Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#WrestleBelgrade

Live Blog: Championnats du Monde, Jour 2

By Ken Marantz & Vinay Siwach

BELGRADE, Serbie (11 Septembre) -- Après que les finales des quatre catégories de poids en gréco-romaine ont été établies samedi, les Championnats du monde entament la deuxième journée à Belgrade avec quatre autres poids en gréco-romaine.

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Voici les demi-finales de la session du soir

63kg
Sebastian NAD (SRB) vs. Taleh MAMMADOV (AZE)
Leri ABULADZE (GEO) vs. Ali Reza Ayat Ollah NEJATI (IRI) 

67kg
Hasrat JAFAROV (AZE) vs. Mate NEMES (SRB) 
Mohammadreza GERAEI (IRI) vs. Joni KHETSURIANI (GEO) 

82kg
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB) vs. Tamas LEVAI (HUN)
|Yaroslav FILCHAKOV (UKR) vs. Burhan AKBUDAK (TUR) 

97kg
Kiril MILOV (BUL) vs. Arif NIFTULLAYEV (AZE)
Mohammadhadi SARAVI (IRI) vs. Artur ALEKSANYAN (ARM) 

15:15: Pejman POSHTAM (IRI) ne passera pas en demi-finale car Yaroslav FILCHAKOV (UKR) l'emporte 5-3. Un autre coup dur pour les espoirs de titre par équipe de l'Iran.

15:11: Rafig HUSEYNOV (AZE) a été renversé du trône des 82 kg de façon spectaculaire. Le médaillé de bronze des championnats du monde 2019, Jalgasbay BERDIMURATOV (UZ), fait tomber le médaillé de bronze olympique avec un bear hug pour 4 points, et 2 autres points sont ajoutés lorsque Huseynov est pénalisé pour fuite. Ramené au tapis en par terre, Berdimuratov obtient un jeté de 4 points pour une victoire de 11-0.

15:10: Tamas LEVAI (HUN) est proche de rejoindre son frère en tant que finaliste. Il bat Roland SCHWARZ (GER) par tombé en 82kg.

15:05: Kiril MILOV (BUL) a obtenu les rares deux positions par terre dans son quart de finale contre (ITA). Bien qu'il n'ait pas réussi à obtenir de rolls, il s'est imposé 2-0 pour accéder aux demi-finales des 97kg.

15:03: Mohammadhadi SARAVI (IRI) s'avère trop fort pour le vieillissant Rustam ASSAKALOV (UZB), se qualifiant pour les demi-finales des 97kg avec une victoire unilatérale 7-0.

14:56: Arif NIFTULLAYEV (AZE) n'a besoin que de 1:12 pour faire un tombé technique 10-2 sur Alex SZOKE (HUN) et accéder aux demi-finales des 97kg.

14:58: Hasrat JAFAROV (AZE) se hisse en demi-finale pour la première fois de sa carrière en battant HUSIYUETU (CHN) 7-0. 

14:51: Le champion olympique Mohammadreza GERAEI (IRI) fait tomber l'ancien champion du monde Hansu RYU (KOR) sur son cou pendant leur quart de finale des 67 kg. Le geste est jugé comme "brutal" et les points sont retirés. Mais Ryu n'est pas en mesure de continuer en raison de l'impact sur ses côtes, et Geraei avance avec une victoire 5-1 par abandon sur blessure.

14:49: Sur le tapis C, le médaillé d'argent olympique Parviz NASIBOV (UKR) n'a pas de réponse à Joni KHETSURIANI (GEO) et tombe en quart de finale 7-0.

14:47: Mate NEMES (SR) marque un gut wrench en par terre et réserve sa place en demi-finale des 67kg avec une victoire 2-1 sur Mateusz BERNATEK (POL), à la grande joie de la foule partisane.

14:36: Le champion olympique Luis ORTA SANCHEZ (CUB) ne remportera pas l'or mondial après avoir perdu une décision très serrée de 2-1 contre Taleh MAMMADOV (AZE) chez les 63kg. Mammadov a réussi à prendre l'avantage 2-1 et dans les dernières secondes, il a réussi à ne pas toucher le sol alors que le Cubain s'efforçait d'obtenir un takedown par derrière.

14:31: Leri ABULADZE (GEO) prend une avance de 5-2 sur une mêlée précoce, puis tient bon pour une victoire 7-2 sur Tynar SHARSHENBEKOV (KGZ) dans leur quart de finale des 63kg.

14:20: Ali Reza NEJATI (IRI) sort le champion du monde Victor CIOBANU (MDA). Les deux lutteurs ont eu une chance en par terre mais c'est Nejati qui a obtenu deux rolls pour s'imposer 5-3 en quart de finale.

14:15: La Serbie a un autre demi-finaliste aux Championnats du monde. Sebastian NAD (SRB) n'a laissé aucune ouverture à Hrachya POGHOSYAN (ARM) et a remporté une victoire de 4-0.

14:09: Après une longue attente, le champion en titre des 82 kg Rafig HUSEYNOV (AZE) monte enfin sur le tapis. Le médaillé de bronze olympique réalise un cross-body roll depuis le par terre contre Yuya OKAJIMA (JPN) et se qualifie facilement pour les quarts de finale avec une victoire 7-1.

14:00: Le champion d'Europe Kiril MILOV (BUL), médaillé d'argent mondial en 2018, arrache quatre gut wrenches depuis le par terre pour écarter Deepanshu AHLAWAT (IND) 9-1 et gagner une place en quart de finale des 97kg.

13:37: Le champion en titre des 97 kg et médaillé de bronze olympique Mohammadhadi SARAVI (IRI) obtient une paire de gut wrenches depuis le par terre contre Felix BALDAUF (NOR). Un takedown et un stepout dans la deuxième période pour terminer le tombé technique 8-0.

13:30: Mihai MIHUT (ROU) a réussi un exploit. Il menait 1-1 sur critères et défendait la position du par terre contre Hansu RYU (KOR) quand le coréen a obtenu la deuxième passivité. Mihut est averti pour fuite et avec 4 secondes restantes, il est pénalisé de deux points. Challenge de Mihut mais la lutte négative est confirmée. Ryu gagne 4-1.

13:19: Le champion olympique et du monde en titre Mohammadreza GERAEI (IRI) obtient une remontée de 4 points du par terre, puis termine par un tombé technique 9-0 sur Amantur ISMAILOV (KGZ) avec un takedown juste avant la fin de la première période pour se qualifier pour les quarts de finale des 67kg.

13:19: Dans un combat classique entre anciens champions du monde, Artur ALEKSANYAN (ARM), médaillé d'argent aux Jeux olympiques de Tokyo, en quête de sa sixième médaille mondiale, s'impose 3-1 chez les 97 kg face à Metehan BASAR (TUR).

13:13: Sebastian NAD (SRB) continue de se nourrir de l'énergie de la foule locale, marquant une paire de gut wrenches depuis le par terre et se qualifiant pour les quarts de finale des 63 kg avec une victoire 5-1 sur Razvan ARNAUT (ROU).

13:06: Le champion asiatique Tynar SHARSHENBEKOV (KGZ) avec un départ gagnant. Il bat Nikolay VICHEV (BUL) 6-1 en 63kg.

13:03: Le médaillé d'argent des championnats du monde 2021 Leri ABULADZE (GEO) obtient une paire de stepouts dans les 30 dernières secondes pour s'assurer une victoire 4-1 sur le champion asiatique 2019 Erbatu TUO (CHN) et gagner une place en quart de finale des 63kg.

12:41: Le lutteur réfugié, Aker AL OBAIDI (UWW), semblait sans peur face au champion du monde de 2021, Victor CIOBANU (MDA). Mais mis en bas du par terre, le courage ne peut pas vous mener bien loin, car Ciobanu soulève et roule son chemin vers un tombé technique 9-0 pour se qualifier pour les quarts de finale des 63kg.

12:39: Le champion olympique Luis ORTA (CUB) contre Neeraj CHHIKARA (IND) en 63kg. Il obtient le par terre et sort le chest wrap. Une forte prise d'Orta et il gagne 9-0 avec quatre expositions.

12:31: Roland SCHWARZ (GER), médaillé de bronze mondial en 2021 en 77kg, est passé en 82kg. Il a obtenu un takedown et une combinaison de rolls juste avant la fin de la première période et a profité de cela pour remporter une victoire 5-1 sur David ZHYTOMYRSKY (ISR).

12:20: Ali Reza NEJATI (IRI) affronte Abdolmohammad PAPI (GER) dans la catégorie des 63 kg. Il a été inclus dans l'équipe après que le champion du monde Meysam DALKHANI (IRI) ne s'est pas remis d'une blessure. Il ouvre le compte avec une exposition pour deux points.

12:02: A 38 ans, le double médaillé mondial Rustam ASSAKALOV (UZB) montre plus de gris dans sa pilosité faciale, mais il sait toujours comment gagner. Un headlock de 4 et une combinaison de takedowns et gut wrench lui donne un tombé technique de 8-0 à 97kg sur Islam UMAYEV (KAZ). 

11:56: Plus de succès pour l'équipe locale, avec le double médaillé de bronze Mihail KAJAIA (SRB) qui déjoue une tentative de bear-hug de Mathias BAK (DEN) en fin de match, et passe par-dessus pour 2 pour terminer une victoire 5-1 à 97kg. 

11:52: L'indomptable Hansu RYU (KOR), toujours aussi fort à 34 ans, a progressé en 67 kg lorsque son adversaire Nestor ALMANZA (CHI) a abandonné sur blessure en deuxième période. Ryu, champion du monde en 2013 et 2017, venait de prendre une avance de 7-1.

11:45: Le médaillé de bronze des championnats du monde U20  Braxton AMOS (USA) avec deux arm throws dans sa victoire 12-6 sur Vladen KOZLIUK (UKR) en 97kg. 

11:22: Dans un combat acharné sur le tapis B des 67 kg, Parviz NASIBOV (UKR), médaillé d'argent des JO de Tokyo en 63 kg, a pris une avance de 5 points, avant de se faire distancer par Slavik GALSTYAN (ARM). Mais il a obtenu les points dont il avait besoin pour arracher une victoire 7-7. Galstyan était médaillé de bronze des championnats du monde 2019 en 63 kg.

11:20: Un combat qui devrait être passionnant. Le médaillé de bronze olympique Mohamed ELSAYED (EGY) affronte l'étoile montante Abror ATABAEV (UZB). Elsayed avec un stepout et un avertissement pour fuite pour mener 2-0. Atabaev est lentement revenu dans ce combat avec deux stepouts. Mais El Sayed a toujours 2-2 d'avance grâce à l'avertissement pour fuite. El Sayed est averti pour avoir fui la prise. Avec 8 secondes restantes, El Sayed est pénalisé pour la deuxième fuite. Atabaev prend l'avantage 3-2. Un défi perdu par El Sayed, Atabaev gagne 4-2.  

11:10: Le champion d'Europe 2021, Mate NEMES (SRB), dont le frère jumeau Viktor luttera ce soir pour une médaille de bronze chez les 77 kg, s'est qualifié pour le tour suivant chez les 67 kg grâce à une chute technique 9-0 contre ASHU (IND).

11:08: Victor CIOBANU (MDA), 60kg, concourt en 63kg cette année et a bien commencé. Il a obtenu deux rolls depuis le par terre contre un de Jinseub SONG (KOR) pour gagner 5-3.

11:05: Luis ORTA SANCHEZ (CUB), champion olympique de Tokyo en 60kg, a bien commencé son passage en 63kg en battant 10-0 le médaillé de bronze européen Oleksandr HRUSHYN (UKR).

10:56: Sebastian NAD (SRB) fait vibrer le public local, marquant tous ses points dans la première période et remportant une victoire 7-1 chez les 63kg contre Abdeldjebar DJEBBARI (ALG).

10:51: Représentant l'équipe de l'UWW, le lutteur réfugié Aker AL OBAIDI (UWW) débute sa campagne chez les 63kg avec une victoire 8-0 sur Emerson FELIPE (GUA).

10:45: Après que l'Iran n'a pas réussi à se qualifier pour l'une des quatre finales hier, Ali Reza NEJATI (IRI), médaillé de bronze aux championnats du monde 2019, a commencé sa campagne chez les Greco 63kg avec une solide victoire 5-0 sur le médaillé de bronze européen Ahmet Uyar (TUR). 

10:27: Rebonjour depuis Belgrade ! Si le Jour 2 ressemble à la première journée d'hier, nous nous attendons à beaucoup d'action rapide et de drame de haut niveau. La session du matin d'aujourd'hui verra les lutteurs de gréco 63kg, 67kg, 82kg et 97kg essayer de se frayer un chemin vers les demi-finales. Accrochez-vous !