Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#WrestlePontevedra

Championnat du Monde des U23 : les inscriptions

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (le 6 octobre) -- Il est l'heure du dernier championnat du monde de l'année, celui des U23, qui se déroulera à Pontevedra, ville côtière de l'est de l'Espagne du 17 au 23 octobre prochain.

Le niveau senior compte en tout 15 championnats du monde.

Comme d'habitude, le Japon envoie une délégation féminine de premier rang, avec à sa tête la championne olympique et championne du monde Yui SUSAKI (JPN), avec les jeunes et stupéfiantes Akari FUJINAMI (JPN), Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN).

Amit ELOR (USA), récemment couronnée championne du monde à Belgrade, sera sur les rangs pour son troisième titre mondial de l'année après celui des U20 et le senior.

En lutte gréco-romaine, l'ancien champion du monde Malkhas AMOYAN (ARM) mènera son pays, l'Arménie, après une médaille de bronze obtenue à Belgrade.

L'Iran est emmenée par le champion du monde 2021 des 130kg Aliakbar YOUSOFI (IRI). L'équipe compte également Poya DAD MARZ (IRI), Seyed SOHRABI (IRI) et Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) entre autres.

L'iran espère réinsuffler un peu de fierté dans ses rangs après un championnat du monde désastreux, conclu sans médaille d'or.

La compétition de lutte libre verra s'affrontera les puissantes équipes des Etats-Unis, de l'Iran, de l'Arménie, du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan.

Arsen HARUTYUNYAN (ARM)Arsen HARUTYUNYAN (ARM) défendra son titre des 61kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

Lutte libre

57kg
Tadeu De DEUS (ANG)
Manvel KHNDZRTSYAN (ARM)
Tofig ALIYEV (AZE)
Logan SLOAN (CAN)
Diego ZULUAGA CUEVAS (COL)
Adrian LOPEZ GOMEZ (ESP)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Aman SEHRAWAT (IND)
Ahmad MOHAMMADNEZHADJAVAN (IRI)
Toshiya ABE (JPN)
Daulet TEMIRZHANOV (KAZ)
Bekzat ALMAZ UULU (KGZ)
Demian LIUTCANOV (MDA)
Munkh BATKHUYAG (MGL)
Rodrigo GANEGODAGE (SRI)
Thomas EPP (SUI)
Ahmet DUMAN (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)
Vitali ARUJAU (USA)

61kg
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Stilyan ILIEV (BUL)
Jason LUNEAU (CAN)
Elkin ESPANA SANTA (COL)
Yousef EISSA (EGY)
Adam BIBOULATOV (FRA)
Ramaz TURMANIDZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Akash DAHIYA (IND)
Armin HABIBZADEH (IRI)
Kodai OGAWA (JPN)
Assyl AITAKYN (KAZ)
Taiyrbek ZHUMASHBEK UULU (KGZ)
Joseph SILVA (PUR)
Matheesha SAMARADIVAKARA (SRI)
Nils LEUTERT (SUI)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)
Aaron NAGAO (USA)

65kg
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Ayub MUSAEV (BEL)
Ivan BADAVROV (BUL)
Daniel COLES (CAN)
Felipe FERRUSOLA MILLA (ESP)
Said HOSSEINI (FIN)
Khamzat ARSAMERZOUEV (FRA)
Ross CONNELLY (GBR)
Gia UGRELIDZE (GEO)
Leon GERSTENBERGER (GER)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Anuj KUMAR (IND)
Kian MAHMOUD (IRI)
Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Ikromzhon KHADZHIMURODOV (KGZ)
Leomid COLESNIC (MDA)
Ganbayar NAMSRAI (MGL)
Samuel ALVAREZ (PUR)
Gunawardana KANKANAMLAGE (SRI)
Dominik LARITZ (SUI)
Gurbanmuhammet CHARYYEV (TKM)
Cavit ACAR (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
John DIAKOMIHALIS (USA)
Aseel AL MAKTARI (YEM)

70kg
Arman ANDREASYAN (ARM)
Kanan HEYBATOV (AZE)
Muhammad ABDURACHMANOV (BEL)
Emmanuel OLAPADE (CAN)
Jorge GATICA HINRICKSEN (CHI)
Ramon GERSAK PEREZ (ESP)
Marwane YEZZA (FRA)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Parvinder NAIN (IND)
Amirmohammad YAZDANI (IRI)
Aliakbar FAZLIKHALILI (IRI)
Gianluca COLETTI (ITA)
Kota TAKAHASHI (JPN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Tugsjargal ERDENEBAT (MGL)
Stefan COMAN (ROU)
Waththa WADUGE (SRI)
Tobias PORTMANN (SUI)
Hojamuhammed IBRAGIMOV (TKM)
Omer CAYIR (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)
Yahya THOMAS (USA)
Saddam ALHADA (YEM)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Dimitar ANGELOV (BUL)
Patrik LEDER (CAN)
Jhoan SERNA RODRIGUEZ (COL)
Mohamed EL KARCHOUCH (ESP)
Temuri BERUASHVILI (GEO)
Richard SCHROEDER (GER)
Christos CHRISTOFORIDIS (GRE)
Sagar JAGLAN (IND)
Mohmmadsadegh FIROUZPOUR (IRI)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Luca FINIZIO (ITA)
Yuto FUKADA (JPN)
Yerkhan BEXULTANOV (KAZ)
Alinur TAKIROV (KGZ)
Vasile DIACON (MDA)
Diego SANDOVAL (MEX)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Jean STE MARIE (MRI)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Sonny SANTIAGO (PUR)
Krisztian BIRO (ROU)
Palamure PALAMURE ARACHCHILAGE (SRI)
Atamyrat CHARLYYEV (TKM)
Ismet CIFTCI (TUR)
Vadym KURYLENKO (UKR)
David CARR (USA)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Oktay HASAN (BUL)
Adam THOMSON (CAN)
Gabriel IGLESIAS (ESP)
Erik REINBOK (EST)
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Zsombor NAGY (HUN)
CHANDERMOHAN (IND)
Sobhan YARI (IRI)
Ilan BONDAR (ISR)
Kosuke YAMAKURA (JPN)
Daulet YERGESH (KAZ)
Mukhammad ABDULLAEV (KGZ)
Stanislav NOVAC (MDA)
Miguel ORNELAS (MEX)
Ernest DOROSZ (POL)
Tony NEGRON (PUR)
Divan ILANDARI PEDIGE (SRI)
Tanguy DARBELLAY (SUI)
Soltan BEGENJOV (TKM)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Valentyn BABII (UKR)
Carter STAROCCI (USA)

86kg
Knyaz IBOYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Hunter LEE (CAN)
Jaime GARCIA (ESP)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Evsem SHVELIDZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Cesar UBICO ESTRADA (GUA)
Jointy KUMAR (IND)
Sajjad GHOLAMI (IRI)
Chengiz SOLTANOV SOLTANLI (ISR)
Mattia NASELLO (ITA)
Tatsuya SHIRAI (JPN)
Maksat SATYBALDY (KAZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Ivan ICHIZLI (MDA)
Cezary SADOWSKI (POL)
Jairo RIVERA (PUR)
Edward LESSING (RSA)
Emre CIFTCI (TUR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)
Trent HIDLAY (USA)
Steven RODRIGUEZ (VEN)

92kg
Sergey SARGSYAN (ARM)
Ilia HRISTOV (BUL)
Tejvir BOAL (CAN)
Aimar ALZON (ESP)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Miriani MAISURADZE (GEO)
Johannes MAYER (GER)
Gkivi BLIATZE (GRE)
Krisztian ANGYAL (HUN)
Parveen KUMAR (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Hikaru ABE (JPN)
Rizabek AITMUKHAN (KAZ)
Baisal KUBATOV (KGZ)
Osmans DZASEZEVS (LAT)
Ion DEMIAN (MDA)
Machiel GROBLER (RSA)
Palliya GURUNNANSELAGE DON (SRI)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Denys SAHALIUK (UKR)
Jacob CARDENAS (USA)

97kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Thomas BARNS (AUS)
Islam ILYASOV (AZE)
Callum KNOX (CAN)
Riveri MTSITURI (GEO)
Ertugrul AGCA (GER)
Richard VEGH (HUN)
Sahil AHLAWAT (IND)
Amirali AZARPIRA (IRI)
Hibiki ITO (JPN)
Yunus GAFUROV (KAZ)
Radu LEFTER (MDA)
Nicolaas DE LANGE (RSA)
Shatlyk HEMELYAYEV (TKM)
Mucahit CELIK (TUR)
Vasyl SOVA (UKR)
Tanner SLOAN (USA)

125kg
Vakhit GALAYEV (AZE)
Georgi IVANOV (BUL)
Jackson SERNA (CAN)
Carlos ACEBRON (ESP)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Azamat KHOSONOV (GRE)
Milan KORCSOG (HUN)
Anirudh KUMAR (IND)
Amirreza MASOUMI (IRI)
Lior ALTSHULER (ISR)
Kai SHUTTO (JPN)
Alisher YERGALI (KAZ)
Zyyamuhammet SAPAROV (TKM)
Adil MISIRCI (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)
Anthony CASSIOPPI (USA)

Aliakbar YOUSOFI (IRI)Aliakbar YOUSOFI (IRI), champion du monde en 2021, mène l'équipe iranienne de lutte gréco-romaine (Photo : UWW / Martin Gabor)

Lutte gréco-romaine

55kg
Nihad GULUZADE (AZE)
James CASTANO (ESP)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
LALIT (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Ken MATSUI (JPN)
Nurzat KABDYRAKHIMOV (KAZ)
Taalaibek BEISHENBEK UULU (KGZ)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Abduvali RAHIMBAYEV (TKM)
Ahmet TASKINOGLU (TUR)
Mykola HAVRYCHKIN (UKR)
Camden RUSSELL (USA)

60kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Borislav KIRILOV (BUL)
Ronaldo SANCHEZ (COL)
Aser EBRO (ESP)
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO)
Georgios SCARPELLO (GER)
Sumit DALAL (IND)
Omid ARAMI (IRI)
Melkamu FETENE (ISR)
Kaito INABA (JPN)
Olzhas SULTAN (KAZ)
Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Romio GOLIATH (NAM)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Arslanbek ZAKIRBAYEV (TKM)
Jui HUANG (TPE)
Kerem KAMAL (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)
Phillip MOOMEY (USA)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Ahmed BAGHDOUDA (EGY)
Andy JUAN (ESP)
Tino OJALA (FIN)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
VINAY (IND)
Iman Khoon MOHAMMADI (IRI)
Abere FETENE (ISR)
Andrea SETTI (ITA)
Ryuto IKEDA (JPN)
Yerzhet ZHARLYKASSYN (KAZ)
Ermek KANYBEK UULU (KGZ)
Azatjan ACHILOV (TKM)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)
Mason CARZINO HARTSHORN (USA)
Yonaiker MARTINEZ (VEN)

67kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Ivo ILIEV (BUL)
Julian HORTA (COL)
Elmer MATTILA (FIN)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Krisztian VANCZA (HUN)
ASHU (IND)
Seyed SOHRABI (IRI)
Kyotaro SOGABE (JPN)
Almatbek AMANBEK (KAZ)
Amanat SAMAT UULU (KGZ)
Vilius SAVICKAS (LTU)
Alexei HAHLOVSCHI (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Niklas OEHLEN (SWE)
Begmyrat NOBATOV (TKM)
Ramazan AKTAS (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)
Peyton OMANIA (USA)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Gurban GURBANOV (AZE)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Marcos SANCHEZ (ESP)
Randel UIBO (EST)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Samuel BELLSCHEIDT (GER)
Jose VARELA (GUA)
VIKAS (IND)
Amir ABDI (IRI)
Daigo KOBAYASHI (JPN)
Yerassyl NURBOSSYNOV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Eimantas VILIMAS (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Edsson OLMOS (MEX)
Kamil CZARNECKI (POL)
Miru OLSSON (SWE)
Muhammetnazar JUMAYEV (TKM)
Omer DOGAN (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)
Benjamin PEAK (USA)

77kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Emad ABOUELATTA (EGY)
Junior BENITEZ (ESP)
Edvin KIN (EST)
Akseli YLI HANNUKSELA (FIN)
Davit SOLOGASHVILI (GEO)
Idris IBAEV (GER)
Attila TOESMAGI (HUN)
Sajan BHANWALA (IND)
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Nao KUSAKA (JPN)
Rassul ZHUNIS (KAZ)
Akylbek TALANTBEKOV (KGZ)
Aistis LIAUGMINAS (LTU)
Alexandrin GUTU (MDA)
Emmanuel BENITEZ (MEX)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Lamjed MAAFI (TUN)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Dmytro VASETSKYI (UKR)
Britton HOLMES (USA)
Daniel BELLO (VEN)

82kg
Jones MABUNGU (ANG)
Gagik HAKOBYAN (ARM)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Karlo KODRIC (CRO)
Jose ESTEVEZ (ESP)
Ranet KALJOLA (EST)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Erik LOESER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Peter DOEMOEK (HUN)
Rohit DAHIYA (IND)
Alireza MOHMADIPIANI (IRI)
Tesshin HIGUCHI (JPN)
Temirkhan BAIGANIN (KAZ)
Beksultan NAZARBAEV (KGZ)
Semion BREKKELI (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Adam GARDZIOLA (POL)
Mats AHLGREN (SWE)
Toyly ORAZOV (TKM)
Ali HUNC (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)
Tyler CUNNINGHAM (USA)

87kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Zahari ZASHEV (BUL)
Filip SMETKO (CRO)
Andreas VAELIS (EST)
Beka MELELASHVILI (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Sunil KUMAR (IND)
Abolfazl CHOUBANI (IRI)
Satoki MUKAI (JPN)
Maksat SAILAU (KAZ)
Azat SALIDINOV (KGZ)
Erick BARROSO (MEX)
Marcel STERKENBURG (NED)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Christian ZEMP (SUI)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)
Michial FOY (USA)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUT)
Igor ALVES (BRA)
Sami SAMRA (EGY)
Jose FERRANDIZ (ESP)
Richard KARELSON (EST)
Loic SAMEN (FRA)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Anton VIEWEG (GER)
Apostolos TSIOVOLOS (GRE)
Alex SZOKE (HUN)
NITESH (IND)
Ali ABEDIDARZI (IRI)
Yuri NAKAZATO (JPN)
Islam UMAYEV (KAZ)
Mindaugas VENCKAITIS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Ionut GOSA (ROU)
Luka KATIC (SRB)
Aybegshazada KURRAYEV (TKM)
Mustafa OLGUN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)
Nicholas BOYKIN (USA)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Marcel ALBINI (CZE)
Geronimo CAMARA (ESP)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz VITEK (HUN)
PARVESH (IND)
Aliakbar YOUSOFI (IRI)
Marin NISHIMURA (JPN)
Damir ZUPAROV (KAZ)
Paul MORALES (MEX)
Tomasz WAWRZYNCZYK (POL)
Jonovan SMITH (PUR)
Fatih BOZKURT (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)
Cohlton SCHULTZ (USA)

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) prendra part à son premier championnat du monde des U23 (Photo : UWW / Kostadin Andonov)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Samantha ROMANO (CAN)
Nada MOHAMED (EGY)
Maria CAZALLA (ESP)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Lisa ERSEL (GER)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Ankush PANGHAL (IND)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Yui SUSAKI (JPN)
Maral TANGIRBERGENOVA (KAZ)
Jekaterina JERMALONOKA (LAT)
Maria LEORDA (MDA)
Munkhgerel MUNKHBAT (MGL)
Christianah OGUNSANYA (NGR)
Amanda TOMCZYK (POL)
Stefania PRICEPUTU (ROU)
Svenja JUNGO (SUI)
Yung LIN (TPE)
Sarra HAMDI (TUN)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Aida KERYMOVA (UKR)
Nyla VALENCIA (USA)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Taylor MCPHERSON (CAN)
Javiera ORTEGA (CHI)
Lucia YEPEZ (ECU)
Carla JAUME (ESP)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Aikaterini VEKRI (GRE)
Antim PANGHAL (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Ellada MAKHYADDINOVA (KAZ)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Sandra ESCAMILLA (MEX)
Beatrice FERENT (ROU)
Keshani MADURAVALAGE (SRI)
Meng HSIEH (TPE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Felicity TAYLOR (USA)
Mariana ROJAS (VEN)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Virginie KAZE GASCON (CAN)
Tatiana HURTADO (COL)
Laura GOMEZ (ESP)
Erika BOGNAR (HUN)
AARTI (IND)
Moe KIYOOKA (JPN)
Zeinep BAYANOVA (KAZ)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Otgontuya BAYANMUNKH (MGL)
Mercy ADEKUOROYE (NGR)
Andreea ANA (ROU)
Fernando PORUTHOTAGE (SRI)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)
Alisha HOWK (USA)

57kg
Sezen BELBEROVA (BUL)
Kirti SAXENA (CAN)
Maria BAEZ (ESP)
Celeste SION (FRA)
Tamara DOLLAK (HUN)
SITO (IND)
Sae NANJO (JPN)
Laura ALMAGANBETOVA (KAZ)
Grecia BERNAL (MEX)
Esther KOLAWOLE (NGR)
Othelie HOEIE (NOR)
Patrycja GIL (POL)
Georgiana LIRCA (ROU)
Siwar BOUSETA (TUN)
Melda DERNEKCI (TUR)
Alina HRUSHYNA (UKR)
Alexandra HEDRICK (USA)

59kg
Welvina VEMBA (ANG)
Zhala ALIYEVA (AZE)
Fatme SHABAN (BUL)
Katherine RENTERIA (COL)
Maria RAMOS (ESP)
Gaelle RUIZ (FRA)
Anne NUERNBERGER (GER)
Nikolett SZABO (HUN)
Mansi AHLAWAT (IND)
Himeka TOKUHARA (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Ramina MAMEDOVA (LAT)
Ameyalli JESSEL (MEX)
Magdalena GLODEK (POL)
Karoline ORTIZ (PUR)
Ana PUIU (ROU)
Evelina HULTHEN (SWE)
Ebru DAGBASI (TUR)
Solomiia VYNNYK (UKR)
Lexie BASHAM (USA)

62kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Ana GODINEZ (CAN)
Iva GERIC (CRO)
Viktoria VESSO (EST)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Anna SZEL (HUN)
SHAFALI (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Paulina DANISZ (POL)
Anna FABIAN (SRB)
Hsin PAI (TPE)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Iryna BONDAR (UKR)
Alexandria LILES (USA)
Astrid MONTERO (VEN)

65kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Aleah NICKEL (CAN)
Nerea PAMPIN (ESP)
Iris THIEBAUX (FRA)
BHATERI (IND)
Elena ESPOSITO (ITA)
Miwa MORIKAWA (JPN)
Dariga ABEN (KAZ)
Asli DEMIR (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)
Emma BRUNTIL (USA)

68kg
Meiriele CHARAMBA SANTOS HORA (BRA)
Katie MULKAY (CAN)
Marta OJEDA (ESP)
Noémi SZABADOS (HUN)
ARJU (IND)
Naruha MATSUYUKI (JPN)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Zuzanna WOLCZYNSKA (POL)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Tindra SJOEBERG (SWE)
Nesrin BAS (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)
Sienna RAMIREZ (USA)

72kg
Brianna FRASER (CAN)
Maria CEBALLOS (COL)
Kendra DACHER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Reetika HOODA (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Alexandra ZAITSEVA (KAZ)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Maria NITU (ROU)
Nazar BATIR (TUR)
Iryna ZABLOTSKA (UKR)
Amit ELOR (USA)

76kg
Amelia FRISBEE (CAN)
Tatiana RENTERIA (COL)
Carla LERA (ESP)
PRIYANKA (IND)
Yasuha MATSUYUKI (JPN)
Inkara ZHANATAYEVA (KAZ)
Luz HERNANDEZ (MEX)
Sarnai BAYARBAATAR (MGL)
Marion BYE (NOR)
Daniela TKACHUK (POL)
Hui CHANG (TPE)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)
Dymond GUILFORD (USA)