Développement

Deqa Niamkey nommée Présidente du Groupe de Développement Sportif et Éducation de l'ASOIF

By United World Wrestling Press

Des experts venus de 28 Fédérations Internationales (FI) régissant des sports d'été et des sports d'hiver ont rencontré cette semaine des représentants du Comité International Olympique (CIO) à l'occasion de la septième édition du Forum de développement sportif et éducation de l'ASOIF (ASDEG). La rencontre, dirigée par le groupe consultatif de l'ASDEG, s'est tenue les 28 et 29 mai au siège de la Fédération Internationale de Basketball (FIBA) à Mies, en Suisse.

Les invités ont partagé leurs expériences des programmes en ligne pour l'éducation antidopage, les filières des compétitions internationales, la santé et le bien-être des athlètes. Les FI de Judo et de Tennis ont présenté leurs dernières formations en ligne, dont les vastes ressources permettent de former et soutenir athlètes et entraîneurs de la sorte. Les FI ont également abordé le sujet d'une aide mutuelle dans le suivi de la croissance de leurs disciplines. La FIBA a introduit son projet de transfert de connaissances et d'optimisation des investissements des FI.

Avec les Jeux Olympiques de Tokyo à l'horizon, la Fédération Internationale de Hockey (FIH) a présenté son dessein de pérennisation de l'héritage des prochains JO. Le groupe a exploré un plan d'action collective à mettre en place dans cette vue entre le CIO, l'ASOIF et les FI. Un représentant de la Fondation OlympAfrica - les Jeux Olympiques de la Jeunesse se dérouleront en 2022 à Dakar, au Sénégal - a présenté les activités de développement communautaire de la jeunesse de son organisation sur tout le continent et a proposé des solutions pratiques aux problèmes logistiques récurrents dans la région.

Ce forum annuel facilite une approche commune des fédérations nationales dans la mise en place de leurs projets dans les domaines du développement et de l'éducation, dans le but de maximiser l'efficacité des ressources humaines et financières et d'assurer une certaine cohérence à travers les disciplines afin que les FI obtiennent les meilleurs résultats possibles pour leurs actions.

Nommée Présidente de l'ASDEG, Mme Deqa Niamkey, Directrice du Développement d'UWW, a déclaré à l'occasion de la rencontre : “Je suis très heureuse d'avoir été nommée à la tête du Groupe Consultatif de l'ASDEG. Le Forum a pris la direction que j'ai toujours escomptée, offrant aux FI une occasion exceptionnelle de construire un réseau, d'échanger des idées et de mettre en commun leurs expériences dans le développement de leurs activités.”

De fructueux échanges ont également défini et quantifié les progrès et développements obtenus depuis la dernière réunion du groupe. Un représentant de la Solidarité Olympique s'est joint à la discussion pour présenter les activités actuelles de son organisation et discuter de nouveaux projets.

L'ASDEG

L'ASDEG a été fondé en 2012 et fait office d'expert-conseil dans le domaine du développement sportif et de l'éducation. Le groupe se réunit deux fois par an et organise un forum annuel de toutes les FI membres de l'ASOIF, ceci dans le but de coordonner leurs approches et partager leurs connaissances.

Le prochain forum de l'ASDEG est prévu en mai 2020.

Article issu de ASOIF.com

Who's In?

Lutte féminine : les qualifications olympiques

By Andrew Hipps

CORSIER-SUR-VEVEY (le 22 avril) - En réponse à la décision du CIO de reporter les Jeux Olympiques de Tokyo à l'été 2021, United World Wrestling a annoncé que toutes les places de qualification olympiques déjà obtenues resteront comme tel.

Pour les athlètes ayant qualifié leur pays au championnat du monde ou au tournoi de qualification panaméricain, leur épreuve est donc finie. Mais différentes catégories de poids restent indéterminées et les huit places de chacune seront établies en mars et avril 2021.

Nous avons vérifié les séries pour savoir quelles stars doivent encore se qualifier (“Who’s In”).

Les meilleures pays de lutte féminine sont de retour pour cette année qualificative comme le Japon et la Chine, en lice pour accumuler la plus grande quantité de places olympiques.

Les Etats-Unis sont le seul pays qualifié dans chacune des six catégories de poids : deux d'entre elles obtenues lors du championnat du monde 2019, quatre autres lors du tournoi de qualification olympique d'Ottawa.

Le Japon, lui, s'est qualifié dans cinq des six catégories olympiques lors du championnat du monde de Noursoultan, la Chine dans quatre. Il est attendu que ces deux pays complètent leur pleine licence olympique lors du tournoi de qualification olympique d'Asie de mars 2021.

Voyons où en sont les choses dans chacune des six catégories à l'approche des quatre derniers événements de qualification olympique.

50kg
Dans l'un des plus surprenants développements du championnat du monde 2019, le Japon a échoué à se qualifier dans la catégorie de lutte féminine des 50kg. Yuki IRIE, qui a remporté la place sur la deux fois championne du monde Yui SUSAKI, n'avait pas atteint un combat de médaille à Noursoultan.

Cette échec a permis à Susaki de récupérer sa place et de partir en quête d'or olympique. Susaki a de nouveau vaincu Yuki lors de la Coupe de l'Empereur en décembre, acquérant ainsi le droit de qualification pour le tournoi olympique d'Asie. Si elle réussit, elle sera définitivement la favorite de la catégorie à Tokyo.

Evin DEMIRHAN (TUR), médaillée mondiale de bronze et championne du monde des U23, tentera elle d'obtenir la qualification lors du tournoi olympique européen.

53kg
Jacarra WINCHESTER (USA) avait remporté le titre mondial des 55kg à Noursoultan avant de passer en 53kg pour décrocher là aussi une place olympique pour son pays. Elle a ensuite déployé toute son énergie au tournoi de qualification olympique panaméricain de mars dernier, qualifiant les USA pour la catégorie.

La double championne du monde Vanesa KALADZINSKAYA avait décroché l'or au Matteo Pellicone en janvier, avant d'y ajouter un titre européen en février. Elle cherchera à sécuriser sa place olympique lors du tournoi de qualification européen en mars 2021.

57g
La championne olympique Helen MAROULIS (USA), qui avait sonné la grande lutteuse japonaise Saori YOSHIDA (JPN) en lui arrachant l'or aux Jeux Olympiques de Rio, est revenue à la compétition pour la première fois depuis le championnat du monde 2018 en prenant part au tournoi de qualification panaméricain d'Ottawa. Elle y a qualifié les USA en 57kg avant de déclarer forfait pour la finale.

Alma Jane VALENCIA ESCOTO (MEX) avait écrit l'histoire pour son pays en atteignant les finales du qualificatif panaméricain, devenant la première Mexicaine à obtenir en lutte la qualification pour les Jeux Olympiques. 

La triple médaillée mondiale Emese BARKA (HUN) et la championne d'Europe 2020 Grace BULLEN (NOR) seront les favorites du tournoi de qualification européen.

62kg
Quadruple médaillée mondiale, Yulia TKACH (UKR) a réalisé une année impressionnante, décrochant le bronze du Matteo Pellicone et l'or du championnat d'Europe.  Classée 3ème mondiale, elle est cependant toujours en quête d'une place olympique sûre en 62kg. 

Jackeline RENTERIA CASTILLO (COL) est à la poursuite de son quatrième cycle olympique. La Colombienne de 34 ans avait remporté des médailles de bronze aux Jeux de 2008 et de 2012. Elle a échoué à se qualifier pour le championnat du monde de Noursoultan, de même que pour le qualificatif panaméricain ; il lui reste donc encore une chance de qualification olympique, lors du, justement, 'tournoi mondial olympique de la dernière chance' d'avril 2021.

68kg
Danielle LAPPAGE (CAN), médaillée mondiale d'argent en 2018, s'est qualifiée pour les JO en mars dernier en remportant le tournoi de qualification olympique panaméricain. La star canadienne a aussi décroché le bronze au Matteo Pellicone en janvier dernier.  

Yudari SANCHEZ RODRIGUEZ (CUB) a composté son billet pour Tokyo en atteignant les finales du Panaméricain et est l'une des trois lutteuses cubaines qualifiées pour les JO.

Koumba LARROQUE (FRA) est médaillée mondiale 2017 et 2018, mais n'a su atteindre les finales de Noursoultan. Elle tentera de sécuriser sa place olympique lors du qualificatif européen.

76kg
Championne olympique, Erica WIEBE (CAN) s'est emparée de l'or du Pellicone avant de sécuriser sa place au Panaméricain d'Ottawa. Plusieurs lutteuses très accomplies chercheront la qualification lors du tounoi européen, dont la championne du monde Yasemin Adar (TUR), la quadruple médaillée mondiale Vasilisa MARZALIUK (BLR) et l'une des médaillées olympiques russes, Natalia VOROBEVA ou Ekaterina BUKINA. 

Vorobeva fut championne olympique en 2012, vice-championne en 2016. Jeune maman, elle est devenue championne du monde de la catégorie non olympique des 72kg lors des mondiaux de Noursoultan en 2019.