Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#WrestleKyiv21

Les inscriptions du XXIVème Tournoi Memorial des lutteurs et entraîneurs ukrainiens exceptionnels

By Eric Olanowski

Le XXIVème tournoi Memorial des lutteurs et entraîneurs ukrainiens exceptionnels se déroulera à Kiev du 26 au 28 février prochain et accueillera près de 600 participants venus de 33 pays.

REGARDER : https://www.youtube.com/playlist?list=PLVhm78Vnhay9CDvwKxN6jKq6w5UqNP3TG

Lutte libre

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Karen ZURABYAN (ARM) 
Afgan KHASHALOV (AZE) 
Islam BAZARGANOV (AZE) 
Aryian TIUTRIN (BLR) 
Dzimchyk RYNCHYNAU (BLR) 
Dzmitry SHAMELA (BLR) 
Mikyay NAIM (BUL) 
Beka BUJIASHVILI (GEO) 
Otari GOGAVA (GEO) 
Niklas STECHELE( GER) 
Ali GHOLI ZADEGAN KOLOUKHI (IRI) 
Almaz SMANBEKOV (KGZ)
Bekbolot MYRZANAZAR (KGZ)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Petru CRACIUN (MDA) 
Andrei DUKOV (ROU) 
Razvan-Marian KOVACS (ROU) 
Nils LEUTERT (SUI) 
Andrii YATSENKO (UKR)
Kamil KERYMOV (UKR)
Roman GUTSULIAK (UKR)
Serhii TERZI (UKR)
Taras MARKOVYCH (UKR)
Nodirjon Safarov (UZB)

61kg
Razmik PAPIKYAN (ARM) 
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE) 
Intigam VALIZADE (AZE) 
Lachinau ASADULLA (BLR) 
Uladzislau KOIKA (BLR) 
Arman ELOYAN (FRA) 
Beka LOMTADSZE (GEO) 
Teimuraz VANISHVILI (GEO) 
Viktor LUZEN (GER) 
Richard VILHELM (HUN) 
Ikromzhon KHADZHIMURADOV (KGZ)
Leonid COLESNIC (MDA) 
Ivan GUIDEA (ROU) 
Nino LEUTERT (SUI) 
Ali KARABOGA (TUR) 
Cabbar DUYUM (TUR) 
Saban KIZILTAS (TUR) 
Andrii DZHELEP (UKR)
Oleksandr EVSEENKO (UKR)
Valentyn BLIASETSKII (UKR)
Volodymyr BURUKOV (UKR)
Angelo RINI (USA) 

Iszmail MUSZUKAJEV (HUN), médaillé mondial de bronze 2019, est inscrit en 65kg (Photo : Kadir Calisan)

65kg
Amar LAISSAOUI (ALG)
Gevorg TADEVOSYAN (ARM) 
Ali RAHIMZADE (AZE) 
Dzabrayil GADZHIEV (AZE) 
Turan BAYRAMOV (AZE) 
Andre BEKRENEU (BLR) 
Dzianis SALAVEI (BLR) 
Niurgun SKRIABIN (BLR) 
Vladimir DUBOV (BUL) 
Juan Pablo GONZALEZ (ESP) 
Marwane YEZZA (FRA) 
Quentin STICKER (FRA) 
Davit TLASHADZE (GEO) 
Giorgi TCHOLADZE (GEO) 
Shmagi TODUA (GEO) 
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN) 
Aibek TOKTOGUL (KGZ)
Alibek OSMANOV (KGZ)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Maxim SAGULTAN (MDA) 
Nikolai OKHLOPKOV (ROU) 
Stefan-Iounut COMAN (ROU) 
Ahmet DUMAN (TUR) 
Andrii SVYRYD (UKR)
Denys BOROGAN (UKR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
Gor OHANNESIAN (UKR)
Ivan BILEICHUK (UKR)
Mykyta GONCHAROV (UKR)
Petro BILEICHUK (UKR)
Vasyl SHUPTAR (UKR)
Vitalii GODYNA (UKR)

70kg
Arman ANDREASYAN (ARM) 
Aliaksandr PAULIUCHENKA (BLR) 
Dillon WILLIAMS (CAN) 
Mirza SKHULUKHIA (GEO) 
Zurabi IAKOBISHVILI (GEO) 
Alehander SEMISOROV (GER) 
Daniel ANTAL (HUN) 
Erfan ELAHI (IRI) 
Hertz HOROWITZ (ISR) 
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Gheorghe ROBU (MDA) 
Mihail SAVA (MDA) 
Tobias PORTMANN (SUI) 
Daniel CHOMANIC (SVK) 
Selahattin KILIÇSALLAYAN (TUR) 
Andrii NUGUMANOV (UKR)
Igor NYKYFORUK (UKR)
Ivan KUSYAK (UKR)
Maksym LAVROV (UKR)
Mykhailo GURSKYI (UKR)
Oleksii BORUTA (UKR)
Yegor MURADYAN (UKR)
Connor KIEVMAN (USA) 

74kg
Ishak BOUKHORS (ALG)
Hrayr ALIKHANYAN (ARM) 
Varuzhan KAJOYAN (ARM) 
Simon MARCHL (AUT) 
Ashraf ASHIROV (AZE) 
Azamat NURIKAU (BLR) 
Ali-Pasha UMARPASHAEV (BUL) 
Miroslav KIROV (BUL) 
Jasmit PHULKA (CAN) 
Jonathan ALVAREZ (ESP) 
Pablo GARCIA(ESP) 
Charles AFA (FRA) 
Giorgi SULAVA (GEO) 
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO) 
Lennard WICKEL (GER) 
Csaba VIDA (HUN) 
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN) 
Mohammadsadegh FIROUZPOURBANDPEI (IRI) 
Mitch FINESILVER (ISR) 
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Elaman DOGDURBEK (KGZ)
Evgheni NEDEALCO (MDA) 
Stanislav NOVAC (MDA) 
Vasile DIASON (MDA) 
Andrzej SOKALSKI (POL) 
Kamil RYBYCKI (POL) 
Marcin MAJKA (POL) 
Mateusz KAMPIK (POL) 
Patrick OLENCZYN (POL) 
Maxim VASILIOGLO (ROU) 
Zurab KAPRAEV (ROU) 
Marc DIETSCHE (SUI) 
Soner DEMİRTAS (TUR) 
Ali ZAKARIIEV (UKR)
Denys PAVLOV (UKR)
Kasum KASUMOV (UKR)
Semen RADULOV (UKR)
Vadym KURYLENKO (UKR)
Yevgenii DYBOVYI (UKR)
Zelimkhan TOGUZOV (UKR)
David BERKOVICH (USA)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM) 
Rashad YUSIFLI (AZE) 
Toghrul ASGAROV (AZE) 
Andrei KARPACH (BLR) 
Yahor AKULICH (BLR) 
Oktay HASAN (BUL) 
Saifedine ALEKMA (FRA) 
Nika KENTCHADZE(GEO) 
Tariel GAPHRINDAS HVILI (GEO) 
Zurab ERBOTSONASHVILI (GEO) 
Milan MESTER (HUN) 
Hamidreza ZARINPEYKAR (IRI) 
Narbek IZABEKOV (KGZ)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Andrius MAZEIKA (LTU) 
Omarskhab NAZHMUDINOV (ROU) 
Vasile-Mandalin MINZALA (ROU) 
Jakub SYKORA (SVK) 
Abdullah ARSLAN (TUR) 
Abdulvasi BALTA (TUR) 
Ramazan SARI (TUR) 
Tarik GUR (TUR) 
Maksym BRES (UKR)
Nazar BOHDANETS (UKR)
Valentyn BABII (UKR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Viacheslav KOPOT (UKR)

Ali SHABANAU (BLR), quadruple médaillé mondial de bronze, est en tête d'affiche des 86kg (Photo : Martin Gabor)

86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM) 
Benjamin GREIL (AUT) 
Ali SHABANAU (BLR) 
Raman CHYTADZE (BLR) 
Rasul TSIKHAYEU (BLR) 
Akhmed MAGAMAEV (BUL) 
Dzhemal ALI (BUL) 
Hunter LEE(CAN) 
Saba CHIKHRADZE (GEO) 
Sandro AMINASHVILI (GEO) 
Ahmed DUDAROV (GER) 
Georgios SAVVOULIDIS (GRE) 
Amirhossein FIROUZPOURBANDPEI (IRI) 
Uri KALASHNIKOV (ISR) 
Mirlan CHYNYBEKOV (KGZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Edgaras VOITECHOVSKIS (LTU) 
Piotr IANULOV (MDA) 
Sebastian JEZIERZANSKI (POL) 
Stefan REICHMUTH (SUI) 
Akhsarbek GULAEV (SVK) 
Boris MAKOEV (SVK) 
Selim YASAR (TUR) 
Demid KARACHENKO (UKR)
Illia ARCHAIA (UKR)
Khasan ZAKARIIEV (UKR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)
Nazar Dod (UKR)
Oleksii SHCHERBAK (UKR)
Rustam DUDAIEV (UKR)
Vladyslav PRUS (UKR)

92kg
Osman NURMAGOMEDOV (AZE) 
Amarhaji MAHAMEDAU (BLR) 
Arkadzi PAHASIAN (BLR) 
Haji RAJABAU (BLR) 
Irakli MTSITURI (GEO) 
Mohammad ALITABARFIROUZJAH (IRI) 
Doolotbek ZHAMGYRBEK (KGZ)
Mihai-Nicolae PALAGHIA (ROU) 
Samuel SCHERRER (SUI) 
Arif OZEN (TUR) 
Andrii VLASOV (UKR)
Glib GRYNCHENKO (UKR)
Roman RYCHKO (UKR)

Le champion olympique de Londres Sharif SHARIFOV (AZE) luttera en 97kg (Photo: Martin Gabor)

97kg
Mohammed FARDJ (ALG)
Marzpet GALSTYAN (ARM) 
Islam ILYASOV (AZE) 
Sharif SHARIFOV (AZE) 
Vasil PAULIUCHENKA (BLR) 
Ahmed BATAEV (BUL) 
Elisbar ODIKADZE (GEO) 
Zuriko URTASHVILI (GEO) 
Wladimir REMEL (GER) 
Timofei XENIDIS (GRE) 
Symbat SULAIMANOV (KGZ)
Lukas KRASAUSKAS (LTU) 
Radu LEFTER (MDA) 
Albert SARITOV (ROU) 
Michael MANEA (ROU) 
Suleyman KARADENİZ (TUR) 
Daniil PIDLYPINETS (UKR)
Danylo STASIUK (UKR)
Ivan MALIN (UKR)
Magamed ZAKARIIEV (UKR)
Murazi MCHEDLIDZE (UKR)
Valerii ANDRIITSEV (UKR)
Vasyl SOVA (UKR)

125kg
Djahid BERRAHAL (ALG)
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM) 
Yuri PATRIKEEV (ARM) 
Johannes LUDESCHER (AUT) 
Vaxid GALAYEEV (AZE) 
Vitali PIASNIAK (BLR) 
Islam ADIZOV (BUL) 
Solomon MANASHVILI (GEO) 
Asghar LAGHARI (GER) 
Daniel LIGETI (HUN) 
Lior ALTSHULER (ISR) 
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Samhan JABRAILOV (MDA) 
Kamil KOSCIOLEK (POL) 
Enes KAAN SÖKELEN (TUR) 
Hüseyin SOGUKOGLU (TUR) 
Oktay GUNGOR (TUR) 
Paşa EKREM KARABULUT (TUR) 
Artem GASHENKO (UKR)
Danylo KARTAVYI (UKR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKII (UKR)
Oleksandr KOLDOVSKYI (UKR)
Vazha DAIAURI (UKR)
Yurii IDZINSKII (UKR)

Champion du monde 2019, Nugzari TSURTSUMIA (GEO) est inscrit en 55kg (Sachiko Hotaka)

Lutte gréco-romaine

55kg
Rudik MKRTCHYAN (ARM) 
Nugzari TSURTSUMIA (GEO) 
Ramaz SILAGAVA (GEO) 
Sajjad ABBASPOURRAGANI (IRI) 
Nurmukhmmet ABDULLAEV (KGZ)
Koriun SAHRADIAN (UKR)
Taras KRUPSKYI (UKR)
Viacheslav BAYRAKTAR (UKR)
Ilkhom BAKHROMOV (UZB) 
Jasurbek ORTIKBOEV (UZB) 

60kg 
Abdeldjebbar DJEBBARI (ALG)
Abdelkrim FERGAT (ALG)
Armen MELIKYAN (ARM) 
Gevorg GHARIBYAN (ARM) 
Edmond NAZARYAN (BUL) 
Ivo ANGELOV (BUL) 
Adam MACFADYEN (CAN) 
Andy JUAN (ESP) 
Amiran SHAVADZE (GEO) 
Dato CHKHARTISHVILI (GEO) 
Gizo MELADZE (GEO) 
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO) 
Ali Reza NEJATI (IRI) 
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Andrii SEMENCHUK (UKR)
Andriy MARTYNYUK (UKR)
Ihor KUROCHKIN (UKR)
Mykhaylo STUPIN (UKR)
Mykola YAKHONTOV (UKR)
Viktor PETRYK (UKR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM) 
Murad HARUTYUNYAN (ARM) 
Yasin OZAY (FRA) 
Leri ABULADZE (GEO) 
Levan KAVJARADZE (GEO) 
Armin MOHEB SABET (IRI) 
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Kerem KAMAL (TUR) 
Hevorh ARZUMANIUAN (UKR)
Maksym LIU (UKR)
Myroslav SOLOVIAN (UKR)
Nasrullakh NASIBOV (UKR)
Oleksandr HRUSHYN (UKR)
Vasyl VASYLKIVSKYI (UKR)

67kg
Abdelmalek MERABET (ALG)
Karen ASLANYAN (ARM) 
Slavik GALSTYAN (ARM) 
Deivid DIMITROV (BUL) 
Ivo ILIEV (BUL) 
Daniel COLES (CAN) 
Marcos SANCHEZ-SILVA (ESP) 
Stefan CLEMENT (FRA) 
Giorgi SHOTADZE (GEO) 
Joni KHETSURIANI (GEO) 
Ramaz ZOIDZE (GEO) 
Mohammad ELYASI (IRI)  
Seyed Danial SOHRAB I(IRI) 
Amantur ISMAILOV (KGZ)
Marlen ASIKEEV (KGZ)
Anton KUTSENKO (UKR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)
Edem SALIIEV (UKR)
Oleksandr DERKACH (UKR)
Oleksii MASYK (UKR)
Ruslan KUDRYNETS (UKR)
Serhii HRUSHYN (UKR)
Vitaliy FUGLAYEV (UKR)
Aram VARDANYAN (UZB) 
Makhmud BAKHSHILLOEV (UZB) 
Mirzobek RAKHMATOV (UZB)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM) 
Vladislav MANKEVICH (BLR) 
Ibrahim GHANEM (FRA) 
Otar ABULADZE (GEO) 
Shmagi BOLKVADZE (GEO) 
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) 
Atakan YUKSEL (TUR) 
Andrii KULYK (UKR)
Dmytro PYNKOV (UKR)
Ihor BYCHKOV (UKR)
Mykyta POLITAIEV (UKR)
Vladyslav KRAVCHENKO (UKR)

Deux fois médaillé mondial, Mohammadali GERAEI (IRI), dit 'Le Faucon', attends les 77kg (Photo : Sachiko Hotaka)

77kg
Abdelkrim OUAKALI (ALG)
Karapet CHALYAN (ARM) 
Varuzhan GRIGORYAN (ARM) 
Mikita KAZAKOU (BLR) 
Aik MNATSAKANIAN (BUL) 
Stoyan KUBATOV (BUL) 
Jair Alexis CUERO MUNOZ (COL) 
Yuisralembert CARRION (ESP) 
Johnny BUR (FRA) 
Bakuri GOGOLI (GEO) 
Sachino DAVITAIA (GEO) 
Amin KAVIYANINEJAD (IRI) 
Mohammadali GERAEI (IRI) 
Roman ZHERNOVETSKI (ISR) 
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Kairatbek TUGOLBAEV (KGZ)
Marcel STERKEUBURG (NED) 
Dmytro PYSHKOV (UKR)
Elmar NURALIIEV (UKR)
Oleksandr KUKHTA (UKR)
Pavlo MOLNAR (UKR)
Volodymyr YAKOVLIEV (UKR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)

82kg
Artavazd VARDANYAN (ARM) 
Rosian DERMANSKI (BUL) 
Aivengo RIKADZE (GEO) 
Demuri KAVTARADZE (GEO) 
Mohammad NAGHOUSI (IRI) 
Kalidin ASYKEEV (KGZ)
Artem MATIASH (UKR)
Dmytro GARDUBEI (UKR)
Hlib SKOROFATOV (UKR)
Iurii SKRIUBA (UKR)
Ivan KRAICHEV (UKR)
Oleksii OSNIACH (UKR)
Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB)

Le champion d'Europe en titre des 87kg Semen NOVIKOV (UKR) (Photo : Sachiko Hotaka)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Gevorg TADEVOSIYAN (ARM) 
Daniel ALEKSANDROV (BUL) 
Svetoslav NIKOLOV (BUL) 
Tarek ABDELSLAM (BUL) 
Yoan DIMITROV (BUL) 
Yiannis NARLIDIS (CAN) 
Lasha GOBADZE (GEO) 
Roberti KOBLIASHVILI (GEO) 
Tornike DZAMASHVILI (GEO) 
Ramin TAHERISARTANG (IRI) 
Azat SALIDINOV (KGZ)
Tyrone STERKENDURG (NED) 
Andrii ANTONIUK (UKR)
Davyd SHADT (UKR)
Dmytro KIYASHOK (UKR)
Ruslan KONIEV (UKR)
Ruslan MAHOMEDOV (UKR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Serhii OMELIN (UKR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Artur ALEKSANYAN (ARM) 
Artur SHAHINYAN (ARM) 
Kiril MILOV (BUL) 
Jesus GASCA (ESP) 
Giorgi MELIA (GEO) 
Irakli KAJAIA (GEO) 
Revazi NADAREISHVILI (GEO) 
Mehdi BALIHAMZEDEN (IRI) 
Beksultan MAKHMUDOV (KGZ)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Metehan BASAR (TUR) 
Andrii DEHTIAROV (UKR)
Oleksandr YEVDOKIMOV (UKR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)
Vladlen KOZLUYK (UKR)
Yevhenii SAVETA (UKR)
Zielimkhan DZIHASOV (UKR)
Jahongir TURDIEV (UZB)

130kg
Hichem KOUCHIT (ALG)
David OVASAPYAN (ARM) 
Radoslav GEORGIEV (BUL) 
Jakob KAJAIA (GEO) 
Levani ARABULI (GEO) 
Zviadi PATARIDZE (GEO) 
Amin MIRZAZADEH (IRI) 
Amir GHASEMIMONJEZI (IRI) 
Roman KIM (KGZ)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)
Oleksandr CHERNETSKYY (UKR)
Sviatoslav KALASHNIKOV (UKR)
Vladyslav KOVALENKO (UKR)
Vladyslav VORONYI (UKR)
Muminjon ABDULLAEV (UZB) 

La championne du monde 2019 Aiusuluu TYNYBEKOVA (KGZ) fera sa première apparition depuis sa médaille d'or de la Coupe du Monde Individuelle 2020 (Photo : Kadir Caliskan)

Lutte féminine

50kg 

Ibtissem DOUDOU (ALG)
Turkan NASIROVA (AZE) 
Natallia VARAKINA (BLR) 
Viyaleta REBIKAVA-CHYRYK (BLR) 
Madison PARK (CAN) 
Jekaterina JERMALONOKA (LAT) 
Kamile SERNAUSKATE (LTU) 
Mariana DRAGUTAN (MDA) 
Ramona ERIKSEN (NOR) 
Agata WALERZAK (POL) 
Anna ŁUKASIAK (POL) 
Iwona MATKOWSKA (POL) 
Emilia-Alina VUC (ROU) 
Stefania-Claudia PRICEPUTU (ROU) 
Aynur ERGE (TUR) 
Bohdana YASHCHUK (UKR)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Oksana LIVACH (UKR)
Veronika MOSKALOVA (UKR)
Yana SOROKA (UKR)
Dauletbike YAKHSHIMURATOVA (UZB) 
Jasmina IMMAEVA (UZB)

53kg 
Lamia CHEMLAL (ALG)
Leyla GURBANOVA (AZE) 
Tatyana VARANSOVA (AZE) 
Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) 
Sezen BELBEROVA (BUL) 
Diana WEICKER (CAN) 
Samanta STEWART (CAN) 
Marina RUEDA (ESP) 
Iulia LEORDA (MDA) 
Silje Knutsen KIPPERNES (NOR) 
Alicja CZYŻOWICZ (POL) 
Katarzyna KRAWCZYK (POL) 
Roksana ZASINA (POL) 
Andreea-Beatrice ANA (ROU) 
Esra PUL (TUR) 
Zeynep YETGİL (TUR) 
Iryna HUSYAK (UKR)
Khrystyna BEREZA (UKR)
Liliya HORISHNA (UKR)
Mariia VYNNYK (UKR)
Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB) 

55kg
Othelie Annette HOEIE (NOR) 
Anastasiia KRAVCHENKO (UKR)
Anna VOITOVA (UKR)
Khrystyna-Zoryana DEMKO (UKR)
Nataliia KLIVCHUTSKA (UKR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)
Madina USMONJONOVA (UZB)

Anastasia NICHITA (MDA) remonte sur les tapis pour la première fois depuis son titre à la Coupe du Monde Individuelle fin 2020 (Photo : Gabor Martin)

57kg
Rayan HOUFAF (ALG)
Alyona KOLESNIK (AZE) 
Iryna KURACHKINA (BLR) 
Giullia RODRIGUES DE OLIVEIRA (BRA) 
Biliana DUDOVA (BUL) 
Tianna KENNETT (CAN) 
Graciela SANCHEZ (ESP) 
Maria Victoria BAEZ (ESP) 
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Sezim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Anastasia NICHITA (MDA) 
Grace Jacob BULLEN (NOR) 
Angelina ŁYSAK (POL) 
Jowita WRZESIEŃ (POL) 
Magdalena GŁODEK (POL) 
Patrycja GIL (POL) 
Bediha GUN (TUR) 
Mehlika OZTURK (TUR) 
Alina HRUSHYNA (UKR)
Iryna KHARIV (UKR)
Solomiia VYNNYK (UKR)
Laylokhon SOBIROVA (UZB) 
Sevara ESHMURATOVA (UZB) 
Shokhida AKHMEDOVA (UZB) 

59kg
Ineta DANTAITE (LTU) 
Kateryna ZELENYKH (UKR)
Laura Sofia AAK (NOR) 
Mariana CHERDIVARA (MDA) 
Nazira MARSBEK KYZY (KGZ)
Oksana MOSKALOVA (UKR)
Sofiia BODNAR (UKR)
Yuliia LISOVSKA (UKR)

62kg 
Amel HAMMICHE (ALG)
Tetiana OMELCHENKO (AZE) 
Krystsina SAZYKINA (BLR) 
Tatsiana PAULAVA (BLR) 
Veranika IVANOVA (BLR) 
Lais NUNES DE OLIVEIRA (BRA) 
Jessica BROUILLETTE (CAN) 
Michelle FEZZARI (CAN) 
Jackeline CASTILLO (COL) 
Lydia PEREZ (ESP) 
Aiusuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Alina Aleksandra ANTIPOVA (LAT) 
Aleksandra WÓLCZYŃSKA (POL) 
Katarzyna MĄDROWSKA (POL) 
Natalia KUBATY (POL) 
Kriszta-Tuende INCZE (ROU) 
Asli TUGCU (TUR) 
Cansu AKSOY (TUR) 
Antonyna KULAHINA (UKR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)
Tetiana RІZHKO (UKR)
Yuliia TKACH (UKR)
Ariukhan JUMABAEVA (UZB) 
Nabira ESENBAEVA (UZB) 
Rushana ABDIRASULOVA (UZB) 

65kg
Elis MANOLOVA (AZE) 
Irina RINGACI (MDA) 
Henna JOHANSSON (SWE) 
Anastasia OSTAPYK (UKR)
Manola SKOBELSKA (UKR)
Mariia ILCHYSHYN (UKR)
Oksana KUKHTA (UKR)

Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ), championne de sa catégorie lors de la Coupe du Monde Individuelle, concourera en 68kg. (Photo : Sachiko Hotaka)

68kg
Irina NETREBA (AZE) 
Hanna SADCHANKA (BLR) 
Maria MAMASHUK (BLR) 
Yuliana YANEVA (BUL) 
Olivia DI BACCO (CAN) 
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Elma ZEIDLERE (LAT) 
Danute DOMIKAITYTE (LTU) 
Agnieszka WIESZCZEK –KORDUS (POL) 
Natalia STRZAŁKA (POL) 
Alexandra-Nicoleta ANGHEL (ROU) 
Asli DEMİR (TUR) 
Buse TOSUN (TUR) 
Nesrin BAS (TUR) 
Alina BEREZHNA (UKR)
Alina RUDNYTSKA (UKR)
Alla CHERKASOVA (UKR)
Anna MAZURKEVYCH (UKR)
Oksana CHUDYK (UKR)
Oryna BILOUS (UKR)
Svetlana OKNAZAROVA (UZB) 

72kg
Gozal ZUTOVA (AZE) 
Alla BELINSKA (UKR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)
Romana VOVCHAK (UKR)
Ozoda ZARIPBOEVA (UZB)

76kg 
Sabira ALIYEVA (AZE) 
Vasilisa MARZALIUK (BLR) 
Aline DA SILVA FERREIRA (BRA) 
Erica WIEBE (CAN) 
Mae EPP (EST) 
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Kamile GAUCAITE (LTU) 
Iselin Maria Moen SOLHEIM (NOR) 
Patrycja SPERKA (POL) 
Catalina AXENTE (ROU) 
Aysegul OZBEGE (TUR) 
Yasemin ADAR (TUR) 
Anastasiia OSNIACH (UKR)
Anna MELNYK (UKR)
Liudmyla PAVLOVETS (UKR)