Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#WrestleWarsaw

Open de Pologne (8-13 juin) : les inscriptions

By Eric Olanowski

Varsovie, Pologne (le 1er juin) --- L'ultime Evénement de série de classement de l'année, l'Open de Pologne, ouvrira ses portes mardi prochain à Varsovie à plus de 365 athlètes venus de 44 pays.

L'Open de Pologne aura de grandes conséquences sur le calendrier 2021 des événements restants. En plus de constituer le dernier événement où il est possible de marquer des points comptant pour l'établissement des quatre têtes de série de chaque catégorie de poids pour les Jeux Olympiques de Tokyo, il déterminera de même les têtes de série du championnat du monde d'Oslo d'octobre prochain, et qui récoltera une partie des 600'000 francs de récompense attribuée aux trois meilleurs athlètes de chaque catégorie de poids en Séries de classement 2021.

L'Open de Pologne commence mardi 8 juin et sera diffusé en direct sur www.uww.org. 

Distribution des récompenses en Séries de classement (par catégorie de poids) :
1ère place : 10,000 CHF 
2ème place : 7,000 CHF 
3ème place: 3,000 CHF 

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Oscar Eduardo TIGREROS URBANO (COL)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Saban KIZILTAS (TUR)
Engin CETIN (TUR)
Hafiz Can HASDEMIR (TUR)
Nathan Khalid TOMASELLO (USA)
Nicholas Raymond SURIANO  (USA)
Makhmudjon SHAVKATOV (UZB)

61kg
Kumar RAVI (IND)
Reza Ahmadali ATRINAGHARCHI (IRI)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Nurislam SANAYEV (KAZ)
Recep TOPAL (TUR)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Cabbar Taner DUYUM (TUR)
Jahongirmirza TUROBOV (UZB)
Gulomjon ABDULLAEV (UZB)

65kg
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)

Iszmail MUSZUKAJEV  (HUN)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Daulet NIYAZBEKOV (KAZ)
Eduard GRIGOREV (POL)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Selim KOZAN (TUR)
Cavit ACAR (TUR)
Andrii SVYRYD (UKR)
Vasyl SHUPTAR (UKR)
Joseph Christopher MC KENNA (USA)
John Michael DIAKOMIHALIS (USA)

70kg
Haji ALIYEV (AZE)
Daniel ANTAL (HUN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Ernazar AKMATALIEV  (KGZ)
Mustafa KAYA (TUR)
Selahattin KILICSALLAYAN (TUR)
Cuneyt BUDAK (TUR)
Oleksii BORUTA (UKR)
James Malcolm GREEN (USA)
Alec William PANTALEO (USA)
Sirojiddin KHASANOV (UZB)

74kg
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)

Jasmit Singh PHULKA  (CAN)
Amr Reda Ramadan HUSSEN  (EGY)
Augusto MIDANA (GBS)
Lennard WICKEL (GER)
Lucas Marco KAHNT (GER)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Mostafa Mohabbali HOSSEINKHANI (IRI)
Yones Aliakbar EMAMICHOGHAEI (IRI)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Nurkozha KAIPANOV (KAZ)
Daniyar KAISANOV (KAZ)
Vadim PETRAUSKAS BABUSKIN (LTU)
Kamil RYBICKI  (POL)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Patryk Krzysztof OLENCZYN (POL)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Soner DEMIRTAS (TUR)
Yakup GOR (TUR)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Semen RADULOV (UKR)
Denys PAVLOV (UKR)
Jason Michael NOLF (USA)

79kg
Milan MESTER (HUN)
Csaba VIDA (HUN)
Jakub Patryk WLADCZYK (POL)
Mateusz Dariusz KAMPIK (POL)
Jakub SYKORA (SVK)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ramazan SARI (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Bekzod ABDURAKHMONOV (UZB)
Rashid KURBANOV (UZB)

86kg
Fateh BENFERDJALLAH (ALG)
Carlos Arturo IZQUIERDO MENDEZ (COL)
Patrik SZUROVSZKI (HUN)
Ekerekeme AGIOMOR  (NGR)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Sebastian JEZIERZANSKI (POL)
Cezary Marek SADOWSKI (POL)
Filip ROGUT (POL)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Stefan REICHMUTH (SUI)
Fatih ERDIN (TUR)
Zahid VALENCIA (USA)

92kg
Robin Michael FERDINAND (GER)

Richard VEGH  (HUN)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Krzysztof Grzegorz SADOWIK (POL)
Erhan YAYLACI (TUR)
Selim YASAR (TUR)
Mustafa Kemal KIYI (TUR)}
Illia ARCHAIA (UKR)
Jden Michael Tbory COX (USA)
Nathan Dyamin JACKSON (USA)
Myles Najee MARTIN  (USA)
Rustam SHODIEV (UZB)
Ajiniyaz SAPARNIYAZOV (UZB)

97kg
Mohammed FARDJ (ALG)

Sharif SHARIFOV (AZE)
Alireza Mohammad KARIMIMACHIANI (IRI)}
Ali Khalil SHABANIBENGAR (IRI)
Mohammadhossein Askari MOHAMMADIAN (IRI)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Serik BAKYTKHANOV  (KAZ)
Alisher YERGALI (KAZ)
Lukas KRASAUSKAS (LTU)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Michal Jan BIELAWSKI (POL)
Ibrahim CIFTCI (TUR)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Kollin Raymond MOORE (USA)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)

Diaaeldin Kamal Gouda ABDELMOTTALEB (EGY)
Youssif Mohamed Badea HEMIDA (EGY)
Sumit SUMIT (IND)
Amin Hossein TAHERI (IRI)
Amir Hossein Abbas ZARE (IRI)
Yusup BATIRMURZAEV (KAZ)
Oleg BOLTIN (KAZ)
Robert BARAN (POL)
Anil Berkan KILICSALLAYAN (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)
Nicholas Edward GWIAZDOWSKI (USA)

Sacré deux fois champion olympique, Roman VLASOV (RUS) doit sécuriser sa place dans l'équipe russe des JO de Tokyo en 77kg. Il devra se défaire d'Abuiazid MANTSIGOV (RUS) pour cela (Photo : Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine
55kg

Ekrem OZTURK (TUR)

Serif KILIC (TUR)
Max Emiliano NOWRY (USA)

60kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)

Nikolai Soheil MOHAMMADI  (DEN)
Haithem MAHMOUD  (EGY)
Ahmed Fouad Fouad Hussein BAGHDOUDA  (EGY)
Helary MAEGISALU (EST)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Kenichiro FUMITA (JPN)
Ildar HAFIZOV (USA)
Mukhammadkodir YUSUPOV (UZB)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)

Christopher Josef KRAEMER (GER)
Ayata SUZUKI  (JPN)
Artor Zaitsev HAGERUP (NOR)
Mairbek SALIMOV (POL)
Michal Jacek TRACZ (POL)
Lenur TEMIROV (UKR)
Islomjon BAKHRAMOV (UZB)
Elmurat TASMURADOV (UZB)

67kg
Abdelmalek MERABET (ALG)

Julian Stiven HORTA ACEVEDO  (COL)
Mohamed Ibrahim Elsayed Ibrahi ELSAYED (EGY)
Abouhalima Mohamed Elsaid ABOUHALIMA (EGY)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Erik TORBA (HUN)
Balint KORPASI (HUN)
Zaur KABALOEV (ITA)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Murat FIRAT (TUR)
Enes BASAR (TUR)
Bohdan KOVERNYUK (UKR)
Alejandro SANCHO (USA)
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB)

72kg
Fredrik Holmquist BJERREHUUS (DEN)
Robert Attila FRITSCH (HUN)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Juan Sebastian AAK (NOR)
Mateusz Lucjan BERNATEK (POL)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Selcuk CAN (TUR)
Cengiz ARSLAN  (TUR)
Aram VARDANYAN (UZB)

77kg
Oliver Marco KRUEGER (DEN)
Mikko Petteri PELTOKANGAS  (FIN)
Sakke Petteri PUROLAINEN (FIN)
Zoltan LEVAI (HUN)
Tamas LORINCZ (HUN)
Per Anders KURE (NOR)
Gevorg SAHAKYAN (POL)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Roman VLASOV (RUS)
Abuiazid MANTSIGOV (RUS)
Yunus Emre BASAR (TUR)
Fatih CENGIZ (TUR)
Artur POLITAIEV (UKR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)
Jesse Alexander PORTER (USA)

82kg
Fadi ROUABAH (ALG)

Rafig HUSEYNOV  (AZE)
Rajbek Alvievich BISULTANOV (DEN)
Ranet KALJOLA (EST)
Roni Ilmari PUROLAINEN (FIN)
Laszlo SZABO (HUN)
Tamas LEVAI (HUN)
Magnus GROENVIK (NOR)
Mateusz Lukasz WOLNY (POL)
Filip Kacper KAZIMIERCZAK (POL)
Alex Michel BJURBERG KESSIDIS (SWE)
Yaroslav FILCHAKOV   (UKR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)

Ronisson BRANDAO SANTIAGO (BRA)
Mohamed Moustafa Ahmed Abdall METWALLY (EGY)
Istvan TAKACS (HUN)
David LOSONCZI (HUN)
Viktor LORINCZ (HUN)
Michal Andrzej DYBKA (POL)
Arkadiusz Marcin KULYNYCZ  (POL)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Metehan BASAR (TUR)
Dogan GOKTAS (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Alan Ernesto VERA GARCIA (USA)
Rustam ASSAKALOV (UZB)

97kg
Adem BOUDJEMLINE  (ALG)
Islam ABBASOV (AZE)
Mathias BAK (DEN)
Arvi Martin SAVOLAINEN (FIN)
Jan ZIRN (GER)
Ilja KLASNER (GER)
Erik SZILVASSY (HUN)
Balazs KISS (HUN)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Mehdi Mohammad BALIHAMZEHDEH (IRI)
Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
Gerard Cyprian KURNICZAK (POL)
Piotr CHUDZIK (POL)
Tadeusz MICHALIK (POL)
Mihail KAJAIA  (SRB)
Ergali AYKHIMBAEV (UZB)

130kg
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Abdellatif Mohamed Ahmed MOHAMED (EGY)
Artur VITITIN (EST)
Eduard POPP (GER)
Adam VARGA (HUN)
Aliakbar Hossein YOUSOFIAHMADCHALI (IRI)
Amin Mohammadzaman MIRZAZADEH (IRI)
Amir Mohammadali GHASEMIMONJEZI (IRI)
Mantas KNYSTAUTAS (LTU)
Romas FRIDRIKAS (LTU)
Nikola MILATOVIC (NOR)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Dominik Tomasz KRAWCZYK (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Lenard Istvan BEREI (ROU)
Cohlton Michael SCHULTZ (USA)
Muminjon ABDULLAEV (UZB)


Mariya STADNIK (AZE), double championne du monde, est en tête d'affiche de la lutte féminine en 50kg (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg
Mariya STADNIK (AZE)
Valentina Ivanovna ISLAMOVA BRIK  (KAZ)
Adijat Avorshai IDRIS  (NGR)
Anna LUKASIAK (POL)
Agata Marta WALERZAK (POL)
Katarzyna MADROWSKA (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Mariia TIUMEREKOVA (RUS)
Nadezhda SOKOLOVA (RUS)
Aynur ERGE (TUR)
Oksana LIVACH (UKR)
Erin Simone GOLSTON (USA)

53kg
Samantha Leigh STEWART (CAN)

Joseph Emilienne ESSOMBE TIAKO (CMR)
Annika WENDLE (GER)
Vinesh VINESH (IND)
Sumiya ERDENECHIMEG (MGL)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Esra PUL (TUR)
Ronna Marie HEATON (USA)
Amy Ann FEARNSIDE  (USA)

55kg
Aisha UALISHAN (KAZ)
Dominika Ewa KULWICKA (POL)
Alicja CZYZOWICZ (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Stalvira ORSHUSH (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Iryna KHARIV CHYKHRADZE (UKR)

57kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Elena Heike BRUGGER (GER)
Fatoumata Yarie CAMARA (GUI)
Anshu ANSHU (IND)
Odunayo Folasade ADEKUOROYE (NGR)
Patrycja GIL (POL)
Jowita Maria WRZESIEN (POL)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Irina OLOGONOVA (RUS)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Valeria KOBLOVA ZHOLOBOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Eda TEKIN (TUR)
Alina HRUSHYNA AKOBIIA (UKR)
Tetyana KIT (UKR)
Helen Louise MAROULIS (USA)

59kg
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Anastasiia SIDELNIKOVA (RUS)
Elif YANIK (TUR)

62kg
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA)
Ana Paula GODINEZ GONZALEZ (CAN)
Marianna SASTIN (HUN)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Aminat Oluwafunmilayo ADENIYI (NGR)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Liubov OVCHAROVA (RUS)
Marwa AMRI (TUN)
Cansu AKSOY (TUR)
Iryna KOLIADENKO (UKR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Kayla Colleen Kiyoko MIRACLE (USA)

65kg
Taybe Mustafa YUSEIN (BUL)
Aina TEMIRTASSOVA  (KAZ)
Aleksandra WOLCZYNSKA (POL)
Kamila Czeslawa KULWICKA (POL)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Linnea Antonia SVENSSON (SWE)
Malin Johanna MATTSSON (SWE)
Henna Katarina JOHANSSON  (SWE)
Asli DEMIR (TUR)
Asli TUGCU (TUR)
Oksana KUKHTA HERHEL (UKR)

68kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Danielle Suzanne LAPPAGE (CAN)
Enas Mostafa Youssef Khourshed AHMED (EGY)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Anna Carmen SCHELL (GER)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Battsetseg SORONZONBOLD  (MGL)
Blessing OBORUDUDU (NGR)
Natalia Iwona STRZALKA (POL)
Ewelina Weronika CIUNEK (POL)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Khanum VELIEVA (RUS)
Tindra Linnea SJOEBERG (SWE)}
Nesrin BAS (TUR)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)
Forrest Ann MOLINARI (USA)|

72kg
Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)

Catalina AXENTE (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Buse TOSUN (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Vasilisa MARZALIUK (BLR)

Aline DA SILVA FERREIRA (BRA)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Samar Amer Ibrahim HAMZA (EGY)
Epp MAEE (EST)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Francy RAEDELT (GER)
Elmira SYZDYKOVA (KAZ)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Tumentsetseg SHARKHUU (MGL)
Patrycja SPERKA (POL)
Natalia VOROBEVA (RUS)
Alena STARODUBTSEVA (RUS)
Aysegul OZBEGE (TUR)
Dymond Precious GUILFORD  (USA)