#WrestleAlmaty

Le Japon annonce ses équipes pour le Qualificatif Olympique et le Championnat d'Asie

By Japan Wrestling Federation

La double championne du monde Yui SUSAKI mène un contingent de 10 lutteuses japonaises qui tenteront d'obtenir un passe pour les JO de Tokyo lors du Tournoi de qualification olympique d'Asie le mois prochain au Kazakhstan, a annoncé la Fédération Japonaise de Lutte (FJL).

La FJL a également annoncé l'envoi de la même équipe au championnat d'Asie, qui suivra le qualificatif olympique sur le même site de la capitale kazakhe Almaty. Dans les lutteuses inscrites se trouvent sept athlètes déjà qualifiées pour les Jeux de Tokyo, et de ces sept quatre sont tenantes du titre de championne d'Asie.

Le Tournoi de qualification olympique se tiendra du 9 au 11 avril prochain dans les six catégories de poids olympiques de chaque style, suivi du championnat du 13 au 18 avril dans l'intégralité des catégories de poids.

Ce sera la première fois depuis le championnat d'Asie 2020 de New Delhi que le Japon envoie une équipe à l'étranger.

Pour les JO et sur la base des résultats du championnat du monde 2019, le Japon s'est déjà qualifié en lutte libre 65 et 74kg, en lutte gréco-romaine 60kg et en lutte féminine 53, 57, 62, 68 et 76kg. Les deux meilleurs athlètes de chaque catégorie du qualificatif continental remporteront chacun une place olympique pour leur pays.

Susaki tentera d'obtenir sa première place olympique en 50kg - lutte féminine. Elle et ses coéquipières en ont obtenu le droit grâce à leurs victoires aux championnats nationaux 2019, un droit conservé malgré le report des JO d'une année.

Rei HIGUCHI, médaillé d'argent des 57kg en 2016 à Rio, espère lui aussi obtenir la qualification, comme Sosuke TAKATANI, pour qui il s'agirait alors de sa troisième participation olympique mais pour la première fois en 86kg - lutte libre.

L'équipe du championnat d'Asie est principalement formée par les champions du plus récent championnat du Japon, celui de décembre 2020. Si u champion s'est désisté ou n'a pas pu se libérer, son dauphin ou le troisième à venir l'auront remplacé.


Takuto OTOGURO, champion du monde 2018 pour le Japon, concourra en 65kg au championnat d'Asie (Photo : Kadir Caliskan)

Les athlètes déjà qualifiés pour les JO et inscrits au championnat d'Asie sont les deux frères Takuto et Keisuke OTOGURO en lutte libre 65 et 74kg respectivement, et le quintette féminin composé de Mayu MUKAIDA (53kg), Risako KAWAI (57kg), Yukako KAWAI (62kg), Sara DOSHO (68kg) et Hiroe MINAGAWA (76g).

Kenichiro FUMITA, seul actuel qualifié japonais en lutte gréco-romaine, a choisi de faire l'impasse sur le qualificatif pour défendre son titre de champion d'Asie des 60kg. Il avait décroché son billet olympique en devenant champion du monde en 2019.

Takuto Otoguro, les soeurs Kawai et Minagawa sont tenants du titre de champion d'Asie chacun dans sa catégorie de poids, et Mukaida tentera de faire encore mieux que sa médaille d'argent de 2020.

Si lors du tournoi de New Delhi en 2020 le Japon avait ramené à la maison sept médaille de lutte libre, à l'exception d'Otoguro aucun des médaillés n'a obtenu un ticket de retour pour cette année. Deux championnes 2020 également absentes cette années sont Miho IGARASHI et Naomi RUIKE.

Voici les équipes :

Tournoi de qualification olympique Asie (9-11 avril, Almaty)

Lutte gréco-romaine
67kg: Shogo TAKAHASHI
77kg: Shohei YABIKU
87kg : Masato SUMI
97kg: Yuta NARA
130kg: Arata SONODA

Lutte féminine
50kg : Yui SUSAKI

Lutte libre
57kg : Rei HIGUCHI
86kg : Sosuke TAKATANI
97kg : Naoya AKAGUMA
125kg : Tetsuya TANAKA

Championnat d'Asie (13-18 avril, Almaty)

Lutte gréco-romaine
55kg: Yu SHIOTANI
60kg: Ayata SUZUKI
63kg: Kensuke SHIMIZU
67kg: Tsuchika SHIMOYAMADA
72kg: Taishi HORIE
77kg: Kodai SAKURABA
82kg: Satoki MUKAI
87kg: So SAKABE
97kg: Masayuki AMANO
130kg: Sota OKUMURA

Lutte féminine
50kg: Remina YOSHIMOTO
53kg: Mayu MUKAIDA
55kg: Tsugumi SAKURAI
57kg: Risako KAWAI
59kg: Akie HANAI
62kg: Yukako KAWAI
65kg: Miwa MORIKAWA
68kg: Sara DOSHO
72kg: Masako FURUICHI
76kg: Hiroe MINAGAWA

Lutte libre
57kg: Yuto TAKESHITA
61kg: Shoya SHIMAE
65kg: Takuto OTOGURO
70kg: Jintaro MOTOYAMA
74kg: Keisuke OTOGURO
79kg: Ryuki YOSHIDA
86kg: Hayato ISHIGURO
92kg: Yuto IZUTSU
97kg: Takashi ISHIGURO
125kg: Taiki YAMAMOTO

#development

Le Burundi accueille un camp d'entraînement et une compétition de Beach Wrestling

By United World Wrestling Press

MABAYI, Burundi (7 mars) --- Démarré en novembre 2021, pendant la période post-covidique, le DNSS de lutte au Burundi a connu sa phase terminale pendant la semaine du 25 février au 04 mars 2023.

En effet, plus d'un an après son démarrage, le DNSS a connu sa phase terminale du 25 février au 4 mars. Pour cette phase, l'United World Wrestling a envoyé deux experts, à savoir Vincent AKA, chargé de développement et Angel Pineda Rodriguez, expert en formation UWW, afin de continuer à soutenir la fédération burundaise de lutte pour un développement durable

Cette phase terminale, également évaluative, a débuté par une visite des structures de base à l'intérieur du pays. C'est ainsi que les deux experts ont pu visiter les clubs de Mabayi et de Gihanga. Cette visite de terrain a permis de constater que les clubs locaux ont fait l'effort de se constituer depuis l'architecture formelle soumise par la fédération nationale, à savoir un président, un trésorier, un secrétaire général, le tout avec la présence d'un technicien qui encadre les lutteurs. A l'inverse, le manque d'infrastructures reste un facteur limitant pour leur développement. Cependant, à Gihanga l'espoir demeure dans la mesure où il existe un jeune centre qu'il suffirait de restaurer. A l'instar de Gitega qui a pu utiliser sa maison des jeunes et la convertir en salle de lutte. Les maisons des jeunes représentent une réelle opportunité pour la mise en place de clubs de lutte (avec des tapis de lutte fabriqués localement). Comme le souligne Angel Pineda, Expert d'origine cubaine, "c'est ce qui se fait à Cuba, où l'on fait avec les moyens du bord pour trouver des solutions afin de permettre à nos lutteurs de s'entraîner en toute sécurité".

Lors de cette visite des clubs de l'intérieur, il est apparu que les clubs ont commencé à construire leur propre arène de Beach Wrestling, ce qui représente un pilier essentiel pour le développement. Parce que tout est facile à mettre en place, la Beach Wrestling ne nécessite que très peu de moyens. Cette phase a également permis de visiter les écoles partenaires du projet de lutte pour les jeunes filles.

Afin de consolider ce qui existe déjà, une réunion a été organisée avec tous les présidents et entraîneurs de clubs. Lors de cette réunion, l'accent a été mis sur le thème "Projet de structure de club". Cela a permis d'expliquer aux différents participants les étapes pour développer son club et d'aborder la démarche projet pour développer son club de lutte. L'objectif est de donner des outils à tous ceux qui veulent avancer en comprenant le concept de projet de club.

BRUDes lutteurs burundais sont assis ensemble dans le cercle de Beach Wrestling. (Photo: United World Wrestling)

Ce fut également l'occasion de faire le point avec la fédération sur l'impact du DNSS tout en envisageant les perspectives.

Parallèlement à la formation des dirigeants de clubs, pour permettre aux meilleurs lutteurs de vivre un entraînement intensif de haut niveau, un camp d'entraînement a été organisé au centre Olympafrica de Kanyosha, qui est devenu le centre de référence pour l'entraînement de l'équipe nationale de lutte. Il est à noter que c'est grâce à la rénovation de la salle polyvalente par la fondation Olympafrica qui permet à la fédération burundaise de lutte de réunir ses meilleurs lutteurs cadets, juniors et seniors en lutte olympique. Le tapis de lutte offert par United World Wrestling joue pleinement son rôle.

Lors de ce stage, deux lutteurs se sont distingués, il s'agit de Niyonkuru Lynca Gloria, dans la catégorie junior issue du club de Gitegat et de Nishimwe Yves également junior issu du club de Bururi.

Au cours de ce stage, les deux cadres de la fédération burundaise de lutte, Ntwari Patrice et Nduwayezu Silas ont profité de la présence des experts pour approfondir leurs notions en matière de planification, du processus de formation d'un lutteur de haut niveau. Ce partage d'expérience vise à leur donner les outils pour continuer la formation et la préparation des meilleurs lutteurs au Burundi.

Un tournoi de Beach Wrestling a été organisé par la fédération burundaise de lutte pour clôturer en beauté cette semaine riche en activités. La présence de la télévision nationale a permis de donner plus d'ampleur à cet événement et de promouvoir le beach wrestling qui a de belles perspectives devant lui.

Enfin, la Présidente du Comité National Olympique Burundais, Mme Lydia NSEKERA a beaucoup apprécié le DNSS de la lutte et a ajouté " nous utiliserons le DNSS de la lutte comme un exemple pour le DNSS d'autres sports ". Ella a également mentionné l'implication de United World Wrestling dans le développement de la lutte à travers la vision de son Président Nenad Lalovic de maintenir la lutte dans le giron olympique. Et de mentionner : " la lutte est aujourd'hui l'une des disciplines olympiques qui est impliquée dans son développement à travers ses programmes de développement et cela se voit sur le terrain ".