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La Chine remporte le titre de meilleure équipe, le Japon s'incline

By Tim Foley

L'équipe du Japon s'est qualifiée pour les finales des Championnats Junior d'Asie samedi soir et espérait bien remporter trois médailles d'or. En fin de soirée, le pays des meilleures lutteuses du monde avait remporté trois médailles d'argent.

Les finales ont débuté avec le match à 48 kg, ou Chihiro SAWADA (JPN) semblait dominer Jiang ZHU (CHN) jusqu'en fin de seconde période. Mais la chinoise a redoublé ses attaques et a réussi à égaliser, avant de marquer deux points supplémentaires et de remporter la rencontre 4-2.

Les deux pays se sont à nouveau affronté à 55 kg lorsque Jing LIANG (CHN) s'est mesurée à Tomoha UCHIJO (JPN). Les deux lutteuses ont échangé les attaques jusqu'à e que Liang ne renverse son adversaire et offre à son pays la deuxième médaille d'or de la soirée.

Le Japon avait une dernière opportunité de remporter l'or. Misuzu ENOMOTO a affronté Aina TEMIRTASSOVA (KAZ). La japonaise a réussi a contrer les attaques de son adversaire en première période mais n'a pas pu prendre la main en fin de match.. Temirtassova a gagné 5-3 et privé le Japon du plaisir de monter sur les marches du podium.

Tsetsegbayar BYAMBADORJ (MGL) a gagné à 72 kg face à Chuchu YAN (CHN) par forfait.

Le Chine a remporté le titre d'équipe avec 73 points. Le Japon est deuxième avec 56 et l'Inde troisième avec 52 points.

La Mongolie brille en finale de lutte libre

Ils faisaient peut-être partie des compétiteurs les moins connus, mais Nasanbuyan NARMANDAKH (MGL) et Darkhan KALKENOV (KAZ) ont offert à leurs fans un match grandiose lors de la finale à 50 kg samedi à Taichung. Le duo a marqué plus de 30 points durant ce qui a été le match le plus énergique et intéressant de l'année. Après six minutes d'attaques variées, c'est Narmandakh qui l'a emporté sur le score de 17-13.

A 120 kg, Khasanboy RAKHIMOV (UZB) a affirmé sa position de meilleur lutteur du monde en battant Lkhagvagerel MUNKHTUR en trente secondes. Le lutteur est attendu aux Championnats du Monde Junior de Finlande en aout.

#WomensWrestling

Mariya Stadnik, en quête d'or olympique, confirme sa participation aux Jeux de Paris 2024

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 10 janvier) – Mariya STADNIK (AZE) a officiellement mis un terme aux rumeurs comme quoi elle serait prête de ranger ses chaussons de lutte en déclarant à United World Wrestling qu'elle continuera de lutter jusqu'aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Plusieurs annonces de retraites ont suivi les Jeux Olympiques de Tokyo et il fut considéré comme acquis par beaucoup que Stadnik, âgée de 33 ans et mère de deux enfants, mettrait un terme à sa carrière après sa médaille de bronze des JO de Tokyo – sa quatrième médaille olympique en autant de participations. Mais la neuf fois championne d'Europe (sept championnats et deux Jeux Européens) a étouffé les spéculations, déclarant qu'elle croit toujours en son potentiel et qu'elle maintient une passion dévorante pour la discipline.

“Je crois que tant que j'ai le désir de lutter, je dois exploiter tout mon potentiel,” a-t-elle commenté. “J'ai pris cette décision de continuer de lutter dès mon retour [de  Tokyo] chez moi. Tous les membres de ma famille et mes amis croient beaucoup en moi. Mon fils veux que je continue parce qu'il pense que je suis très forte.”

Stadnik, qui a obtenu un total de dix médailles mondiales et olympique et n'a concédé qu'autant de défaites depuis ses débuts au niveau senior lors du Grand Prix Golden de Bakou en 2008, est, avec Kaori ICHO (JPN) et Saori YOSHIDA (JPN), l'une des trois seules femmes de l'histoire des Jeux qui ont remporté quatre médailles olympiques.

Au cas où elle atteindrait le podium à Paris, elle deviendra la première lutteuse de l'histoire, hommes et femmes confondus, à remporter cinq médailles olympiques. De plus, si elle décroche cette médaille d'or depuis longtemps attendue, elle sera alors - et de loin - la championne olympique la plus âgée de l''histoire de la lutte féminine.

Icho, championne olympique à Rio à l'âge de 32 ans et deux mois, détient le record actuel. Stadnik aura, lors des Jeux de Paris, 35 ans et huit mois.

“J'adorerais avoir cinq médailles olympiques. Chaque médaille est une partie de l'histoire de ma vie ; c'est une partie de ma route. Il y a cinq anneaux olympiques, alors obtenir cinq médailles écrirait l'histoire."

Mais Stadnik, médaillée de bronze à Pékin et d'argent à Londres et à Rio, comprend que pour maintenir sa supériorité à son âge, elle doit écouter son corps et ne peut plus concourir autant qu'elle en avait l'habitude.

“Participer à quatre ou cinq tounois par année est parfait pour moi,” dit-elle. “Le seul problème qui puisse survenir avant d'aller à Paris est que j'ignore comment mon corps réagira à l'entraînement. J'ai quelque expérience que je dois utiliser correctement afin de compenser cette énergie que j'avais à 20 ans.”

Pour cette même raison, la championne du monde 2019 avait déjà limité sa participation aux compétitions dans le passé. En 2019 et 2021, elle n'a pris part qu'à deux compétitions chaque année, pour garder un corps sain et réduire les processus de perte de poids avant les compétitions. Bien qu'elle n'ait pas dit où elle montera sur les tapis la prochaine fois, elle est attendue au championnat d'Europe 2022 de Budapest en Hongrie, du 28 mars au 3 avril prochain.

Stadnik en résumé :
Jeux Olympiques : ????
Championnats du Monde :??????
Championnats d'Europe : ???????
Jeux Européens : ??