une médaille mondiale de bronze, obtenue en 2006, auréole aussi son CV.

Armen NAZARYAN (ARM/BUL)

Armen NAZARYAN (ARM/BUL), qui a concouru pour l'Arménie comme pour la Bulgarie, est l'un des athlètes de lutte libre les plus décorés de la décennie. Après un titre olympique et trois médailles mondiales de bronzes dans les années '90, Nazaryan développa son emprise et sa légende dans les années 2000, à nouveau champion olympique à Sidney en 2000, puis trois fois encore champion du monde de 2002 à 2005, obtenant le bronze lors des JO d'Athènes en 2004. Il cumule également six titres européens. Nazaryan est entré au Hall of Fame de United World Wrestling en 2007.