Japon

Avec le retour des lycéens sur les tapis, le Japon organise son premier tournoi national depuis février

By Ken Marantz

NIIGATA, Japon -- Seuls perçaient, stridents, les coups de sifflet des arbitres, soufflés derrière des visières de protections en plastique. A part les cris des entraîneurs aux quatres coins de la salle, les seuls encouragements audibles montaient, étouffés par les indispensables masques, des stands des coéquipiers des lutteurs.

Le Japon s'est encore rapproché d'un pas vers la normalité en cette époque de pandémie en tenant, de façon prudente et optimiste, son premier tournoi national depuis février dernier, la Coupe Kazama ou championnat national des collèges sur invitation, du 9 au 11 octobre.

Les protocoles de prévention sanitaire étaient fermement maintenus pour l'arrivée des plus de 300 collégiens de seconde et troisième années dans la ville portuaire de Niigata pour un tournoi initialement programmé au mois de mars -- et pour un temps simplement annulé.

Mais il y a moins d'un mois, les restrictions sur le sport et les événements de grande ampleur ont commencé à être levées, et la fédération de lutte située dans la préfecture de Niigata a relevé le défi d'accueillir ce qui se rapproche d'un modèle pour les tournois dans le futur proche.

A referee wearing a face shield keeps an eye on the action. (Japan Wrestling Federation photo)Un arbitre masqué observe l'action (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"J'ai l'impression que l'attente est finalement terminée,' dit Yoshihiko HARA, vice-président du comité organisateur du tournoi, pouvant enfin contempler l'événement en cours sous ses yeux et comprenant des compétitions par équipes séparées et des combats individuels.

"Nous avons besoin d'un mois pour nous préparer, mais le tournoi a été repoussé d'une semaine encore et nous avons dû attendre la décision jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois semaines. La préfecture de Niigata a grandement allégé les restrictions et nous avons pu accueillir la compétition."

La Coupe Kazama est l'un des trois tournois de la 'triple couronne' des garçons, avec l'Intercollège et les Jeux Nationaux (Kokutai). Ces deux derniers annulés pour de bon, les officiels de la lutte nationale souhaitaient donner aux seniors sortants un objectif final.

"Pour les élèves de troisième, c'est le dernier tournoi," déclare le Vice-Président de la Fédération japonaise de lutte Hideaki TOMIYAMA. "Avec l'annulation de l'Intercollège et des Kokutai, ils n'avaient plus rien. C'est bien qu'ils en aient un."

Tomiyama a repoussé la suggestion que la Fédération n'aille un peu trop vite en besogne en mettant la pression pour organiser la compétition.

Everyone entering the facility had their temperature automatically taken. (Japan Wrestling Federation photo)Chaque personne pénétrant sur les lieux voyait sa température prise (Photo : Fédération japonaise de lutte).

"Voyant ce qui se passait dans les autres sports, les sports professionnels ont graduellement permis le retour des spectateurs," dit-il, se référant aux principaux sports professionnels japonais, le sumo, le basket et le football. "Il faut tout d'abord avancer. Tant que vous vous préparez minutieusement en prenant des contre-mesures fermes, cela peut-être fait."

Un précédent avait été établi le mois dernier, en quelque sorte, par l'accueil par la préfecture de Niigata du championnat national universitaire d'athlétisme.

"Avant cela, il y a eu une rencontre nationale universitaire d'athlétisme où les restrictions étaient très sévères," dit Hara, natif de Niigata, ancien quintuple champion du Japon de lutte libre et deux fois athlète olympique. "Les athlètes et les entraîneurs n'avaient pas le droit de quitter leur hôtel et devaient prendre un engagement écrit. 1'300 athlètes étaient présents."

Dissiper les craintes locales
Tandis que la ville de Niigata, située sur la côte de la Mer du Japon à environ 250 km au nord-ouest de Tokyo, a une population de 810,000 habitants, la préfecture éponyme dans laquelle elle se trouve demeure un mélange de régions rurales et montagneuses.

La préfecture a échappé au gros de l'épidémie -- il y a eu moins de 200 cas enregistrés et aucun décès à déplorer. C'est l'opposé de ce qui s'est passé à Tokyo, qui a continuellement enregistré de 100 à 200 cas par jour et recense environ le quart des 1,670 décès relevés au Japon. Les habitants locaux sont donc constamment inquiets que des personnes de l'extérieur puissent transmettre la maladie.

"Nous sommes loin de Tokyo et il y a eu beaucoup de plaintes au sujet de la tenue du tournoi," dit Hara. '''Pourquoi organiser un événement national ? Pourquoi les gens de Tokyo viennent-ils ici?' Il y a toujours une 'allergie' aux événements sportifs."

A wrestler bows to his opponent's corner after his match instead of shaking hands. (Japan Wrestling Federation photo)Un lutteur s'incline face au carré de ses adversaires après son combat au lieu qu'ils se serrent la main (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Au contraire des autres sports individuels tels que l'athlétisme, le tennis ou le golf, la lutte et les autres sports de contact se trouvent dans une situation bien plus compliquée losqu'il s'agit de contrecarrer le développement d'une infection. Ceci était vrai avant l'arrivée du coronavirus et l'est plus encore aujourd'hui.

Dans ces conditions, d'autres sports de contact, ainsi que les médias, étaient très intéressés par la manière dont la lutte gérerait la Coupe Kazama. Hara a pu constater que trois officiels nationaux de la boxe étaient venus en observateurs.

"C'est le premier tournoi national d'un sport de contact," dit-il. "Le rugby est annulé. Le judo aussi. Nous organisons le premier événement collégien à une échelle nationale, alors ça fait les gros titres. Les demandes d'interviews ne sont pas adressées à nous qui sommes impliqués dans la lutte, mais au médecin du site et aux volontaires prenant la température à l'entrée. Malgré tout, nous sommes contents."

Les règles étaient strictes et exclusives. Seuls les lutteurs, les entraîneurs et les officiels du tournoi avaient le droit d'être présents sur le site, le Centre général des sports Higashi, ce qui signifiait pas de membres de la famille, d'amis ou d'autres spectateurs. Comme la préparation des équipes était limitée, il avait été recommandé aux lutteurs de ne pas perdre de poids de façon excessive et une tolérance de 2 kilos adoptée.

Toute personne pénétrant dans l'arène devait soumettre un formulaire relevant sa température quotidienne des 14 derniers jours. Au pupitre de réception, des caméras infrarouges étaient installées pour prendre à nouveau la température des entrants. A l'intérieur tous, sauf les lutteurs en combat sur les quatre tapis, devaient porter un masque à tout moment.

L'accès à la salle d'échauffement était limité pour éviter tout attroupement. "Le plus gros problème fut de faire maintenir les distances sociales aux personnes présentes là-bas," dit Hara. Les arbitres sur les tapis portaient des protections faciales et, après chaque combat, les lutteurs s'inclinaient face à l'entraîneur de l'adversaire au lieu de la poignée de mains habituelle.

"Il faut prudemment gérer la zone de réception," commente Tomiyama. "Si vous faites cela, il n'y a pas vraiment de problème. Sans spectateur, nous pouvons vérifier toute personne qui vient ici."

Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) battles Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) in the 92kg final. (Japan Wrestling Federation photo)Tuvaadorj BUKHCHULUUN (NSSU Kashiwa) aux prises avec Kyo KITAWAKI (Nirasaki Technical) en final des 92kg (Photo : Fédération japonaise de lutte).

L'empreinte finale de la Mongolie
Le tournoi prévoyait 48 entrées dans la compétition par équipe et dans chacune des huit catégories de poids individuelles, sélectionnées des neuf régions japonaises et de Niigata. Le nombre d'allocations par région allait de huit pour Kanto (qui comprend Tokyo) et Kyushu à une pour Hokkaido. Le tirage réalisé en mars fut utilisé comme tel, il y eu donc de cinq à 10 absents par division.

Les festivités furent lancées par la compétition par équipe, tenue le premier jour et la matinée du second, dans un style de duels en knockout entre des groupes de sept lutteurs.

Le collège de la préfecture de Chiba, de l'Université japonaise des sciences sportives Kashiwa, a décroché son quatrième titre d'affilée en vainquant Saitama Sakae par 5-2 en finale. NSSU Kashiwa a atteint la finale en se défaisant d'une autre école de la préfecture de Saitama, Hanasaki Tokuharu, par 4-3 en demi-finale.

Le Mongolien Tuvaadorj BUKHCHULUUN a offert la victoire décisive en demi-finale des 125kg sur Hanasaki Tokuharu, pour devenir le seul des trois lutteurs de NSSU Kashiwa à remporter une couronne individuelle en finale, l'or des 92kg.

Bukhchuluun a aligné 4 victoires par supériorité technique sans concéder un seul point, avant d'écraser Kyo KITAWAKI, de l'Ecole Technique Nirasaki, préfecture de Yamanashi, par 6-0 en finale.

Pour Bukhchuluun, cette victoire ne marque pas seulement la fin de sa carrière de collégien, mais de sa carrière d'athlète de lutte libre aussi. Il déclare qu'il rejoindra l'équipe sumo de l'Université japonaise des sciences sportives l'année prochaine, son premier pas vers une carrière dans cette discipline, dominé ces dernières années par la Mongolie.

Bukhchuluun, qui parle un japonais de conversation, dit que ce changement est la réalisation d'une promesse faite à son père avant son décès en 2018. "Je voulais lutter à l'université, mais il voulais que je rejoigne les sumos," dit-il.

Bukhchuluun n'a débuté la lutte qu'en 2016, remportant le championnat junior des lycéens de Mongolie l'année suivante. Ceci attira l'attention de l'ancien yokozuna (grand champion) sumo Asashoryu, qui aida le jeune homme à entrer la NSSU Kashiwa comme étudiant étranger.

L'année dernière, Bukhchuluun a remporté le titre des 92kg de l'Intercollège et des Kokutai, vainquant les deux fois Atsushi Miura du Collège Amino, préfecture de Kyoto, en finale. C'était une revanche sur la défaite encaissée face à Miura en finale de la Kazama. Cette année, tous deux ont terminé victorieux, car Miura est passé en 125kg et a obtenu l'or pour son second titre.

Une différence de taille pour Bukhchuluun, qui se prépare à une carrière dans le sumo, est qu'il ne s'agira plus seulement d'atteindre un certain poids (bien qu'avec un poids naturel de 83kg, ce n'était pas vraiment un sujet inquiétude). Il lui faudra maintenant s'épaissir dans un sport où 100kg sont considérés comme un poids léger. "Je dois grossir pour gagner," dit-il.

Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), the son of an Olympic medalist, had to settle for the silver after a loss in the 55kg final to Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen).  (Japan Wrestling Federation photo)Kaisei TANABE (NSSU Kashiwa), fils d'un médaillé olympique, a dû se contenter de l'argent, vaincu en finale des 55kg par Kento YUMIYA (Inabe Sogo Gakuen) (Photo : Fédération japonaise de lutte).

Des liens familiaux peu concluants
Les autres finales offraient une poignée de noms que les fans de luttent peuvent reconnaître, même si leurs propriétaires ont finalement obtenu des résultats mitigés.

Kaisei TANABE, de la NSSU Kashiwa, fils du médaillé olympique de bronze des JO d'Athènes de 2004 Chikara TANABE, a dû se contenter d'une médaille d'argent pour la deuxième année d'affilée, vaincu 4-2 en finale des 55kg par Kento YUMIYA du Inabe Sogo Gakuen de la préfecture de Mia.

Yumiya, champion des Kokutai, marche dans les pas de son grand frère Hayato, champion des 55kg en 2019, où il avait obtenu une sortie de tapis à 25 secondes de la fin alors que Tanabe menait 2-2 sur critères.

"La dernière partie de mes combats est mon point le plus faible," dit Tanabe. "Je dois y remédier pour le prochain tournoi."

Pour Tanabe, vaincu en finale des 51kg l'année dernière, ce combat était son onzième en trois jours, rencontres par équipe et combats individuels combinés.

"C'était dur, mais en venant au tournoi je voulais gagner les titres par équipe et le titre individuel aussi. Jusqu'à la demi-finale, j'étais bien," dit-il, ajoutant qu'il se sentait adéquatement préparé.

L'année prochaine, Tanabe rejoindra sa soeur aînée Yumeka TANABE, la championne du monde 2019 des U23 en 59kg, à l'Université japonaise des sciences sportives, où leur père est entraîneur. Son père aurait normalement été à ses côtés à Niigata si les restrictions ne l'en avait pas empêché.

"Il me donnait des conseils par téléphone," dit Kaisei. "C'était suffisant."

En finale des 51kg, Taiga ONISHI, de l'Ecole Technique de la préfecture de Saga, a décroché une victoire par supériorité technique 11-1 sur Akito MUKAIDA du Hanasaki Tokuharu, le plus jeune frère de la double championne du monde de lutte féminine Mayu MUKAIDA.

C'est le second titre majeur d'Onishi, vainqueur l'année passée du titre de lutte gréco-romaine des 55kg aux Kokutai.

The eight gold medalists gather for a group photo.  (Japan Wrestling Federation photo)Les huit médaillés d'or réunis pour une photo de groupe (Photo : Fédération japonaise de lutte)​​​​​​​

Entre-temps, Iori KOSHIBA, de l'Ecole Technique Tosu, fils du médaillé d'argent des Jeux d'Asie de 1998 Kenji KOSHIBA, a décroché son premier titre majeur grâce à une victoire par supériorité technique 10-0 sur Taishin YAMAJI de la Wakayama Kita en finale des 71kg.

Les lutteurs de Saitama Sakae ont ramené à la maison deux des trois autres médailles d'or en jeu, avec Kenji OGINO remportant les 60kg et Fumiya IGARASHI les 80kg. Ryosuke KERA, de la Hanasaki Tokuharu, a triomphé en 65kg.

Pour une photo d'époque, les huit meilleurs lutteurs de chaque catégorie de poids ont reçu leurs prix (médaille pour les quatre meilleurs, certificats pour les cinquièmes places) en portant leurs masques, qu'ils ont conservés pour la photo officielle. Les huit champions les ont ensuite enlevés pour une photo de groupe.

Bien que le tournoi a semblé s'être déroulé sans anicroche majeur, les officiels ont bien conscience qu'ils ne sont pas encore sortis d'affaire étant donné le temps qu'il faut pour que les potentiels symptômes d'infection soient détectés.

"Je ne crois pas que je vais pouvoir dormir les deux semaines suivant la fin du tournoi," a déclaré un officiel sur le site de la fédération avant la compétition. "Je serai inquiet que quelqu'un soit testé positif."

#WrestleBelgrade

Les inscriptions à la Coupe du Monde Individuelle de Belgrade

By Eric Olanowski

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 9 décembre) -- Abdulrashid "le blindé" SADULAEV (RUS), quadruple champion du monde et médaillé d'or olympique à Rio, est en tête d'affiche de la liste des inscriptions à la Coupe du Monde Individuelle de Belgrade du 12 au 18 décembre prochain.

Sadulaev est l'un des 31 médaillés mondiaux de retour -- donc cinq champions du monde 2019 -- qui monteront sur les tapis de Belgrade la semaine prochaine. La lutte libre et la lutte gréco-romaine comprennent chacune 11 médaillés de Noursoultan, tandis que la lutte féminine en accueillera 9.

Médaillés mondiaux par style
Lutte libre : 3 d'or, 2 d'argent, 6 de bronze, soit 11 en tout
Lutte gréco-romaine : 1 d'or, 3 d'argent, 7 de bronze, soit 11 en tout
Lutte féminine : 1 d'or, 3 d'argent, 5 de bronze, soit 9 en tout

Lutte libre (les champions du monde 2019 sont en gras)

57kg
Abdelhak KHERBACHE (ALG)
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Islam BAZARGANOV (AZE)
Uladzislau ANDREYEU (BLR)
Mikyay Salim NAIM (BUL)
Levan METREVELI VARTANOV (ESP)
Adam Visrailovitch BIBOULATOV (FRA)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Niklas STECHELE (GER)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Kumar RAVI (IND)
Rahman Mousa AMOUZADKHALILI (IRI)
Givi DAVIDOVI (ITA)
Bekbolot MYRZANAZAR UULU (KGZ)
Chakir ANSARI (MAR)
Anatolii BURUIAN (MDA)
Petru CRACIUN (MDA)
Minir REDJEPI (MKD)
Richard Antonio GARCIA ANDRADE (PAN)
Razvan Marian KOVACS (ROU)
Zavur UGUEV (RUS)
Stevan Andria MICIC (SRB)
Saban KIZILTAS (TUR)
Andrii YATSENKO (UKR)
Gamal Mohammed Yahya ALSABRI (YEM)

61kg
Abdelghani BENATALLAH (ALG)
Agustin Alejandro DESTRIBATS (ARG)
Razmik PAPIKYAN (ARM)
Akhmednabi GVARZATILOV (AZE)
Ayub Muratovitch MUSAEV (BEL)
Georgi Valentinov VANGELOV (BUL)
Arman ELOYAN (FRA)
Nico MEGERLE (GER)
Georgios PILIDIS (GRE)
Richard VILHELM (HUN)
Rahul Balasaheb AWARE (IND)
Ulukbek ZHOLDOSHBEKOV (KGZ)
Leomid COLESNIC (MDA)
Vladimir EGOROV (MKD)
Eduard GRIGOREV (POL)
Ivan GUIDEA (ROU)
Abasgadzhi MAGOMEDOV (RUS)
Nino LEUTERT (SUI)
Muhamad IKROMOV (TJK)
Recep TOPAL (TUR)
Volodymyr BURUKOV (UKR)

65kg
Isa MERKJA (ALB)
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Haji ALIYEV (AZE)
Niurgun SKRIABIN (BLR)
Haji Mohamad ALI( BRN)
Vladimir Vladimirov DUBOV (BUL)
Juan Pablo GONZALEZ CRESPO (ESP)
Ilman MUKHTAROV (FRA)
Mbunde CUMBA MBALI (GBS)
Iszmail MUSZUKAJEV (HUN)
Amirmohammad Babak YAZDANICHERATI (IRI)
Abdellatif MANSOUR (ITA)
Ernazar AKMATALIEV (KGZ)
Andrei PERPELITA (MDA)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Elmedin SEJFULAU (MKD)
Sixto Miguel AUCCAPINA PEDRAGAS (PER)
Krzysztof BIENKOWSKI (POL)
Nikolai OKHLOPKOV (ROU)
Gadzhimurad RASHIDOV (RUS)
Ahmet DUMAN(TUR)
Gor OGANNESYAN(UKR)
Hussein Abdullah Hussein Abdullah AL AZZANI(YEM)

70kg
Eriglent PRIZRENI (ALB)
Arman ANDREASYAN (ARM)
Gitinomagomed GADZHIYEV (AZE)
Dzianis SALAVEI (BLR)
Nicolae COJOCARU (GBR)
Shamil USTAEV (GER)
Daniel ANTAL (HUN)
Naveen NAVEEN (IND)
Islambek OROZBEKOV (KGZ)
Mihail SAVA (MDA)
Valentin BORZIN (MDA)
Fati VEJSELI(MKD)
Magomedmurad GADZHIEV (POL)
George BUCUR (ROU)
Chermen VALIEV (RUS)
Daniel CHOMANIC (SVK)
Mustafo AKHMEDOV (TJK)
Haithem DAKHLAOUI (TUN)
Haydar YAVUZ (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)

74kg
Orges LILA (ALB)
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Azamat NURYKAU (BLR)
Ali Pasha Ruslanovich UMARPASHAEV (BUL)
Leon Juan Carlos PERALTA LANAS (CHI)
Jonatan ALVAREZ DIAZ (ESP)
Aimar ANDRUSE (EST)
Charles André AFA (FRA)
Augusto MIDANA (GBS)
Osman Kubilay CAKICI (GER)
Murad KURAMAGOMEDOV (HUN)
Narsingh Pancham YADAV (IND)
Mitchell Louis FINESILVER (ISR)
Frank CHAMIZO MARQUEZ (ITA)
Saiakbai USUPOV (KGZ)
Mohammed J M Th A ABDULKAREEM (KUW)
Vasile DIACON (MDA)
Evgheni NEDEALCO (MDA)
Riad REDJEPI (MKD)
Andrzej Piotr SOKALSKI (POL)
Maxim VASILIOGLO (ROU)
Razambek ZHAMALOV (RUS)
Malik Michael AMINE (SMR)
Zaur EFENDIEV (SRB)
Marc DIETSCHE (SUI)
Tajmuraz Mairbekovic SALKAZANOV (SVK)
Fazli ERYILMAZ (TUR)
Denys PAVLOV (UKR)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Rashad YUSIFLI (AZE)
Mahamedkhabib KADZIMAHAMEDAU (BLR)
Dzhemal Rushen ALI (BUL)
Erik REINBOK (EST)
Saifedine ALEKMA (FRA)
Eduard TATARINOV (GER)
Csaba VIDA (HUN)
Baliyan GOURAV (IND)
Aron CANEVA (ITA)
Arsalan BUDAZHAPOV (KGZ)
Alans AMIROVS (LAT)
Stanislav NOVAC (MDA)
Astrit ISMAILI (MKD)
Vasile Madalin MINZALA (ROU)
Akhmed USMANOV (RUS)
Akhsarbek GULAEV (SVK)
Ayoub BARRAJ (TUN)
Muhammet Nuri KOTANOGLU (TUR)
Vasyl MYKHAILOV (UKR)
Rashid KURBANOV (UZB)
86kg
Hovhannes MKHITARYAN (ARM)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Rasul TSIKHAYEU (BLR)
Akhmed Adamovitch MAGAMAEV (BUL)
Taimuraz FRIEV NASKIDAEVA (ESP)
Akhmed AIBUEV (FRA)
Bedopassa BUASSAT DJONDE (GBS)
Ahmed Ruslanovic DUDAROV (GER)
Deepak PUNIA (IND)
Uri KALASHNIKOV (ISR)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Roman MANITRA RAHARISON (MAD)
Rachid OURIBI (MAR)
Piotr IANULOV (MDA)
Stole EFTIMOV (MKD)
Pool Edinson AMBROCIO GREIFO (PER)
Zbigniew Mateusz BARANOWSKI (POL)
Dauren KURUGLIEV (RUS)
Myles Nazem AMINE (SMR)
Boris MAKOEV (SVK)
Osman GOCEN (TUR)
Mraz DZHAFARIAN (UKR)

92kg
Gadzhimurad MAGOMEDSAIDOV(AZE)
Arkadzi PAHASIAN(BLR)
Alejandro CANADA PANCORBO(ESP)
Ilja MATUHIN(GER)
Georgii RUBAEV(MDA)
Redjep HAJDARI(MKD)
Mihai Nicolae PALAGHIA(ROU)
Alikhan ZHABRAILOV(RUS)
Strahinja DESPIC(SRB)
Samuel SCHERRER(SUI)
Erhan YAYLACI(TUR)
Vasyl SOVA(UKR)

97kg
Shamil ZUBAIROV (AZE)
Aliaksandr HUSHTYN (BLR)
Ahmed Sultanovich BATAEV (BUL)
Ertugrul AGCA (GER)
Satywart KADIAN (IND)
Abraham de Jesus CONYEDO RUANO (ITA)
Edon SHALA (KOS)
Nicolai CEBAN (MDA)
Samhan JABRAILOV (MDA)
Magomedgadji Omardibirovich NUROV (MKD)
Radoslaw BARAN (POL)
Michael MANEA (ROU)
Abdulrashid SADULAE V(RUS)
Suleyman KARADENIZ (TUR)
Valerii ANDRIITSEV (UKR)

125kg
Paris KAREPI (ALB)
Catriel Pehuen MURIEL (ARG)
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Jamaladdin MAGOMEDOV (AZE)
Dzianis KHRAMIANKOU (BLR)
Islam Timurovich ADIZOV (BUL)
Amarveer DHESI (CAN)
Daniel LIGETI (HUN)
Sumit SUMIT (IND)
Aiaal LAZAREV (KGZ)
Radu LEFTER (MDA)
Egor OLAR (MDA)
Boban DANOV (MKD)
Robert BARAN (POL)
Shamil SHARIPOV (RUS)
Oktay GUNGOR (TUR)
Oleksandr KHOTSIANIVSKYI (UKR)


Roman VLASOV (RUS), deux fois champion lympique, luttera en 77kg (Photo : Gabor Martin)

Lutte gréco-romaine ((les champions du monde 2019 sont en gras)

55kg
Abdelkarim FERGAT (ALG)
Rudik MKRTCHYAN (ARM)
Eldaniz AZIZLI (AZE)
Nedyalko Petrov PETROV (BUL)
Fabian Bernhard SCHMITT (GER)
Arjun HALAKURKI (IND)
Balbai DORDOKOV (KGZ)
Artiom DELEANU (MDA)
Leonid MOROZ (MDA)
Andre Ricardo CARDOSO OLIVEIRA SILVA (POR)
Cristian Vasile VAGIUNIC (ROU)
Emin Narimanovitch SEFERSHAEV (RUS)
Sebastian KOLOMPAR(SRB)
Serif KILIC (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)

60kg
Abdennour LAOUNI (ALG)
Armen MELIKYAN (ARM)
Nihat Zahid MAMMADLI (AZE)
Maksim KAZHARSKI (BLR)
Tsvetan Metodiev SIRASHKI (BUL)
Helary MAEGISALU (EST)
Etienne KINSINGER (GER)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
Gyanender GYANENDER (IND)
Abere FETENE (ISR)
Jacopo SANDRON (ITA)
Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ)
Fouad FAJAR I(MAR)
Victor CIOBANU (MDA)
Joao Marco BENAVIDES ROCHABRUN (PER)
Razvan ARNAUT(ROU)
Stepan MARYANYAN (RUS)
Kristian FRIS (SRB)
Ahmet UYAR (TUR)
Viktor PETRYK (UKR)

63kg
Abdeldjebar DJEBBARI (ALG)
Gevorg GHARIBYAN (ARM)
Taleh MAMMADOV (AZE)
Soslan DAUROV (BLR)
Nikalas Petrov SULEV (BUL)
Erik TORBA (HUN)
Sachin RANA (IND)
Kaly SULAIMANOV (KGZ)
Mohammad F Kh M J ALAJMI (KUW)
Mateusz Radoslaw SZEWCZUK (POL)
Julinho Benjamim CORREIA DJU (POR)
Mihai Radu MIHUT (ROU)
Zhambolat LOKYAEV (RUS)
Perica DIMITRIJEVIC (SRB)
Abdurrahman ALTAN (TUR)
Oleksii MASYK (UKR)

67kg
Slavik GALSTYAN (ARM)
Islambek DADOV (AZE)
Konstantin Ivanovich STAS (BUL)
Cristobal Alonso TORRES NUNEZ (CHI)
Gagik Mishai SNJOYAN (FRA)
Witalis LAZOVSKI (GER)
Krisztian Istvan VANCZA (HUN)
Ashu ASHU (IND)
Ruben MARVICE (ITA)
Khalmurat IBRAGIMOV (KGZ)
Donior ISLAMOV (MDA)
Alex Salomon PINEDA MARIN (PAN)
Nilton Gonzalo Marcos SOTO GARCIA (PER)
Roman PACURKOWSKI (POL)
Nazir Rachidovitch ABDULLAEV (RUS)
Davor STEFANEK (SRB)
Atakan YUKSEL (TUR)
Artur POLITAIEV (UKR)

72kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Ulvu GANIZADE (AZE)
Aik MNATSAKANIAN (BUL)
Luka MALOBABIC (CRO)
Ibrahim Mahmoud Hamed Hassan GHANEM (FRA)
Idris IBAEV (GER)
Balint KORPAS I(HUN)
Aditya KUNDU (IND)
Ruslan TSAREV (KGZ)
Valentin PETI C(MDA)
Mihai PETIC (MDA)
Narek OGANIAN (RUS)
Mate NEMES (SRB)
Aleksandar MAKSIMOVIC (SRB)
Andreas VETSCH (SUI)
Leos DRMOLA (SVK)
Cengiz ARSLAN (TUR)
Maksym YEVTUSHENKO (UKR)

77kg
Abd Elkrim OUAKALI (ALG)
Karapet CHALYAN (ARM)
Sanan SULEYMANOV (AZE)
Pavel LIAKH (BLR)
Rosian Ognyanov DERMANSKI (BUL)
Antonio KAMENJASEVIC (CRO)
Jakub BIELESZ (CZE)
Evrik NIKOGHOSYAN (FRA)
Pascal EISELE (GER)
Georgios PREVOLARAKIS (GRE)
Zoltan LEVAI (HUN)
Sajan SAJAN (IND)
Roman ZHERNOVETSKI (ISR)
Matteo MAFFEZZOLI (ITA)
Akzhol MAKHMUDOV (KGZ)
Daniel CATARAGA (MDA)
Igor BESLEAGA (MDA)
Alexandrin GUTU (MDA)
Iwan NYLYPIUK (POL)
Ilie COJOCARI (ROU)
Roman VLASOV (RUS)
Viktor NEMES (SRB)
Denis HORVATH (SVK)
Furkan BAYRAK (TUR)
Yasaf ZEINALOV (UKR)

82kg
Chawki DOULACHE (ALG)
Maksim MANUKYAN (ARM)
Rafig HUSEYNOV (AZE)
Radzik KULIYEU (BLR)
Daniel Tihomirov ALEKSANDROV (BUL)
Filip SACIC (CRO)
Oldrich VARGA (CZE)
Ranet KALJOLA (EST)
Roland SCHWARZ (GER)
Tamas LEVAI (HUN)
Igor PETRISHIN (ISR)
Kairatbek TUGOLBAEV (KGZ)
Zied AIT OUAGRAM (MAR)
Mihail BRADU (MDA)
Gabriel LUPASCO (MDA)
Alvis Albino ALMENDRA JIMENEZ (PAN)
George Vlad MARIEA (ROU)
Milad Valerikovitch ALIRZAEV (RUS)
Branko KOVACEVIC (SRB)
Salih AYDIN (TUR)
Yaroslav FILCHAKOV (UKR)

87kg
Bachir SID AZARA (ALG)
Artur SHAHINYAN (ARM)
Islam ABBASOV (AZE)
Kiryl MASKEVICH (BLR)
Yoan Danielov DIMITROV (BUL)
Vjekoslav LUBURIC (CRO)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Kumar SUNIL (IND)
Hossein Ahmad NOURI (IRI)
Fabio PARISI (ITA)
Atabek AZISBEKOV (KGZ)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Davit CHAKVETADZE (RUS)
Zurabi DATUNASHVILI (SRB)
Dogan GOKTAS (TUR)
Semen NOVIKOV (UKR)
Luis Eduardo AVENDANO ROJAS (VEN)

97kg
Adem BOUDJEMLINE (ALG)
Artur ALEKSANYAN (ARM)
Aliaksandr HRABOVIK (BLR)
Kiril Milenov MILOV (BUL)
Artur OMAROV (CZE)
Melonin NOUMONVI (FRA)
Michail IOSIFIDIS (GRE)
Alex Gergo SZOKE (HUN)
Hardeep HARDEEP (IND)
Mohammadhadi Abdollah SARAVI (IRI)
Nikoloz KAKHELASHVILI (ITA)
Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ)
Choucri ATAFI(MAR)
Musa EVLOEV (RUS)
Mihail KAJAIA (SRB)
Damian VON EUW (SUI)
Suleyman DEMIRCI (TUR)
Vladlen KOZLIUK (UKR)
Luillys Jose PEREZ MORA (VEN)

130kg
Hemza HALOUI (ALG)
David OVASAPYAN (ARM)
Beka KANDELAKI (AZE)
Radoslav Plamenov GEORGIEV (BUL)
Yasmani ACOSTA FERNANDEZ (CHI)
Stepan DAVID (CZE)
Eduard POPP (GER)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Naveen NAVEEN (IND)
Rafal Andrzej KRAJEWSKI (POL)
Alin ALEXUC CIURARIU (ROU)
Sergey SEMENOV (RUS)
Boban ZIVANOVIC (SRB)
Osman YILDIRIM (TUR)
Mykola KUCHMII (UKR)


Aisuulu TYNYBEKOVA (KGZ) est la seule championne du monde venue défendre son titre de lutte féminine (Photo : Gabor Martin)

Lutte féminine (les champions du monde 2019 sont en gras)

50kg
Turkan NASIROVA (AZE)
Miglena Georgieva SELISHKA (BUL)
Julie Martine SABATIE (FRA)
Debora Valeria TURE (GBS)
Lisa ERSEL (GER)
Devi NIRMALA (IND)
Maria LEORDA (MDA)
Emilia CIRICU BUDEANU (MDA)
Gloria Estefanny ASCA VILCAPOMA (PER)
Anna LUKASIAK (POL)
Emilia Alina VUC (ROU)
Ekaterina POLESHCHUK (RUS)
Evin DEMIRHAN (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)

53kg
Tatyana VARANSOVA (AZE)
Zalina SIDAKOVA (BLR)
Sezen Behchetova BELBEROVA (BUL)
Marina RUEDA FLORES (ESP)
Hilary Ysaline HONORINE (FRA)
Nina HEMMER (GER)
Maria PREVOLARAKI (GRE)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Iulia LEORDA (MDA)
Thalia Jihann MALLQUI PECHE (PER)
Roksana Marta ZASINA (POL)
Andreea Beatrice ANA (ROU)
Anzhelika VETOSHKINA (RUS)
Zeynep YETGIL (TUR)
Khrystyna Zoryana DEMKO (UKR)

55kg
Iryna KURACHKINA (BLR)
Annika WENDLE (GER)
Pinki PINKI (IND)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Katarzyna KRAWCZYK (POL)
Olga KHOROSHAVTSEVA (RUS)
Bediha GUN (TUR)
Tetyana KIT (UKR)

57kg
Alyona KOLESNIK (AZE)
Evelina Georgieva NIKOLOVA (BUL)
Maria Victoria BAEZ DILONE (ESP)
Mathilde Hélène RIVIERE (FRA)
Laura MERTENS (GER)
Emese BARKA (HUN)
Anshu ANSHU (IND)
Arianna CARIERI (ITA)
Nuraida ANARKULOVA (KGZ)
Anastasia NICHITA (MDA)
Patrycja GIL (POL)
Veronika CHUMIKOVA (RUS)
Mehlika OZTURK (TUR)
Antonyna KULAHINA (UKR)

59kg
Bilyana Zhivkova DUDOVA (BUL)
Sandra PARUSZEWSKI (GER)
Sarita SARITA (IND)
Mariana CHERDIVARA ESANU (MDA)
Magdalena Urszula GLODEK (POL)
Svetlana LIPATOVA (RUS)
Anna FABIAN (SRB)
Elif YANIK (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)

62kg
Tetiana OMELCHENKO (AZE)
Lydia PEREZ TOURINO (ESP)
Ameline DOUARRE (FRA)
Luisa Helga Gerda NIEMESCH (GER)
Anna Hella SZEL (HUN)
Sonam SONAM (IND)
Aurora CAMPAGNA (ITA)
Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ)
Kriszta Tunde INCZE (ROU)
Liubov OVCHAROVA(RUS)
Cansu AKSOY (TUR)
Ilona PROKOPEVNIUK (UKR)

65kg
Elis MANOLOVA (AZE)
Mimi Nikolova HRISTOVA (BUL)
Debora LAWNITZAK (GER)
Sakshi MALIK (IND)
Anastasija GRIGORJEVA (LAT)
Irina RINGACI (MDA)
Mariia KUZNETSOVA (RUS)
Asli DEMIR (TUR)
Tetiana RIZHKO (UKR)

68kg
IrIna  Petrovna NETREBA (AZE)
Hanna SADCHANKA (BLR)
Sofiya Hristova GEORGIEVA (BUL)
Adela HANZLICKOVA (CZE)
Dalma CANEVA (ITA)
Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ)
Khanum VELIEVA (RUS)
Nesrin BAS (TUR)
Alina BEREZHNA STADNIK MAKHYNIA (UKR)

72kg
Gozal ZUTOVA (AZE)
Yuliana Vasileva YANEVA (BUL)
Koumba Selene Fanta LARROQUE (FRA)
Maria SELMAIER (GER)
Preet Kaur GURSHARAN (IND)
Yanet Ursula SOVERO NINO (PER)
Alexandra Nicoleta ANGHEL (ROU)
Evgeniia ZAKHARCHENKO (RUS)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Buse TOSUN (TUR)
Alla BELINSKA (UKR)

76kg
Sabira ALIYEVA (AZE)
Vasilisa MARZALIUK (BLR)
Mariya Gerginova ORYASHKOVA (BUL)
Erica Elizabeth WIEBE (CAN)
Pauline Denise LECARPENTIER (FRA)
Aline ROTTER FOCKEN (GER)
Zsanett NEMETH (HUN)
Kiran KIRAN (IND)
Aiperi MEDET KYZY (KGZ)
Catalina AXENTE (ROU)
Ekaterina BUKINA (RUS)
Yasemin ADAR (TUR)
Anastasiia OSNIACH SHUSTOVA (UKR)

*Notez que cette liste est officieuse et sujette à modifications.