Icho, Kaori Icho, Olympic champion, female wrestling

Kaori Icho, à la recherche de la perfection

By Tim Foley

Lorsque Kaori Icho a remporté les Championnats du Monde pour la neuvième fois jeudi soir à Tachkent, elle est restée sobre. La lutteuse a brandi le drapeau de son pays, comme il se doit, a serré quelques mains, a tiré sa révérence et a quitté la scène. Pas de backflips, de pleurs ou de grandes effusions pour la lutteuse japonaise.

Sa réaction peut être expliquée par le fait qu’elle a déjà remporté trois médailles d’or aux Jeux Olympiques et huit titres en Championnats du Monde. En tout, l’athlète a remporté douze titres mondiaux ; elle est incontestablement l’une des plus grande lutteuse de l’histoire du sport, avec sa coéquipière Saori Yoshida qui a remporté quinze titres mondiaux.

Malgré une série de 172 victoires, Icho ne se bat pas pour écrire l’histoire ou pour remporter le plus de titres. Elle n’a pas besoin d’une autre médaille d’or pour décorer sa chambre à coucher et n’a pas besoin de nouveaux sponsors pour renflouer son compte en banque. Non, la passion d’Icho ne peut pas être décrite en ces termes ; il faut la voir se battre pour comprendre.

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Kaori Icho avait beaucoup de pression sur les épaules lorsqu’elle est arrivée aux Jeux Olympiques de 2008. Elle devait défendre le titre qu’elle avait remporté en 2004 et n’avait pas subi de défaite depuis 2003.  Les médias du Japon ne lui laissaient aucun répit et Icho n’était plus satisfaite de ce que son sport avait à lui offrir.

Elle a pensé à la retraite. Icho savait la discipline de la lutte féminine n’en était qu’à ses débuts, et elle pouvait quitter la compétition la tête haute en tant que double championne olympique à seulement 24 ans. Elle était jeune, pouvait entreprendre de nouvelles expériences, commencer un autre sport, trouver un travail.

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Sa sœur ainée, Chiharu, qui allait gagner deux médailles d’argent aux Jeux Olympiques, se présentait elle aussi aux Jeux Olympiques de Pékin et avait déjà annoncé qu’elle prendrait sa retraite – une annonce qui avait permis à Icho de se décharger du stress et qui avait détourné l’œil insistant des médias de sa propre carrière si elle décidait de suivre les pas de sa sœur.

Icho voyageait avec sa sœur mais également avec sa coéquipière et amie Soari Yoshida, qui avait elle aussi remporté une médaille d’or aux Jeux Olympiques en 2004 et qui était entrainée par son père, le coach de l’équipe nationale, Eikatsu Yoshida.

« Je sais que les médailles d’or comptent beaucoup pour Saori » déclare Icho. « Ce sont les médailles qui la motivent, comme beaucoup d’autres athlètes. J’étais comme cela moi aussi, mais cela ne me convenait pas vraiment. Quelque chose ne tournait pas rond. »

Icho a joué avec l’idée de la retraite, et les médias ont rapidement eu vent de ses intentions. « Je n’ai jamais véritablement décidé de prendre ma retraite, mais j’avais besoin de changement. J’avais vraiment besoin de changement. »

Icho s’entrainait alors dans un club près de Nogoya depuis de nombreuses années. Quand elle a pris le temps de la réflexion à 24 ans, elle a réalisé qu’elle avait besoin de variété.

« Je m’entrainais toujours avec les mêmes personnes et j’avais toujours le même coach » explique Icho. « Ils n’avaient aucun défauts, je ne pouvais simplement plus rien apprendre de nouveau ni m’améliorer dans cet environnement. Si je continuais dans la lutte, il me fallait regarder ailleurs. »

Bien sur, Icho allait gagner à Pékin. A l’annonce de sa victoire, elle a levé les bras au ciel et son visage s’est fendu d’un grand sourire. Mais Icho était plus soulagée que ravie ; plus que son titre, elle appréciait d’être enfin débarrassée de toute la pression qui pesait sur ses épaules.

Icho n’a pas participé aux Championnats du Monde de 2008 – les tournois mondiaux de lutte féminine se tenaient en même temps que les Jeux Olympiques, ce jusqu’en 2016. Yoshida s’est inscrite aux Championnats et a gagné, comme d’habitude.

Icho a décidé de ne pas prendre sa retraite mais de quitter le Japon. Elle s’est rendue au Canada pour continuer à lutter.

« Je voulais vivre ailleurs et voir comment s’entrainaient les autres pays » explique Icho. « Pour moi, la plus grande différence a été de voir à quel point les coachs et les athlètes communiquaient. Cela n’avait rien à voir avec le Japon. »

Au Japon, la relation qu’entretient un coach avec un lutteur est simple : les coachs donnent les instructions et les athlètes les écoutent. Au Canada, les coachs et les athlètes entretenaient de véritables relations, s’appréciaient et se connaissaient personnellement.

« Je leur enviais cette sorte de relation » témoigne Icho.

Icho est revenue au Japon de temps en temps, mais pendant les huit mois suivants elle a passé la majeure partie de son temps à s’entrainer au Canada. Elle a appris l’anglais, n’a pas participé aux Championnats du Monde de 2009, et cette pause dans la compétition lui a permis de redécouvrir son amour pour le sport de la lutte – et gagner des médailles ne faisait pas partie du tableau.

Icho envie la relation des coachs et des athlètes mais également les méthodes d’entrainement qu’elle a découvertes au Canada, et qui variaient d’un pays à l’autre. Bien a l’abri à Nagoya, elle n’avait jamais entendu parler de programme d’entrainement sans course (discipline qu’elle n’aime pas) et a découvert qu’elle pouvait mettre l’accent sur sa force, qu’elle aime entrainer.

Lorsqu’elle est retournée au Japon, Icho a passé beaucoup de temps au centre d’entrainement national pour athlètes masculins et a cherché des programmes et coachs qu’elle pourrait apprécier. Elle a passé plusieurs semaines à apprendre de nouvelles techniques et surtout de nouvelles attitudes – elle a pu étudier les différences entres les diverses écoles. Grâce à ses observations, elle a compris ce qu’il lui restait à faire au niveau émotionnel et physique avant de pouvoir reprendre la compétition.  

Elle s’est concentrée sur la technique de combat et a abandonné le style agressif qui est souvent utilisé en lutte. Elle a découvert que la passion était un moteur qui pouvait s’enrayer sous la pression ou dans de mauvaises circonstances, alors que les compétences techniques ne lui feraient jamais défaut. De plus, acquérir de telles compétences était déjà  un travail satisfaisant en soi.

Icho possède un talent unique. Sa rapidité et sa forme athlétique sont visibles au premier coup d’œil, même pour un lutteur inexpérimenté, mais elle est surtout de plus en plus active et plus douée techniquement, ce qui ne correspond pas à l’évolution sportive habituelle des lutteurs. Les athlètes qui approchent la trentaine ont tendance à se ralentir ; ils sont plus souvent blessés et favorisent les mouvements et les prises directes pour s’économiser.

Selon Icho, qui aura trente ans en juin,  ses progrès constants sont le fruit de ses entrainements avec les hommes, qui la forcent à se concentrer sur la technique et avec qui les entrainements sont plus difficiles. Si elle soumet quotidiennement son corps à ce régime difficile, Icho est convaincue qu’elle apprendra plus vite et que son corps aura plus de facilité à apprendre de nouvelles techniques.

« Les hommes accordent plus d’importance aux détails et les prises sont plus compliquées. L’entrainement est donc difficile et c’est un travail très sérieux. »

Icho refuse de penser à la fin de sa carrière.  Il est possible qu’elle décide de continuer jusqu’aux Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo. Si elle gagnait chaque championnat jusque là, elle terminerait sa carrière avec 18 titres mondiaux et cinq médailles d’or olympiques. Mais Icho ne court pas après les titres, et ne va se mettre à rêver de légende maintenant.

« Je ne sais pas quand je mettrai un terme à ma carrière, mais je pratiquerai la lutte toute ma vie » déclare Icho. « Je suis une lutteuse, mais quand le temps sera venu de dire au revoir à la compétition et de travailler en tant que coach, je le saurai ».

Pour l’instant, Icho se concentre sur chaque match à venir.  Sans cesse à la recherche de la perfection, elle en exige toujours plus d’elle même et vise plus haut après chaque réussite.

« J’ai une image bien précise de tout ce que la lutte peut être et peut offrir. Mon but, mon seul but, est de parvenir à cette image » explique Icho. « La compétition est importante et est très enrichissante. »

« C’est seulement maintenant que je réalise que le progrès et le dépassement de soi sont ce qui me motive et me satisfait pleinement. »


 

 

 

#WrestleUlaanbaatar

#WrestleOulan-Bator inscriptions aux Championnats d'Asie

By Vinay Siwach

OULAN-BATOR, Mongolie (11 avril) -- Pour la plupart des nations participantes, les championnats d'Asie à Oulan-Bator, en Mongolie seront la première opportunité de revenir sur le tapis après une longue pause. Les championnats continentaux se dérouleront du 19 au 24 avril. Plus de 270 lutteurs auront pour objectif de devenir champion d'Asie.

En lutte libre, l'Inde et l'Iran présentent des équipes fortes avec les médaillés de Tokyo Ravi KUMAR (IND) et Bajrang PUNIA (IND) à la tête de la première équipe tandis que la seconde aura Rahman AMOUZADKHALILI (IRI), Yones EMAMICHOGHAEI (IRI), Amirhossein FIROUZPOUR (IRI) et Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI).

Kyrgyzstan et Ouzbékistan peuvent surprendre dans quelques catégories de poids. Pour le Kyrgyzstan, Ernazar AKMATALIEV (KGZ), Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ) et Uluukbek ZHODOSHBEKOV (KGZ) sont les grands noms. L'Ouzbékistan comptera sur Gulomjon ABDULLAEV (UZB), le vétéran Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB) et Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB).

Le médaillé d'argent de Rio Rei HIGUCHI (JPN), le médaillé d'argent des championnats d'Asie 2019 Minghu LIU (CHN), Deepak PUNIA (IND) et Zhiwei DENG (CHN) sont d'autres noms à garder à l'oeil.

La lutte féminine verra le retour des équipes du Japon et de Chine après six mois. Les deux nations ont concouru pour la dernière fois aux championnats du monde à Oslo. Les deux équipes avaient manqué l'édition de l'année dernière en raison de difficultés pour voyager.

Le Japon est le favori pour remporter le titre par équipe car il emmène cinq lutteuses, dont trois médaillées d'or, qui étaient présentes à Oslo. La championne du monde Akari FUJINAMI (JPN) sera la vedette de la compétition car la jeune femme de 18 ans participe à son deuxième tournoi senior. 

Les championnes du monde du Kyrgyzstan Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) et Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) essaieront de défendre leurs titres remportés à Almaty. Aiperi MEDET KYZY (KGZ) espère faire passer son titre d'argent d'Almaty à un titre d'or en 76kg.

La médaillée d'argent de Tokyo Qianyu PANG (CHN), Ningning RONG (CHN), Jia LONG (CHN), La médaillée d'argent aux championnats du monde Anshu MALIK (IND), la double championne d'Asie Sarita MOR (IND) et Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) sont d'autres histoires à suivre.

La lutte gréco-romaine sera menée par le médaillé d'argent de Tokyo Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) et l'ancien champion du monde et olympique Hyeonwoo KIM (KOR) en 77kg. 

Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI), Ayata SUZUKI (JPN), Yernur FIDAKHMETOV (KAZ) et Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) sont tous inscrits en 60kg pour faire de cette catégorie de poids une des plus serrées.

Hansu RYU (KOR) luttera en 67kg. Rustam ASSAKALOV (UZB) est monté en 97kg et luttera à après avoir remporté le titre des Ranking Series à Istanbul.

La lutte débutera par la lutte gréco-romaine mardi, suivie par la lutte féminine jeudi et la lutte libre conclura cette compétition.

Toutes les actions et les récapitulatifs seront en direct sur uww.org.

Mohammadian

Lutte libre

57kg

Têtes de série :
1. Ravi KUMAR (IND)
2. Gulomjon ABDULLAEV (UZB)
3. Almaz SMANBEKOV (KGZ)
4. Zanabazar ZANDANBUD (MGL)

Ravi KUMAR (IND)
Reza MOMENIJOUJADEH (IRI)
Rikuto ARAI (JPN)
Rakhat KALZHAN (KAZ)
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Sunggwon KIM (KOR)
Zanabazar ZANDANBUD (MGL)
Muhammad BILAL (PAK)
Ali ABURUMAILA (PLE)
Gayan KATHURANGANA (SRI)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

61kg

Têtes de série :
1. Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
2. Alibeg ALIBEGOV (BRN)
3. Akbar KURBANOV (KAZ)
4. Mangal KADYAN (IND)

Alibeg ALIBEGOV (BRN)
Mangal KADYAN (IND)
Darioush HAZRATGHOLIZADEH (IRI)
Rei HIGUCHI (JPN)
Akbar KURBANOV (KAZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Insang CHOI (KOR)
Ali ALMOHAINI (KUW)
Narankhuu NARMANDAKH (MGL)
Sampath BANDARA (SRI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Jahongirmirza TUROBOV (UZB)

65kg

Têtes de série :
1. Bajrang PUNIA (IND)
2. Alibek OSMONOV (KGZ)
3. Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
3. Haji ALI (BRN)

Haji ALI (BRN)
Bajrang PUNIA (IND)
Rahman AMOUZADKHALILI (IRI)
Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
Sanzhar DOSZHANOV (KAZ)
Alibek OSMONOV (KGZ)
Seonho YOO (KOR)
Tsogbadrakh TSEVEENSUREN (MGL)
Inayat ULLAH (PAK)
Abbos RAKHMONOV (UZB)

70kg

Têtes de série :
1. Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
2. Syrbaz TALGAT (KAZ)

Naveen NAVEEN (IND)
Mohammadmehdi YEGANEHJAFARI (IRI)
Taishi NARIKUNI (JPN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Yongseok JEONG (KOR)
Mohammed ABDULKAREEM (KUW)
Temuulen ENKHTUYA (MGL)
Begijon KULDASHEV (UZB)

74kg

Têtes de série :
1. Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
2. Islambek OROZBEKOV (KGZ)
3. Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
4. Byambadorj BAT ERDENE (MGL)

Yash TUSHIR (IND)
Yones EMAMICHOGHAEI (IRI)
Daichi TAKATANI (JPN)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Seungbong LEE (KOR)
Abdullah ABDALKAREEM (KUW)
Byambadorj BAT ERDENE (MGL)
Hong LOU (SGP)
Lakmal WIJESOORIYA (SRI)
Ikhtiyor NAVRUZOV (UZB)

79kg

Têtes de série :
1. Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
2. Ali SAVADKOUHI (IRI)
3. Zhiger ZAKIROV (KAZ)
4. Gourav BALIYAN (IND)

Gourav BALIYAN (IND)
Ali SAVADKOUHI (IRI)
Yudai TAKAHASHI (JPN)
Zhiger ZAKIROV (KAZ)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Bumgue SEO (KOR)
Abdullah HAIDAR (KUW)
Byambadorj ENKHBAYAR (MGL)
Shuhrat BOZOROV (TJK)
Jasurbek USMONOXUNOV (UZB)

86kg

Têtes de série :
1. Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
2. Deepak PUNIA (IND)
3. Gwanuk KIM (KOR)
4. Saiakbai USUPOV (KGZ)

Deepak PUNIA (IND)
Mohsen MOSTAFAVI (IRI)
Shota SHIRAI (JPN)
Azamat DAULETBEKOV (KAZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Gwanuk KIM (KOR)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Muhammad INAM (PAK)
Weng CHOW (SGP)
Bobur ISLOMOV (UZB)

92kg

Têtes de série :
1. Takuma OTSU (JPN)
2. Orgilokh DAGVADORJ (MGL)
3. Viky CHAHAR (IND)
4. Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)

Viky CHAHAR (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Takuma OTSU (JPN)
Adilet DAVLUMBAYEV (KAZ)
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Jinmyeong KIM (KOR)
Orgilokh DAGVADORJ (MGL)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg

Têtes de série :
1. Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
2. Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI)
3. Satywart KADIAN (IND)
4. Minwon SEO (KOR)

Satywart KADIAN (IND)
Mohammadhossein MOHAMMADIAN (IRI)
Takashi ISHIGURO (JPN)
Mamed IBRAGIMOV (KAZ)
Minwon SEO (KOR)
Batzul ULZIISAIKHAN (MGL)
Mukhammadrasul RAKHIMOV (UZB)

125kg

Têtes de série :
1. Anirudh KUMAR (IND)
2. Taiki YAMAMOTO (JPN)
3. Sardorbek KHOLMATOV (UZB)
4. Alisher YERGALI (KAZ)

Anirudh KUMAR (IND)
Yadollah MOHEBI (IRI)
Taiki YAMAMOTO (JPN)
Alisher YERGALI (KAZ)
Yeihyun JUNG (KGZ)
Batmagnai ENKHTUVSHIN (MGL)
Rustam ISKANDARI (TJK)
Sardorbek KHOLMATOV (UZB)

Anshu

Lutte féminine

50kg

Têtes de série :
1. Remina YOSHIMOTO (JPN)
2. Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
3. Jasmina IMMAEVA (UZB)
4. Miran CHEON (KOR)

MANISHA (IND)
Remina YOSHIMOTO (JPN)
Aigul NURALIM (KAZ)
Miran CHEON (KOR)
Namuuntsetseg TSOGT OCHIR (MGL)
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg

Têtes de série :
1. Akari FUJINAMI (JPN)
2. Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

Swati SHINDE (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Zhuldyz ESHIMOVA (KAZ)
Hyunyoung OH (KOR)
Khulan BATKHUYAG (MGL)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB)

55kg

Têtes de série :
1. Altyn SHAGAYEVA (KAZ)

Sushma SHOKEEN (IND)
Umi IMAI (JPN)
Altyn SHAGAYEVA (KAZ)
Otgonjargal GANBAATAR (MGL)
Sarbinaz JIENBAEVA (UZB)

57kg

Têtes de série :
1. Anshu MALIK (IND)
2. Nilufar RAIMOVA (KAZ)
3. Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
4. Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

Anshu MALIK (IND)
Tsugumi SAKURAI (JPN)
Nilufar RAIMOVA (KAZ)
Hyungjoo KIM (KOR)
Bolortuya KHURELKHUU (MGL)
Danielle LIM (SGP)
Shokhida AKHMEDOVA (UZB)

59kg

Têtes de série :
1. Sarita MOR (IND)
2. Shoovdor BAATARJAV (MGL)
3. Diana KAYUMOVA (KAZ)

Sarita MOR (IND)
Sara NATAMI (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Shoovdor BAATARJAV (MGL)
Dilfuza AIMBETOVA (UZB)

62kg

Têtes de série :
1. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
2. Nonoka OZAKI (JPN)
3. Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)

MANISHA (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Ayaulym KASSYMOVA (KAZ)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Hanbit LEE (KOR)
Khongorzul BOLDSAIKHAN (MGL)
Sachini SILVA (SRI)
Nabira ESENBAEVA (UZB)

65kg

Têtes de série :
1. Miwa MORIKAWA (JPN)
2. Ariukhan JUMABAEVA (UZB)
3. Dariga ABEN (KAZ)

RADHIKA (IND)
Miwa MORIKAWA (JPN)
Dariga ABEN (KAZ)
Purevsuren ULZIISAIKHAN (MGL)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB)

68kg

Têtes de série :
1. Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
2. Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
3. Azoda ESBERGENOVA (UZB)

Sonika HOODA (IND)
Naruha MATSUYUKI (JPN)
Madina BAKBERGENOVA (KAZ)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Sujin PARK (KOR)
Delgermaa ENKHSAIKHAN (MGL)
Azoda ESBERGENOVA (UZB)

72kg

Têtes de série :
1. Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
2. Davaanasan ENKH AMAR (MGL)

NIKKI (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)
Davaanasan ENKH AMAR (MGL)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB)

76kg

Têtes de série :
1. Aiperi MEDET KYZY (KGZ)

Sudesh KUMARI (IND)
Yuka KAGAMI (JPN)
Gulmaral YERKEBAYEVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Seoyeon JEONG (KOR)
Ariunjargal GANBAT (MGL)
Valentina TORENIYAZOVA (UZB)

Akzhol MAKHMUDOV

Lutte gréco-romaine

55kg

Têtes de série :
1. Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
2. Hyeokjin JEON (KOR)

Arjun HALAKURKI (IND)
Ali NOURBAKHSH (IRI)
Mostafa ALQADE (JOR)
Yu SHIOTANI (JPN)
Amangali BEKBOLATOV (KAZ)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Hyeokjin JEON (KOR)
Davaabandi MUNKH ERDENE (MGL)
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB)

60kg

Têtes de série :
1. Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
2. Gyanender DAHIYA (IND)
3. Ayata SUZUKI (JPN)
4. Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)

Gyanender DAHIYA (IND)
Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI)
Ayata SUZUKI (JPN)
Yernur FIDAKHMETOV (KAZ)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Hanjae CHUNG (KOR)
Baljinnyam TSEVEENRAVDAN (MGL)
Firuz TUKHTAEV (UZB)

63kg

Têtes de série :
1. Kensuke SHIMIZU (JPN)
2. Islomjon BAKHRAMOV (UZB)

NEERAJ (IND)
Iman KHOONMOHAMMADI (IRI)
Kensuke SHIMIZU (JPN)
Mirambek AINAGULOV (KAZ)
Tynar SHARSHENBEKOV (KGZ)
Jinseub SONG (KOR)
Baljinnyam DAMJIN (MGL)
Ahmad AL NAKDALI (SYR)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)

67kg

Têtes de série :
1. Hansu RYU (KOR)
2. Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)
3. Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)

Sachin SAHRAWAT (IND)
Shahin BADAGHIMOFRAD (IRI)
Katsuaki ENDO (JPN)
Meiirzhan SHERMAKHANBET (KAZ)
Eldiiar SATAROV (KGZ)
Hansu RYU (KOR)
Nyamdorj BATTULGA (MGL)
Mohamad FAWAZ (SYR)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)

72kg

Têtes de série :
1. Mohammad MOKHTARI (IRI)
2. Jiyeon LEE (KOR)
3. Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
4. VIKAS (IND)

VIKAS (IND)
Mohammad MOKHTARI (IRI)
Shogo TAKAHASHI (JPN)
Abylaikhan AMZEYEV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Jiyeon LEE (KOR)
Khanburged GANKHUYAG (MGL)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

77kg

Têtes de série :
1. Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
2. Kodai SAKURABA (JPN)
3. Sajan BHANWALA (IND)
4. Aram VARDANYAN (UZB)

Sajan BHANWALA (IND)
Aref HABIBOLLAHI (IRI)
Kodai SAKURABA (JPN)
Maxat YEREZHEPOV (KAZ)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Hyeonwoo KIM (KOR)
Suldkhuu OLONBAYAR (MGL)
Aram VARDANYAN (UZB)

82kg

Têtes de série :
1. Dias KALEN (KAZ)
2. Harpreet SINGH (IND)

Harpreet SINGH (IND)
Rasoul GARMSIRI (IRI)
Sultan EID (JOR)
Yuya OKAJIMA (JPN)
Dias KALEN (KAZ)
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Sejin YANG (KOR)
Batzul DAMJIN (MGL)
Jafar KHAN (QAT)
Mukhammadkodir RASULOV (UZB)

87kg

Têtes de série :
1. Nursultan TURSYNOV (KAZ)
2. Sunil KUMAR (IND)
3. Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

Sunil KUMAR (IND)
Naser ALIZADEH (IRI)
Masato SUMI (JPN)
Nursultan TURSYNOV (KAZ)
Melis AITBEKOV (KGZ)
Jinhyeok KIM (KOR)
Batbayar LUTBAYAR (MGL)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

97kg

Têtes de série :
1. Rustam ASSAKALOV (UZB)
2. Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
3. Jewoo PARK (KOR)
4. Sanzhar SERIKKAN (KAZ)

RAVI (IND)
Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI)
Takahiro TSURUDA (JPN)
Sanzhar SERIKKAN (KAZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Jewoo PARK (KOR)
Munkhbayar TSOGTBAYAR (MGL)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

130kg

Têtes de série :
1. Muminjon ABDULLAEV (UZB)
2. Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
3. Arata SONODA (JPN)
4. Minseok KIM (KOR)

PREM (IND)
Amir GHASEMIMONJEZI (IRI)
Arata SONODA (JPN)
Alimkhan SYZDYKOV (KAZ)
Roman KIM (KGZ)
Minseok KIM (KOR)
Khuderbulga DORJKHAND (MGL)
Timothy LOH (SGP)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)