Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#WrestleBelgrade

Les demi-finales Jour 3 des Championnats du monde

By Ken Marantz & Vinay Siwach

BELGRADE, Serbie (12Septembre) -- Plus de lutte à venir alors que les Championnats du monde entrent dans la troisième journée à Belgrade. La lutte féminine débute également avec les 55kg et 62kg. Les deux dernières catégories gréco-romaines seront en action.

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14:09: Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) connaît son deuxième match difficile de la session, mais réussit à en faire assez pour battre la médaillée d'argent européenne Luisa NIEMESCH (GER) 4-0 et accéder aux demi-finales des 62 kg femmes. Tynybekova gagne un point d'activité pouis ajoute un stepout et un takedown tardif. Pourtant, elle ressemble à peine à la lutteuse qui a remporté l'or à Oslo; peut-être ne s'est-elle pas suffisamment remise de la blessure à la cheville qu'elle a subie en perdant la finale des Championnats d'Asie en avril face à Ozaki ?

14:05: La médaillée d'argent de retour Kayla MIRACLE (USA) a battu Tetiana OMLECHENKO (AZE) avec une victoire 6-1 en quart de finale chez les 62kg.

14:03: Ana GODINEZ (CAN) s'accroche pour une victoire 4-1 sur Lais NUNES (BRA) après avoir obtenu un takedown dans la période d'activité et un stepout. Elle passe en demi-finale des 62 kg.

14:01: Clignez des yeux et vous l'avez manqué. Nonoka OZAKI (JPN), médaillée de bronze aux championnats du monde 2021, n'a eu besoin que de 36 secondes pour battre Ilona PROKOPEVNIUK (UKR), en obtenant un takedown et en bloquant les chevilles, puis quatre rolls rapides et c'était fini pour un tombé technique 10-0.

13:57: Jacarra WINCHESTER (USA) reste sur la bonne voie pour regagner le titre féminin des 55 kg qu'elle a remporté en 2019 alors qu'elle a tenu le coup pour une victoire 4-2 en quart de finale sur Roksana ZASINA (POL). Winchester marque un takedown en première période, puis ajoute un stepout et un point au chronomètre dans la seconde.

13:56: La championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN) s'est imposée 6-0 face à Mengyu XIE (CHN) pour se qualifier pour les demi-finales des 55 kg féminins et tenter de décrocher le troisième titre mondial de sa carrière. Shidochi marque un takedown dans la première période et deux dans la seconde, elle reste invaincue dans le tournoi..

13:52: A 32 secondes de la fin, Karla GODINEZ (CAN) mène 2-1 contre la championne d'Europe Andreea ANA (ROU) avec les trois points d'inactivité. Mais Godinez passera en demi-finale des 55 kg.

13:50: Chez les femmes en 55kg, la star montante Oleksandra KHOMENETES (UKR) avec un quatre-points pour mener 6-3 contre Sushma SHOKEEN (IND) avant d'ajouter un autre takedown et un roll pour faire 10-3. Elle abandonne un takedown mais remporte une victoire 10-5 et une place en demi-finale.

13:44: Le quadruple médaillé asiatique Muminjon ABDULLAEV (UZB) obtient un headlock de 4 points en deuxième période qui lui donne une victoire 5-2 en quarts de finale de la Greco 130kg sur le médaillé d'argent européen Danila SOTNIKOV (ITA).

13:41: Oskar MARVIK (NOR) mène 1-0 contre Mantas KNYSTAUTAS (LTU) mais ne demande pas la position de par terre. Knystautas prend l'avantage lorsque Marvik est appelé pour passivité dans la deuxième période. Il roule Marvik deux fois pour une avance de 5-1. Il gagne le quart de finale et luttera en demi-finale des 130kg.

13:40: Le champion du monde U23 Amin MIRZAZADEH (IRI) contre le médaillé d'argent olympique Iakobi KAJAIA (GEO) qui prend le premier avantage avec la position par terre. Mais Kajaia ne parvient pas à prendre l'avantage. Dans la deuxième période, Mirzazadeh avec une avance de 1-1 sur les critères. A 1:20 de la fin, Kajaia obtient à nouveau la position par terre mais ne parvient pas à obtenir de tour. Mirzazadeh luttera dans la demi-finale des 130 kg.

13:39: Riza KAYAALP (TUR) se hisse en demi-finale de Greco 130kg en dominant Alin ALEXUC CIURARIU (ROU) avec un tombé technique 8-0 en 2:17. Après trois stepouts, Kayaalp obtient un point de passivité et la position haute en par terre. Deux rolls au ralenti plus tard et c'est fini pour le Roumain.

13:33: Le double champion du monde Kenichiro FUMITA (JPN) l'emporte dans un quart de finale Greco 60kg litigieux avec Kerem KAMAL (TUR) qui a été rempli de défis et d'avertissements. Fumita résiste à la pression après avoir été mis deux fois en bas de par terre, et marque un takedown à la dernière seconde pour une victoire de 6-3.

13:26: Edmond NAZARYAN (BUL), 20 ans, tenant l'avantage sur critères après que chacun a reçu un point de passivité, obtient un stepout en deuxième période pour remporter une victoire 2-1 sur Murad MAMMADOV (AZE), médaillé de bronze de 2021, et gagner une place en demi-finale des 60kg.

13:24: Aidos SULTANGALI (KAZ) renverse une position de par terre pour marquer un takedown et mener 2-1 contre Liguo CAO (CHN). Il obtient ensuite le par terre avant de s'assurer une victoire 7-1.

13:18: Le médaillé d'argent de retour Zholoman SHARSHENBEKOV (KGZ) avec le tirage au sort contre Ildar HAFIZOV (USA) et assure la chute dans les quarts de finale des 60 kg.

13:10: La médaillée d'argent des championnats du monde 2021 Kayla MIRACLE (USA) est menée 6-5 par Xiaojuan LUO (CHN) dans leur match féminin des 62kg, mais revient avec un cradle pour 2 points, avec une pénalité de 2 points en plus. A partir de là, c'est tout Miracle, qui marque un plaquage à 4 points, puis termine le match contre Luo, épuisée, avec un takedown et un roll pour une victoire de 17-6.

12:59: Dans un affrontement entre les médaillés d'or de 2021, le champion en titre Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) tient à peine le coup pour vaincre la titliste des 59 kg Bilyana DUDOVA (BUL) 3-2 pour une place en quart de finale des 62 kg. En première période, Tynybekova marque un stepout avec une seconde restante. Dans la seconde, elle monte 3-0 avec un single-leg takedown. Dudova met la pression et marque un stepout avec 1:01 à jouer. Dans les dernières secondes, elle entre dans un double leg, mais ne peut pas le terminer et n'obtient qu'un autre stepout.

12:57: La championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN) présente une impressionnante démonstration de double-leg takedowns alors qu'elle se qualifie pour les quarts de finale des 55 kg femmes avec une chute technique de 10-0 en 2:44 sur Marina SEDNEVA (KAZ).

12:54: La médaillée de bronze de retour Nonoka OZAKI (JPN) s'échauffe avec un tombé de 54 secondes sur Anna SZEL (HUN). Elle affrontera la championne d'Europe Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) en quart de finale.

12:48: Sur Mat D, Sonam MALIK (IND) lutte contre la championne du monde U23 Ana GODINEZ (CAN). Malik avec un stepout et Godinez a été pénalisé pour passivité. Malik mène 2-0 à la pause. En deuxième période, une activité sur Malik et elle échoue à marquer dans les 30 secondes. Godinez tire pour les jambes et obtient le takedown et un lleg lace pour mener 5-2. Un takedown tardif et une victoire 7-2 pour Godinez

12:45: La championne d'Europe Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) avec une énorme chute sur Yagmur CAKMAK (TUR) en 62kg. Elle a utilisé un cradle pour obtenir la chute.

12:44: La superstar Riza KAYAALP (TUR), à la recherche de son cinquième titre mondial et le premier depuis 2019, commence par une victoire 5-1 en Greco 130 kg contre Oleksandr CHERNETSKYY (UKR) pour se qualifier pour les quarts de finale.

12:40: Sur le tapis A, la championne d'Asie 2019 Mengyu XIE (CHN) a cédé le takedown à la médaillée d'argent des championnats du monde 2021 Nina HEMMER (GER) à 32 secondes de la fin du combat, avant de revenir avec un double takedown à 7 secondes de la fin pour une victoire 6-4 chez les 55 kg.

12:30: Oleksandra KHOMENETS (UKR) a survécu à une tentative de pin de Mariana DRAGUTAN (MDA) et s'est ralliée pour marquer des points à volonté pour gagner 13-6 contre Dragutan

12:21: Aidos SULTANGALI (KAZ) utilise un headlock inversée pour sécuriser une chute sur Gevorg GHARIBYAN (ARM) et se qualifier pour les quarts de finale de Greco 60kg.

12:20: Oskar MARVIK (NOR), médaillé de bronze il y a un an à Oslo, prouve trop pour le double médaillé mondial junior Cohlton SCHULTZ (USA), remportant une victoire 5-0 pour se qualifier pour les quarts de finale de la Greco 130kg.

12:05: Tserenchimed SUKHEE (MGL), championne du monde 2014 et médaillée d'argent l'année suivante, perd follement en 62kg femmes face à Xiaojuan LUO (CHN). Sukhee a mené 7-6 dans les 20 dernières secondes lorsqu'elle a pris Luo dans le dos, seulement pour que la Chinoise la renversent avec : 04 à jouer et remporte une victoire de 9-8.

11:50: La médaillée de bronze mondiale U23 2021 Anna SZEL (HUN) assure la chute contre Hanbit LEE (KOR) chez les femmes en 62 kg. Cela lui vaut un affrontement en huitièmes de finale avec la puissante Nonoka OZAKI (JPN).

11:45: Bilyana DUDOVA (BUL), la championne du monde 2021 chez les femmes en 59 kg qui est passée au poids olympique de 62 kg, marque un go-behind takedown avec :36 restants et ajoute une exposition cross-face pour vaincre Ameline DOUARRE (FRA) 5- 1.

11:45: La championne olympique Mayu SHIDOCHI (JPN) fait son retour à la compétition internationale depuis sa médaille d'or à Tokyo. Luttant contre Elvira KAMALOGLU (TUR) dans la qualification des 55kg, Shidochi avec deux attaques single leg pour mener 4-0 avant un takedown pour faire 6-0 à la pause. Elle commence la deuxième période avec un autre takedown, et termine le combat 10-0 à deux minutes de la fin.

11:40: Le médaillé de bronze européen Dariusz VITEK (HUN) obtient la chute en 130 kg lorsque le médaillé de bronze mondial 2018 Minseok KIM (KOR), mené 5-0, tente un back drop désespéré mais est arrêté sur son retour gagné.

11:30: La double championne du monde U17 et médaille d'argent du monde U20 Sonam MALIK (IND) le planifie extrêmement bien avec une activité en première période et un ralentissement en seconde. Elle s'impose 8-0 face à Ayaulym KASSYMOVA (KAZ).

11:14: Rabby KILANDI (COD) est entré dans l'histoire lorsqu'il a décroché la toute première victoire en Greco d'un lutteur de la République démocratique du Congo lors d'un championnat du monde, s'imposant 11-9 contre Viktor PETRYK (UKR) en 60 kg. Kilandi, médaillé de bronze africain en 55 kg (il s'est également classé cinquième en style libre !), a obtenu les points gagnants avec un compteur de 4 points sur un bear hug à la fin de la deuxième période. 

11:13: Lors du premier match vedette de la session, le champion d'Europe Kerem KAMAL (TUR) a battu l'ancien champion d'Asie des 55 kg Ilkhom BAKHROMOV (UZB) par une chute technique 9-0. Il affrontera ensuite Mohsen Nejad.

11:09: Le champion du monde U23 Amin MIRZAZADEH (IRI) avec une victoire 5-0 sur Alimkhan SYZDYKOV (KAZ). Mirzazadeh a battu le champion du monde Aliakbar YOUSIFI (IRI) lors des essais pour gagner sa place dans l'équipe nationale

11:05: Tout comme Mohsen Nejad sur le tapis adjacent, le champion d'Asie 2021 Aidos SULTANGALI (KAZ) a enregistré une chute après avoir suffisamment construit pour une chute technique contre Alexandru TRANDAFIR (ROU). Sultangali a été médaillé de bronze mondial en 2018. 

11:02: Le médaillé d'argent asiatique Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) avance en 60kg avec une chute sur Hanjae CHUNG (KOR). Mohsen Nejad a marqué un takedown et un roll pour remonter 8-0, ce qui aurait de toute façon mis fin au match, mais a obtenu la chute lorsque son adversaire a cessé de se battre.

10:59: Ildar HAFIZOV (USA), 34 ans, qui a remporté une médaille d'argent en Asie en 2011 pour son Ouzbékistan natal, a réussi un défi en éliminant huit points de son adversaire en battant Dicther TORO (COL) 9-6 en 60 kg. Cela a vengé une défaite en finale du Championnat panaméricain 2021.

10:56: Edmond NAZARYAN (BUL) sera dans le package phare de chaque vidéo de catch. Il commence sa journée à Belgrade avec une victoire 11-0

10:55: Avec le retour de la Chine sur la scène internationale, Liguo CAO (CHN), qui a terminé cinquième à deux reprises, a mis peu de temps à marquer une chute technique 9-0 sur Abdelkarim FERGAT (ALG) pour devancer en 60 kg. 

10:39: Gyanender DAHIYA (IND) et Leo TUDEZCA (FRA) dans le premier combat de qualification de la journée en 60kg. Dahiya obtient le par terre puis deux tours pour mener 5-1. Deuxième période par terre pour Dahiya à nouveau mais Tudezca obtient un takedown et un roll. Il réduit l'avance à 6-4 mais Dahiya s'accroche pour la victoire.

10:29: Nous sommes prêts pour le Jour 3, avec les tours préliminaires dans les deux derniers poids en Greco (60kg et 130kg) et les deux premiers en Lutte Féminine (55kg et 62kg).