Japon

La décision est difficile, mais toutes les lutteuses japonaises qualifiées pour les JO comptent participer aux mondiaux de Belgrade

By Ken Marantz

TOKYO -- Mises devant un choix difficile, les cinq lutteuses japonaises déjà qualifiées pour les Jeux Olympiques de Tokyo expriment leur volonté commune de monter sur les tapis des mondiaux avant les JO.

Par un coup du destin, les dates reprogrammées du championnat du monde de cette année (du 12 au 20 décembre prochain) à Belgrade chevauchent de bout en bout celles du calendrier traditionnel de la Coupe de l'Empereur, le championnat national du Japon (du 17 au 20 décembre).

La Fédération japonaise de lutte, tentant de garder le cap sur une mer démontée par la pandémie, prévoit de donner aux athlètes le choix de la compétition à laquelle elles participeront.

Sara DOSHO_S20E2958.jpg La championne olympique Sara DOSHO (JPN) termine une prise lors du camp d'entraînement de lutte féminine (Photo : Sachiko Hotaka).

Mercredi dernier, jour d'ouverture du camp d'entraînement de l'équipe de lutte féminine au Centre national d'entraînement Ajinomoto de Tokyo, les championnes olympiques en titre Risako KAWAI et Sara DOSHO, ainsi que les trois autres lutteuses, ont toutes déclaré qu'elles se prononceraient bientôt ou que leur préférence va vers leur participation au championnat du monde.

"Je veux participer," dit Kawai, qui a remporté son troisième titre mondial consécutif en septembre 2019 à Noursoultan dans la catégorie des 57kg. "Je réalise le danger que représente le coronavirus mais quand je pense aux Jeux Olympiques, je n'ai pas participé à un tournoi international depuis février alors je veux en faire un avant les JO."

Ceci dépendra en premier lieu, bien sûr, de la tenue ou non du championnat du monde. United World Wrestling est supposé rendre sa décision finale début novembre, une décision prise avec la particularité supplémentaire que les Etats-Unis ont récemment annoncé qu'ils n'enverraient pas d'équipe aux mondiaux.

Pour les lutteurs japonais, cela va plus loin. Le gouvernement requiert de ses citoyens rentrant au pays de l'étranger qu'ils s'isolent d'eux-même pour une durée de 14 jours. Si cette restriction semble être bientôt allégée dans quelques cas pour les hommes d'affaires japonais et étrangers, elle s'appliquera cependant aux athlètes.

"A Narita, ils devront rester à l'hôtel," dit Shigeki NISHIGUCHI, directeur technique de la Fédération japonaise de lutte en se référant à l'aéroport international de Tokyo. "Ou alors ils attendront à la maison. Ils ne pourraient pas s'entraîner."

Nishiguchi dit que tout pourrait être résolu si le gouvernement permettait aux lutteurs de faire leur quarantaine au Centre national d'entraînement. Conçu comme une structure autonome qui opère déjà comme une bulle antivirus, les lutteurs pourraient y rester et s'entraîner comme à un camp d'entraînement élargi.

"En ce moment, cela ne semble pas possible," dit-il. "Nous ne sommes pas sûrs que le gouvernement le permettra."

Les lutteurs eux-mêmes ne se sentent concernés que par ce qu'ils peuvent contrôler. Normalement, la Coupe de l'Empereur, qui clôt l'année, serait le premier des deux tournois qualificatifs de l'équipe du championnat du monde de l'année suivante. Mais avec tous les tournois annulés pour cause de pandémie, les membres de l'équipe 2019 de Noursoultan ont pour premier choix de se rendre à Belgrade.

Les lutteuses japonaises s'étaient emparées à Noursoultan de places olympiques dans cinq des six catégories, obtenant une médaille d'or, deux d'argent, une de bronze et une cinquième place. La seule catégorie de poids dans laquelle le Japon doit encore se qualifier est celle des 50kg. La double championne du monde Yui SUSAKI tentera le tout pour le tout au tournoi de qualification olympique Asie de Xi'an, en Chine, du 26 au 28 mars prochain.

Susaki faisait partie d'un groupe d'étudiants absents du camp d'entraînement - qui a commencé mercredi - pour cause d'engagements scolaires. Comme la situation de Susaki est différente de celle des olympiennes confirmées, sa coach Shoko YOSHIMURA dit qu'elle est indécise quant à quel tournoi elle compte participer.

"Elle n'a pas encore décidé," dit Yoshimura. "Elle n'est pas à une étape où elle connaît toutes les conditions. Lorsque celles-ci seront définies, nous en parlerons et prendrons une décision."

Mayu MUKAIDA_S20E2937.jpg Mayu MUKAIDA (JPN) conclut un double ramassement de jambes (Photo : Sachiko Hotaka).

Pour Mayu MUKAIDA, médaillée mondiale d'argent 2019 en 53kg, il n'y a pas lieu d'hésiter.

"Je prévois d'aller aux mondiaux," dit-elle. "Il n'y a pas de raison de gamberger, je me prépare pour les mondiaux."

Une tâche en suspens l'attend à Belgrade. Elle sent encore la douleur de la seule défaite qu'elle avait encaissée à Noursoultan, lors de sa finale face à PAK Yong-Mi (PRK). "J'ignore si la Nord-Coréenne participera ou non, mais je ferai ce que je peux pour remporter la médaille d'or et garder cet élan jusqu'aux Jeux Olympiques."

Dosho, championne olympique à Rio et championne du monde des 69kg en 2017, déclare qu'elle penche, elle aussi, pour s'inscrire au championnat du monde. Elle avait terminé cinquième des 68kg à Noursoultan, après être revenue d'un congé pour une opération chirurgicale à l'épaule.

A Nur-Sultan, Dosho avait concédé la défaite au troisième tour face à la future championne Tamyra MENSAH-STOCK (USA), mais elle ne cherche pas pour autant à éviter de l'affronter encore une fois avant les JO de Tokyo, déplacés à juillet 2021.

"Si je peux l'affronter, c'est ok pour moi, sinon je me concentrerai sur la préparation nécessaire pour les JO," dit Dosho, qui s'est récemment remise d'une blessure au genou. "Je n'ai pas de blessure grave, mais quelques petits problèmes ici et là. Je garde en tête d'éviter de me blesser à l'entraînement."

Huroe MINAGAWA_S20E3019.jpg Hiroe MINAGAWA (JPN) resserre son étreinte sur une clef à la tête (Photo : Sachiko Hotaka).

Une autre lutteuse japonaise qui puisse bénéficier de l'absence des USA à Belgrade est Hiroe MINAGAWA, médaillée d'argent des 76kg.

"L'Américaine est classée No.1 dans ma catégorie de poids et elle est championne du monde," dit Minagawa, faisant référence à Adeline GRAY (USA), qui l'avait vaincue lors de la finale de Noursoultan. "C'est dommage qu'elle ne soit pas inscrite. Mais il y a beaucoup d'autres lutteuses douées à part elle, alors ce n'est pas une catastrophe si elle est absente et ça veut dire que je pourrai affronter celles des autres pays."

C'est la soif de compétitions internationales qui incite Minagawa, qui avait subi au printemps dernier une opération au genou alors que le sport s'était arrêté, à participer plutôt aux mondiaux qu'à la Coupe de l'Empereur.

"Dans mon cas, je veux me servir du championnat du monde pour trouver des solutions qui me permettent de dominer des lutteuses d'autres pays qui sont plus puissantes, et retrouver le sentiment des combats après une aussi longue pause," dit-elle. "Il y a toujours [le problème] de mon genou. Naturellement, les JO sont ma première priorité. Je dois réfléchir à comment être dans une condition optimale pour les JO."

Sans surprise, Yukako KAWAI, médaillée mondiale de bronze en 62kg, s'engagerait à accompagner sa soeur aînée Risako dans le vol pour Belgrade car toutes les deux cherchent à décrocher de concert l'or olympique à domicile.

"S'il y a un championnat du monde, j'y serai," dit Kawai. "Pas besoin de s'angoisser là-dessus."

Elle vise, bien sûr, la médaille d'or de Belgrade, mais plus comme un moyen qu'une fin en soi. "Ce que je désire plus que tout, c'est l'or olympique. Naturellement je vise le titre au championnat du monde, mais plutôt que de ne penser qu'à ça, je veux des combats pour me permettre de comprendre sur quoi je dois travailler avant les JO."

Il y a de fortes chances que la Coupe de l'Empereur se tienne comme prévu. Plus tôt ce mois, le Japon a organisé avec succès son premier tournoi national, le championnat national des lycéens sur invitation, rapidement suivi par le championnat national de lutte gréco-romaine des collégiens.

#UWWAwards

Classement de fin d'année de la lutte féminine

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY (9 novembre) -- Alors que la saison de classement touche à sa fin avec les Championnats du monde de Belgrade, les lutteurs ont réussi à modifier leur classement en fonction des points uniquement obtenus en 2022.

Les performances aux championnats mondiaux et continentaux seniors, aux quatre événements de série de classement et aux Jeux sélectifs, les lutteurs ayant le plus de participation et de médailles ont été récompensés à la fin de l'année.

Voici les nouveaux classements après les championnats du monde senior avec les points des tournois 2022 uniquement.

Otgonjargal DOLGORJAV (MGL)Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) a terminé en tête des 50kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

50kg
1. Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) - $5000
2. Sarah HILDEBRANDT (USA) - $3000
3. Anna LUKASIAK (POL) - $2000

Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) prend la première place chez les 50 kg grâce à sa médaille d'argent aux Championnats du monde. En 2022, la Mongole a également remporté des médailles de bronze lors de deux événements de série de classement. Ces trois médailles lui ont rapporté 52400 points.

Elle a 400 de plus que la médaillée de bronze mondiale Sarah HILDEBRANDT (USA) qui est classée deuxième au monde pour ses médailles aux Championnats du monde, aux Championnats panaméricains et à l'épreuve de la série de classement à Tunis.

Hildebrandt a obtenu 13000 points pour son or aux Pan-Am, 8000 points pour le Zouhaier Sghaier et 31000 points pour le bronze aux Mondiaux. Cependant, Dolgorjav a obtenu 10200 et 5200 points pour ses médailles de bronze au Yasar Dogu et à la Bolat Turlykhanov Cup respectivement. Sa plus grande collection a été obtenue aux Championnats du monde, puisque la médaille d'argent valait 37 000 points, ce qui la plaçait devant Hildebrandt.

La troisième place revient à Anna LUKASIAK (POL), la deuxième médaillée de bronze des Championnats du monde. Les 31000 points ainsi que les 6500 points des Championnats d'Europe, 7800 points du Yasar Dogu et 5200 points du Matteo Pellicone.

La championne du monde Yui SUSAKI (JPN) arrive en quatrième position avec 45 000 points, tous collectés pour son or à Belgrade. Elle n'a participé qu'à une seule épreuve en 2022.

Dominique PARRISH (USA)Dominique PARRISH (USA) est devenue championne du monde en 53kg.. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

53kg
1. Dominique PARRISH (USA) - $5000
2. Maria PREVOLARAKI (GRE) - $3000
3. Khulan BATKHUYAG (MGL) - $2000

Dominique PARRISH (USA) n'est pas seulement devenue championne du monde pour sa première apparition, elle terminera la saison comme la lutteuse la mieux classée chez les 53kg, empochant 5000$ pour son exploit.

Participant à quatre événements qui offraient des points de classement, Parrish a commencé par le Yasar Dogu à Istanbul, remportant le bronze pour 10200 points. Elle a ensuite ajouté le titre panaméricain à sa collection pour un autre 13000 points. Elle n'a pas remporté de médaille à la Zouhaier Sghaier Cup mais a tout de même obtenu 4640 points. En septembre, son parcours jusqu'à l'or aux Championnats du monde lui a permis de décrocher la première place avec 45000 points.

Maria PREVOLARAKI (GRE) n'a jamais été proche de battre Parrish pour la place de numéro un et a terminé deuxième. Elle a commencé la saison avec une médaille d'argent aux Championnats d'Europe pour gagner 8000 points avant de remporter l'or aux Jeux méditerranéens pour un autre 8000 points. C'est son bronze aux Championnats du monde qui lui a valu 31000 points, portant son total à 47000 points.

Deux médailles d'argent en 2022 ont suffi à Khulan BATKHUYAG (MGL) pour obtenir 45000 points et la troisième place. Elle a remporté sa première médaille d'argent aux Championnats d'Asie pour 8000 points avant de terminer avec une couleur similaire aux Championnats du monde pour 37000 points.

Mayu SHIDOCHI (JPN)Mayu SHIDOCHI (JPN) a battu Oleksandra KHOMENETS (UKR) en finale des 55kg aux Championnats du Monde. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

55kg
1. Mayu SHIDOCHI (JPN) - $5000
2. Oleksandra KHOMENETS (UKR) - $3000
3. Jacarra WINCHESTER (USA) - $2000

Cela ne pouvait pas être plus serré que cela. Mayu SHIDOCHI (JPN) et Oleksandra KHOMENETS (UKR) ont toutes deux terminé avec 45 000 points, mais c'est l'or de la première aux Championnats du monde qui lui a permis de devancer Khomenets, qui a remporté l'argent à Belgrade.

Tous les points de Shidochi proviennent des Championnats du monde, tandis que Khomenets a obtenu 37 000 points pour sa médaille d'argent. Les 8000 autres points sont pour la médaille d'argent qu'elle a gagnée aux Championnats d'Europe.

La troisième place est occupée par Jacarra WINCHESTER (États-Unis), qui n'a manqué la première place que de 1000 points. Finissant avec 44000 points, Winchester les a obtenus lors de trois événements différents en 2022. La première a eu lieu à Istanbul où elle a remporté l'or pour 11000 points avant de décrocher l'argent aux Championnats panaméricains pour 8000 points.

Elle a terminé cinquième aux Championnats du monde avec un genou blessé, mais a tout de même réussi à obtenir 25 000 points pour atteindre la troisième place au classement.

Tsugumi SAKURAI (JPN)Tsugumi SAKURAI (JPN) est devenue la championne du monde des 57kg pour s'emparer de la première place. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

57kg
1. Tsugumi SAKURAI (JPN) - $5000
2. Alina HRUSHYNA (UKR) - $3000
3. Anhelina LYSAK (POL) - $2000

La championne du monde et d'Asie Tsugumi SAKURAI (JPN) a décroché la première place avec ses deux médailles d'or de 2022. Elle a reçu 10000 points pour l'or en Mongolie, puis 45000 lorsqu'elle est devenue championne du monde en 57kg devant Helen MAROULIS (USA).

Alina HRUSHYNA (UKR) a terminé deuxième dans la catégorie des 57 kg avec 49 000 points. Elle a remporté des médailles d'or aux Championnats d'Europe et au Matteo Pellicone pour un total combiné de 18000 points. En septembre, elle a ajouté un bronze mondial à son nom pour 31000 points et la deuxième place au classement.

Une autre médaillée de bronze mondiale, Anhelina LYSAK (POL), a terminé troisième avec 45000 points. Son bronze à Belgrade était la seule médaille de 2022, mais elle a terminé cinquième à Istanbul et aux Championnats d'Europe, ce qui lui a permis d'obtenir 14 000 points. Elle a obtenu 9000 points pour l'épreuve du Yasar Dogu et 5000 points pour les Euros. 31 000 points ont été ajoutés lorsqu'elle a remporté le bronze aux Championnats du monde.

Anastasia NICHITA (MDA)Anastasia NICHITA (MDA) a terminé au premier rang des 59 kg après avoir remporté l'or aux Championnats du monde. (Photo: UWW / Martin Gabor)

59kg
1. Anastasia NICHITA (MDA) - $5000
2. Jowita WRZESIEN (POL) - $3000
3. Grace BULLEN (NOR) - $2000

Anastasia NICHITA (MDA) est peut-être là depuis longtemps mais elle a remporté son premier titre mondial senior à Belgrade. Ses trois médailles d'or en 2022 lui ont ouvert la voie pour devenir la meilleure lutteuse des 59 kg avec 64 000 points. Elle a obtenu 45 000 points pour sa médaille d'or à Belgrade, qui s'ajoutent à ses 100 000 points des Championnats d'Europe et aux 11 000 points du Yasar Dogu.

Jowita WRZESIEN (POL) est passée à la deuxième place avec 51600 points après le bronze aux Championnats du monde. Elle a participé à quatre épreuves pour obtenir des points de classement et a remporté des médailles à chacune d'entre elles. Elle a commencé la saison avec le bronze à Istanbul, ce qui lui a valu 8200 points. L'argent aux Championnats d'Europe lui a rapporté 8000 points avant qu'une autre médaille d'argent, au Matteo Pellicone, n'ajoute 6400 points à son total.

La lutteuse qui a remporté l'or au Matteo Pellicone est Grace BULLEN (NOR) qui a ensuite atteint la finale des Championnats du monde, ce qui lui a permis de terminer troisième dans cette catégorie de poids. Elle a obtenu 37000 points pour son argent à Belgrade et 8000 points pour l'or à Rome.

Nonoka OZAKI (JPN)Nonoka OZAKI (JPN) est classé numéro un en 62kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

62kg
1. Nonoka OZAKI (JPN) - $5000 
2. Kayla MIRACLE (USA) - $3000 
3. Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) - $2000

Nonoka OZAKI (JPN) est sortie indemne de l'édition 2022 et a obtenu le titre de championne du monde des 62 kg. La star japonaise de 20 ans a réalisé une série de 16 victoires et a remporté des médailles d'or aux championnats du monde U20, U23 et senior. Bien qu'elle ait remporté trois titres mondiaux et cinq compétitions au cours de sa campagne 2022, ses titres asiatiques et de Belgrade sont les deux seules compétitions qui ont compté pour son total de 55 000 points.

La médaillée d'argent des championnats du monde Kayla MIRACLE (USA) a terminé la saison en se classant deuxième au monde chez les 62 kg avec 45 000 points. Cette saison, l'Américaine n'a perdu que deux matches et a remporté des médailles d'argent aux Championnats panaméricains et mondiaux. Elle s'est inclinée face à Ozaki, la mieux classée, lors de la finale mondiale et à Ana GODINEZ GONZALEZ (CAN), mais a pris sa revanche sur sa défaite d'Acapulco en se rendant à la finale mondiale de Belgrade.

Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) a réalisé une saison impressionnante, remportant des médailles aux Championnats du monde et d'Europe ainsi qu'à l'événement Matteo Pellicone Ranking Series. Elle a obtenu la troisième place au classement avec 43 900 points, soit 1 100 points de moins que la deuxième place occupée par Miracle.

Miwa MORIKAWA (JPN)Miwa MORIKAWA (JPN) a remporté la première place chez les 65 kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

65kg
1. Miwa MORIKAWA (JPN) - $5000 
2. Elis MANOLOVA (AZE) - $3000 
3. Mallory VELTE (USA) - $2000

Dans l'une des courses les plus serrées pour la première place du classement, Miwa MORIKAWA (JPN) a surclassé Elis MANOLOVA (AZE) de 1 400 points pour s'emparer de la première place chez les 65 kg.

Morikawa a dépassé Manolova en remportant des médailles d'or aux Championnats d'Asie et du monde. Bien que cela n'ait pas été pris en compte dans son classement pour 2022, la jeune femme de 23 ans a également remporté une médaille d'or en Espagne lors des Championnats du monde U23.

Manolova a terminé dans le top cinq des quatre compétitions auxquelles elle a participé, remportant des médailles d'argent aux Championnats d'Europe et à la Bolat Turlykhanov Cup et terminant à la cinquième place aux Championnats du monde et au Yasar Dogu. Si l'Azérie de 26 ans avait terminé avec une médaille aux Championnats du monde ou au Yasar Dogu, elle aurait terminé l'année au premier rang mondial.

Mallory VELTE (USA) a terminé la saison comme lutteuse classée troisième chez les 65kg. Après avoir ouvert la saison à Istanbul avec une médaille d'argent, elle a clôturé la saison avec une médaille de bronze à Belgrade lors des Championnats du monde.

Tamyra MENSAH STOCK (USA)La championne olympique et du monde Tamyra MENSAH STOCK (USA) a obtenu 49 000 points. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

68kg
1. Tamyra MENSAH STOCK (USA) - $5000 
2. Irina RINGACI (MDA) - $3000
3. Ami ISHII (JPN) - $2000

La lutte pour la première place chez les 68 kg s'est jouée entre les autres championnes du monde Tamyra STOCK MENSAH (USA) et Irina RINGACI (MDA).

Mensah a atteint le sommet du podium mondial pour la deuxième fois depuis 2019 et a terminé avec 1 600 points d'avance sur la championne du monde de 2021, Ringaci, pour le meilleur classement de la catégorie de poids. Bien qu'elle ait participé à une épreuve de moins, les ors de Mensah-Stock aux Championnats du monde et aux épreuves du Zouhaier Sghaier Ranking Series ont éclipsé le bronze mondial, l'or européen et l'argent du Matteo Pellicone de Ringaci.

Mensah a terminé l'année 2022 avec 49000 points tandis que Ringaci en avait 47400.

Ami ISHII (JPN) complète le trio de tête du classement avec 37 000 points après avoir terminé avec une médaille d'argent aux Championnats du monde.

Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ)Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) a obtenu la première place chez les 72kg avec 52000 points. (Photo: UWW / Martin Gabor)

72kg
1. Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) - $5000 
2. Amit ELOR (USA) - $3000
3. Buse TOSUN CAVUSOGLU (TUR) - $2000

Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ) a connu la saison la plus complète de toutes les lutteuses du monde. Sa campagne de 2022 a été marquée par une série de 13 victoires consécutives et par des médailles d'or aux Championnats d'Asie, à la Coupe Yasar Dogu et à la Coupe Bolat Turlykhanov, avant de se contenter d'une médaille d'argent aux Championnats du monde. Elle a terminé la saison avec 52 000 points, soit 9 000 points d'avance sur Amit ELOR (USA), deuxième au classement.

Elor a connu une saison dont on parlera pendant des années. La superstar en herbe de 19 ans a remporté un trio de titres mondiaux en l'espace de trois mois et s'est hissée à la troisième place du classement. Elle a remporté des médailles d'or aux championnats du monde U20, U23 et senior. 

Buse TOSUN CAVUSOGLU (TUR) a été médaillée dans trois des cinq événements auxquels elle a participé cette saison et a terminé classée troisième chez les 72 kg. Elle a commencé la saison par une cinquième place au Yasar Dogu avant de décrocher des médailles consécutives aux Championnats d'Europe, aux XIXe Jeux méditerranéens et au Zouhaier Sghaier Ranking Series, avant de terminer l'année par une cinquième place mondiale.

Samar HAMZA (EGY)Samar HAMZA (EGY) a remporté une médaille d'argent aux Championnats du monde pour terminer en tête des 76kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

76kg
1. Samar HAMZA (EGY) - $5000 
2. Yasemin ADAR (TUR) - $3000  
3. Epp MAE (EST) - $2000

Samar HAMZA (EGY) est entrée dans l'histoire en devenant la première lutteuse égyptienne à atteindre la finale mondiale et a terminé la saison en tête du classement mondial des 76 kg.

Hamza a lutté six fois en 2022 et a obtenu des médailles dans cinq épreuves. Après avoir fait 1-1 et terminé neuvième au Yasar Dogu, l'Égyptienne de 26 ans s'est lancée dans une course aux médailles en cinq compétitions. Elle s'est emparée du titre africain pour la cinquième fois de sa carrière, de médailles d'argent aux Championnats du monde et à l'épreuve de la Coupe Bolat Turlykhanov Ranking Series, et de médailles de bronze aux Jeux méditerranéens et à l'épreuve du Zouhaier Sghaier Ranking Series.

Au cours d'une année où elle a pris les rênes de la Fédération turque en tant que Vice-Présidente, Yasemin ADAR (TUR) a tout de même réussi à terminer la saison au deuxième rang mondial des 76kg. Elle a terminé la saison avec un bilan parfait de 10-0 grâce à ses médailles d'or aux Championnats du monde et d'Europe et aux Jeux méditerranéens.

Epp MAE (EST) a remporté une médaille de bronze aux Championnats du monde et une médaille d'argent aux Championnats européens et a terminé la saison en troisième position.