Coupe du Monde Féminine

Le Japon, hôte de la Coupe du Monde de Lutte Féminine, maintient la Chine à distance et conquiert son quatrième titre d'affilée

By Ken Marantz

Dépourvu d'une de ses championnes du monde et olympique, le Japon devait s'appuyer sur une lutteuse moins titrée pour faire la différence et remporter une victoire cruciale.

Entre en scène Ayana GEMPEI (JPN), dont la victoire par ceinture arrière en 65kg entraîna la consécration de l'hôte japonais sur la Chine en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine, lui rapportant son quatrième titre consécutif et dixième toutes éditions confondues.

"J'étais si concentrée ; je n'ai pas vraiment pensé à ça," a commenté Gempei sur le fait d'être en position de donner au Japon une avance irrattrapable. "De toute façon, j'y suis allée absolument déterminée à gagner."

Face à TANG Chuying (CHN), Gempei était menée 3-2 quand elle a réalisé une projection au sol et une ceinture de côté dans les douze secondes finales pour remporter la victoire 6-3.

"Je perdais, mais j’étais sûre de pouvoir obtenir quelque chose quelque part. Je croyais dans ce que j’amenais [au tapis]. J’y suis allée en toute confiance."


Uki IRIE (JPN) célèbre sa dixième victoire par supériorité technique sur la médaillée de bronze olympique chinoise SUN Yanan of China (Photo: Max Rose-Fyne). 

Yuki IRIE (JPN) a donné au pays hôte un départ parfait quand elle a submergé la médaillée de bronze des Jeux Olympiques de Rio en 2016 SUN Yanan (CHN), accumulant 10 points à zéro avant de l’emporter par tombé 46 secondes avant la cloche.

Irie, qui avait vaincu la championne du monde Yui SUSAKI au championnat du Japon en décembre, sortait d’une performance décevante aux récents jeux d’Asie de Bishkek, où elle a dû se contenter de la médaille de bronze dans un tournoi dominé par la Chine.

Mais devant les 2000 spectateurs de l’Arène Takasaki chauffée à blanc et en diffusion télévisée nationale, Irie a démontré de quoi elle était faite. 

"Au début, je me posais des questions sur Irie," a déclaré l’instructeur principal japonais Hideo SASAYAMA. "Si nous perdons ici, ce pourrait être un problème. Mais si nous gagnons à l’ouverture, les choses s’enchaînent. Elle a remporté une victoire magnifique et a donné son élan au Japon."
La championne du monde de Paris 2017, Haruna OKUNO (JPN), a suivi en 53kg avec une victoire par tombé sur OUYANG Junling (CHN), contrastant sur sa laborieuse victoire de la veille 7-6 sur Sarah HILDEBRANDT (USA).

"Dans le match d’hier, j’ai laissé mon adversaire suivre sa stratégie," a déclaré Okuno. "Aujourd’hui, j’ai pu faire ce que je voulais."

La médaillée d’argent de Paris 2017 Mayu MUKAIDA (JPN), a assuré la continuité avec une victoire par supériorité technique 10-0 en 1’27 sur XIE Mengyu (CHN) en 55kg.

Mais même si on pouvait s’attendre à ces trois victoires, les prochains combats seraient décisifs pour la Chine, qui comptait préparer la scène pour son trio hautement réputé de poids lourds.

RONG Ningning (CHN) cherche le tombé en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine (Photo: Max Rose-Fyne)

La prochaine lutteuse alignée pour la Chine était la médaillée d’or à Bishkek 2018 RONG Ningning en 57 kg, et ce fut une surprise pour beaucoup quand Katsuki SAKAGAMI pris la tête 4-0. Mais Rong dérouta Sakagami par une tentative de double ramassement de jambes enlevées, l’envoyant sur son dos avant d’enlever cinq ceintures de côté – dont la dernière à la cloche de la première période pour une victoire par supériorité technique 15-4.

En 59kg, Yukako KAWAI (JPN) remporta un succès capital quand elle marqua en seconde période une projection au sol pour une victoire 3-1 sur PEI Xingru (CHN) qui, comme Rong, était une des cinq championnes d’Asie récemment couronnées et montant sur le tapis pour la Chine ce dimanche.

La sœur aînée de Kawai, la championne olympique de Rio 2016 et championne du monde de Paris 2017 Risako KAWAI (JPN), a répondu aux attentes en forgeant une victoire 10-4 sur la médaillée d’argent de Bishkek 2018 LUO Xiaojuan, plaçant le Japon à 5-1.

Ayana GEMPEI (JPN) lutte pour la domination pendant la finale de dimanche soir (Photo: Max Rose-Fyne)

Gempei, championne du monde des moins de 23 ans, a remporté sa victoire décisive sur Tang l’efflanquée qui dépassait d’une tête la Japonaise râblée. 

"Quelle que soit l’adversaire, quelle que soit sa constitution, je pense seulement à devoir lutter en me servant des mouvements que je maîtrise," a déclaré Gempei. "Donc je ne pense pas à ça."

Suite au désistement en finale de la championne olympique de Rio 2016  et championne du monde de Paris 2017 Sara DOSHO (JPN) pour cause de blessure à l’épaule pendant le tour préliminaire, Miwa MORIKAWA (JPN), battue 9-0, n’a pas fait le poids en 68kg face à la championne de Bishkek 2018 ZHOU Feng.

Les victoires remportées par les deux autres championnes chinoises d’Asie, Yue HAN (CHN) en 72kg et ZHOU Qian (CHN) en 76kg, n’auront servi qu’à réduire la marge de victoire du Japon.

Han, médaillée de bronze de Paris 2017, a été poussée aux limites par Masako FURUICHI (JPN) et a eu besoin de deux projections au sol en seconde période pour décrocher une victoire 10-7, alors que Zhou renversait la médaillée de bronze de Paris 2017 Hiroe SUZUKI (JPN) 7-1.
 

La Mongolie remporte le bronze pour la troisième année d’affilée 
Dans une passionnante série éliminatoire pour la troisième place, marquée par plusieurs tardives ceintures arrière, Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) a fait sensation en permettant à la Mongolie de décrocher la victoire 6-4 face aux Etats-Unis pour une troisième médaille de bronze consécutive.

Les Etats-Unis avaient interrompu la domination de la Mongolie 4-3 grâce à deux victoires sur deux de ses meilleures lutteuses lorsque la médaillée d’argent de Bishkek 2018 Sharkhuu rencontrait Tamrya MENSAH (USA) dans un combat décisif en 68kg.

Mensah fusait en tête à 5-0 mais, en seconde période, Sharkhuu usa d’un chassé intérieur pour envoyer l’Américaine sur son dos, achevant le combat par un tombé à 1’56 de la fin.

"Dans notre équipe, on s’est toutes encouragées en nous disant, 'Tu peux le faire,'" a déclaré Sharkhuu. "Je pensais seulement à l’équipe en me disant 'Tu dois gagner.'"

Visionnant son action gagnante, Sharkuu a commenté, "Cette technique n’est pas la mienne, mais je m’y entraîne depuis un mois."

Après que Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) en 55kg et Shoovdor BAATARJAV (MGL) en 59kg l’ont emporté à la dernière seconde, les Etats-Unis sont revenus dans la compétition grâce à deux grandes victoires. 

Mallory VELTE (USA) résista pour une victoire 11-9 en 62kg sur la championne du monde de Paris 2017 Orkhon PUREVDORJ (MGL), qui n’était pas à son plus haut niveau et avait déclaré forfait pour deux combats de phase de groupe.

Forrest MOLINARI (USA) se démêla d’une bataille serrée en 65kg contre l’ancienne championne du monde Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) grâce à un tombé en première période. 

"Orkhon était blessée, mais elle a fait au mieux," a indiqué Sharkhuu. "J’apprécie beaucoup son [effort]. Nous ne formons toutes qu’une seule équipe."

L’entraîneur de la Mongolie Byambajov BATTULGA a témoigné que son équipe s’améliore grâce au fait que de plus jeunes lutteuses commencent à s’affirmer.

"Nous obtenons un meilleur alliage quand les jeunes lutteuses prennent leurs marques," a dit Battulga. "Nous sommes plus confiants. Deux championnes ont perdu, nous étions choqués. Mais Sharkhuu a décroché une grande victoire."
 

Mélodrame pour les dernières places
Pendant ce temps, l’ambiance était dramatique au matin alors que dans les deux séries éliminatoires pour les dernières places, les équipes se trouvaient à égalité 5 partout et que décision serait rendue aux points de classement.

Le Canada résistait pour déborder la Biélorussie 24-21, la différence principale venant du fait que la Biélorussie tenait une victoire de plus par défaut ou forfait sur le Canada.

L’issue ne sera précisée qu’au cours de l’ultime combat en 76kg, quand Vasilisa MARZALIUK (BLR), qui se devait d’obtenir une victoire par tombé, ne put que l’emporter 6-4 face à Justina DI STASIO (CAN).

Sur un score de 2-2 et à moins d’une minute de la fin, Marzaliuk se démenait pour ceinturer les bras de son adversaire en vue d’une projection. La Canadienne résistait mais fut renversée alors que les lutteuses sortaient des limites, pour une action à 4 points.


"Je crois que j’essayais tellement de ne pas sortir des limites que j’ai surcompensé et trop poussé," a témoigné di Stasio. "Je ne sais pas comment j’ai été renversée."

Ajoutant à la tension, di Stasio s’est blessée pendant le combat et dû recevoir des soins médicaux. "J’ai un petit problème à la nuque en ce moment," a-t-elle dit. "J’ignore pourquoi j’ai atterri sur la tête pendant les deux derniers matchs."

Un forfait aurait donné la victoire à la Biélorussie – un détail dont la Canadienne a déclaré ne pas avoir été au courant.


"Non, je n’en avais aucune idée – ce que je préfère," a dit di Stasio, qui a ajouté n’avoir jamais songé à arrêter le combat.

Pour la Suède, se partager les matchs à égalité avec la Roumanie en série éliminatoire pour la septième place mais perdre aux points de classement 24-22 restera, en quelque sorte, une victoire morale, étant donné la morosité des résultats obtenus par la jeune équipe en phase de groupe, où elle n’a remporté que deux victoires en tout.

"Hier restera une sale journée pour toute l’équipe," a fait savoir après sa victoire sur Catalina AXENTE (ROU) par tombé en 72kg, la vétéran Jenny FRANSSON (SWE), médaillée de bronze de Rio 2016. "Proche de la fin, je sentais que tout le monde était triste. C’était dur. Mais c’est une bonne expérience."

Résultats
1re-2me Places
JAPON 6 CHINE 4

50 kg: Yuki IRIE (JPN) df. SUN Yanan (CHN) par tombé, 0:46 (10-0)
53 kg: Haruna OKUNO (JPN) df. OUYANG Junling (CHN) par tombé, 4:33 (4-0)
55 kg: Mayu MUKAIDA (JPN) df. XIE Mengyu (CHN) par ST, 10-0, 1:15
57 kg: RONG Ningning (CHN) df. Katsuki SAKAGAMI (JPN) par ST, 15-4, 3:00
59 kg: Yukako KAWAI (JPN) df. PEI Xingru (CHN), 3-1
62 kg: Risako KAWAI (JPN) df. LUO Xiaojuan (CHN), 10-4
65 kg: Ayana GEMPEI (JPN) df. TANG Chuying (CHN), 6-3
68 kg: ZHOU Feng (CHN) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 9-0
72 kg: HAN Yue (CHN) df. Masako FURUICHI (JPN), 10-7
76 kg: ZHOU Qian (CHN) df. Hiroe MINAGAWA (JPN), 7-1

3me-4me Places
MONGOLIE 6 ETATS-UNIS 4

50 kg: Victoria ANTHONY (USA) df. Narangerel ERDENESUKH (MGL) par tombé, 3:49 (8-2)
53 kg:  Sumiya ERDENECHIMEG (MGL) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 10-6
55 kg: Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) df. Jacarra WINCHESTER (USA), 9-6
57 kg: Battsetseg ALTANTSETSEG (MGL) df. Allison RAGAN (USA) par ST, 10-0, 1:38
59 kg: Shoovdor BAATARJAV (MGL) df. Kayla MIRACLE (USA), 5-4
62 kg: Mallory VELTE (USA) df. Orkhon PUREVDORJ (MGL), 11-9
65 kg: Forrest MOLINARI (USA) df. Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) par tombé, 3:22 (4-4)
68 kg: Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) df. Tamyra MENSAH (USA) par tombé, 1:56 (4-5)
72 kg: Nasanburmaa OCHIRBAT (MGL) df. Victoria FRANCIS (USA), 11-3
76 kg: Adeline GRAY (USA) df. Chantsalnyamaa AMGALANBAATAR (MGL) par ST, 10-0, 3:59

5me-6me Places
CANADA 5 BIELORUSSIE 5

(Le Canada gagne 24-21 aux points de classement)
50 kg: Jessica MACDONALD (CAN) df. Kseniya STANKEVICH (BLR) par tombé, 3:12 (6-2)
53 kg: Diana WEICKER (CAN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) par défaut
55 kg: Iryna KURACHKINA (BLR) df. Jade PARSONS (CAN), 10-4
57 kg: Samantha STEWART (CAN) df. Zalina SIDAKOVA (BLR), 7-0
59 kg: Katsiaryna HANCHAR YANUSHKEVICH (BLR) df. Emily SCHAEFER (CAN) par ST, 12-2,2:15
62 kg: Veranika IVANOVA (BLR) df. Jessica BROUILLETTE (CAN) par tombé, 5:34 (4-0)
65 kg: Krystsina FEDARASHKA (BLR) df. Braxton STONE (CAN) par défaut
68 kg: Olivia DI BACCO (CAN) df. Hanna SADCHANKA (BLR), 5-2
72 kg: Erica WIEBE (CAN) par forfait
76 kg: Vasilisa MARZALIUK (BLR) df. Justina DI STASIO (CAN), 6-4 

7me-8me Places
ROUMANIE 5 SUEDE 5

(La Roumanie gagne 24-22 aux points de classement)
50 kg: Alina VUC (ROU) df. Malin  LJUNGSTROEM (SWE) par tombé, 3:56 (8-0)
53 kg: Estera TAMADUIANU DOBRE (ROU) df. Linn LUNDSTROEM (SWE) par ST, 10-0, 1:37
55 kg: Simona PRICOB (ROU) df. Liliana JUAREZ ANDINO (SWE) par ST, 10-0, 2:15
57 kg:  Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU) df. Sara LINDBORG (SWE) par tombé, 2:23 (10-3)
59 kg: Emma JOHANSSON (SWE) par forfait
62 kg: Kriszta INCZE (ROU) df. Therese PERSSON (SWE) par défaut
65 kg: Moa NYGREN (SWE) df. Adina POPESCU (ROU) par tombé, 1:35 (6-2)
68 kg: Alexandra SANDAHL (SWE) df. Alexandra ANGHEL (ROU), 9-2
72 kg: Jenny FRANSSON (SWE) df. Catalina AXENTE (ROU) par ST, 10-0, 1:17
76 kg: Denise MAKOTA STROEM (SWE) par forfait

#WrestlePontevedra

Bozkurt rejoint la liste des poids lourds montants de la Turquie avec l'or des championnats du monde U23

By Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (18 octobre) -- Comme si la catégorie de poids des superlourds de Turquie n'était pas assez remplie, Fatih BOZKURT (TUR) est le dernier nom à entrer dans la liste des successeurs du quintuple champion du monde Riza KAYAALP (TUR).

Bozkurt  remporté la médaille d'or des 130kg aux championnats du monde U23 World de manière dominante à in Pontevedra en Espagne, pour se rapprocher de la place dans l'équipe senior.

Outre Kayaalp, Osman YILDIRIM (TUR), Muhammet BAKIR (TUR), Cemal BAKIR (TUR) et maintenant Bozkurt sont les lutteurs qui tentent de prendre la place dans la catégorie des poids lourds.

Bozkurt, qui a terminé cinquième de la dernière édition des championnats du monde U23 à Belgrade, a surclassé ses adversaires 31-2 en cinq combats pour remporter l'or.

En finale, il a affronté le champion du monde U20 Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR) et s'est imposé par supériorité technique, battant l'Ukrainien à volonté.

Il a ouvert le score avec un takedown lorsque Vyshnyvetskyi a tenté un headlock. Il a également obtenu la position de par terre. Quand il a marqué le deuxième takedown, il s'est assuré de tourner Vyshnyvetskyi et d'étendre son avance.

Désespérant de revenir en finale avec un seul point au tableau, Vyshnyvetskyi a tenté un bodylock throw mais a atterri sur le dos pour donner deux points supplémentaires à Bozkurt.

Vyshnyvetskyi avait utilisé le bodylock à la perfection lundi, mais c'est ce qui a causé sa perte un jour plus tard.

“La finale a été bonne", a déclaré Bozkurt. "Un peu facile.”

Bozkurt a également vengé sa défaite de la finale des Championnats d'Europe U23 qu'il a perdue contre Dariusz VITEK (HUN) 1-1. En demi-finale lundi, il a remporté une victoire 6-1 contre Vitek.

“Je m'attendais à une médaille ici et c'est un soulagement que j'ai pu remporter l'or", a-t-il déclaré. "Je suis très heureux de cette performance.”

S'il a pour objectif d'intégrer l'équipe senior dans les années à venir, Bozkurt est conscient qu'il s'agira d'une tâche difficile.

"La compétition dans l'équipe nationale turque est toujours difficile, surtout à 130 kg", a-t-il déclaré. "C'est bien et cela signifie que je dois être plus performant pour gagner".

Poya DAD MARZ (IRI)Poya DAD MARZ (IRI) a fait passer sa médaille d'argent de 2021 à la médaille d'or, mardi, aux Championnats du monde U23. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Dans les quatre autres combats pour la médaille d'or en gréco-romaine mardi, l'Iran a réussi à en capturer deux, tandis que l'Arménie et la Hongrie s'en sont partagés une chacune.

Pour l'Iran, Poya DAD MARZ (IRI) s'est assuré de ne pas rentrer à la maison avec l'argent comme l'année dernière. Il a battu Nihad GULUZADE (AZE) 5-1 en 55kg pour remporter l'or.

Dans un combat très rythmé, Dad Marz a marqué le premier takedown. Il n'a pas baissé sa garde et a fait en sorte que Guluzade soit passif. Du par terre, il a obtenu un gut wrench pour mener 5-0 à la pause.

Dans la deuxième période, il a été appelé passif mais Guluzade n'a pas obtenu le tournant qui aurait pu l'aider à rester dans la course.

L'ancien champion du monde U20 a également participé aux championnats du monde seniors cette année, mais a terminé huitième. Il était soulagé d'avoir réussi à terminer la saison en beauté.

Iman Khoon MOHAMMADI (IRI)Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) a battu Giorgi SHOTADZE (GEO) 8-0 en finale des 63kg. (Photo: UWW / Kostandin Andonov)

La deuxième médaille d'or pour l'Iran a été remportée par Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) en 63kg. Il a battu Giorgi SHOTADZE (GEO) par supériorité technique en finale.

Shotadze n'a jamais été en mesure d'égaler la lutte très rythmée de Khoon Mohammadi. Il a été averti pour avoir été inactif à la fois dans la première et la deuxième période. Khoon Mohammadi a ensuite marqué en utilisant un stepout. Shotadze a été averti pour fuite.

Khoon Mohammadi a ensuite marqué un takedown avant que Shotadze ne fasse une projection désespérée mais tombe sur le dos, donnant à Khoon Mohammadi une victoire par supériorité technique.

Malkhas AMOYAN (ARM)Malkhas AMOYAN (ARM) a maintenant trois titres mondiaux - U20, U23 et senior. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Dans une finale de 77 kg très attendue, le champion du monde senior Malkhas AMOYAN (ARM) a humilié Alexandrin GUTU (MDA) pour remporter son premier titre mondial U23.

Poursuivant sa série de médailles dans tous les tournois qu'il a disputés depuis la Coupe du monde individuelle en 2020, Amoyan a capturé la plus haute médaille pour compléter le jeu de l'or mondial U20, U23 et senior.

Amoyan, qui a remporté la médaille d'or en 72 kg lors des Championnats du monde d'Oslo, poursuit également sa transition en douceur vers les 77 kg, un poids dans lequel il a remporté le bronze lors des récents Championnats du monde seniors.

On s'attendait à ce que son adversaire, Gutu, 20 ans, soit plus fort pour la médaille d'or, ce qu'il a fait au début du combat, mais Amoyan l'a constamment surpris.

Le premier avantage par terre est allé à Amoyan. Gutu, cependant, a réussi à s'échapper de la position avant qu'Amoyan ne le rattrape à mi-chemin et l'expose avec un gut wrench haut. Gutu a marqué un stepout pour réduire l'avance à 3-1 à la pause.

Au début de la deuxième période, Gutu a été une fois de plus pris dans sa propre attaque quand Amoyan a mis une de ses mains autour de la taille de Gutu et après une petite lutte, l'a amené au tapis pour un takedown. Il a également retourné Gutu pour deux autres points.

Au final, Gutu, qui avait terminé 17e aux Mondiaux U23 de 2021, a dû se contenter d'une médaille d'argent alors que sa quête du premier titre mondial depuis celui des U17 en 2018 se poursuit.

Istvan TAKACS (HUN)Istvan TAKACS (HUN) a remporté une victoire 7-4 sur Gevorg TADEVOSYAN (ARM) dans la finale des 87kg. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Une autre étoile montante a remporté l'or mardi. Istvan TAKACS (HUN) a ajouté une médaille d'or mondiale U23 à son CV déjà impressionnant qui compte des médailles d'or mondiales et continentales U20. Takacs a également remporté les championnats d'Europe U23 cette année.

Dans le combat pour la médaille d'or des 87 kg, il a affronté Gevorg TADEVOSYAN (ARM), un finaliste surprise.

Tadevosyan a construit une avance de 4-0 avec un appel de passivité, un tour et un stepout. Mais juste avant la pause, Takacs a marqué un gros throw pour quatre points pour mener sur critères.

Au cours de la deuxième période, Takacs a ajouté trois points supplémentaires à son score pour remporter la médaille d'or sans réel problème à la fin.

Après que les médailles aient été décidées dans cinq catégories de poids, l'Iran mène la course au titre par équipe en gréco-romaine avec l'Arménie en deuxième position et la Turquie en troisième position.

Les combats pour la médaille d'or dans les cinq catégories de poids restantes ont également été décidés mardi, huit pays différents ayant obtenu un finaliste. L'Azerbaïdjan et la Croatie ont été les seuls pays à avoir deux finalistes chacun.

La lutte féminine débutera mercredi aux Championnats du monde U23 avec les lutteuses de 50 kg, 55 kg, 59 kg, 68 kg et 76 kg qui monteront sur le tapis.

La championne olympique et mondiale Yui SUSAKI (JPN) sera l'une des lutteuses en action mercredi alors qu'elle entame sa quête pour remporter l'or mondial U23 et réaliser le Grand Chelem de la lutte.

gj

RESULTATS

55kg
OR: Poya DAD MARZ (IRI) df. Nihad GULUZADE (AZE), 5-1

BRONZE: Ahmet TASKINOGLU (TUR) df. Denis MIHAI (ROU), 8-3
BRONZE: Giorgi TOKHADZE (GEO) df. Ken MATSUI (JPN), 8-0

63kg
OR: Iman Khoon MOHAMMADI (IRI) df. Giorgi SHOTADZE (GEO), 8-0

BRONZE: Ryuto IKEDA (JPN) df. Ziya BABASHOV (AZE), 1-1
BRONZE: Hrachya POGHOSYAN (ARM) df. Maksym LIU (UKR), 3-1

77kg
OR: Malkhas AMOYAN (ARM) df. Alexandrin GUTU (MDA), 7-2

BRONZE: Sajan BHANWALA (IND) df. Dmytro VASETSKYI (UKR), 10-10
BRONZE: Nao KUSAKA (JPN) df. Mohammad Reza MOKHTARI (IRI), 3-1

87kg
OR: Istvan TAKACS (HUN) df. Gevorg TADEVOSYAN (ARM), 7-2

BRONZE: Szymon SZYMONOWICZ (POL) df. Beka MELELASHVILI (GEO), 4-1
BRONZE: Marcel STERKENBURG (NED) df. Maksat SAILAU (KAZ), 9-1

130kg
OR: Fatih BOZKURT (TUR) df. Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR), 9-1

BRONZE: Dariusz VITEK (HUN) df. Nikolaos NTOUNIAS (GRE), 12-2
BRONZE: Aliakbar YOUSOFI (IRI) df. Sarkhan MAMMADOV (AZE), 9-1

Demi-finales

60kg
OR: Nihat MAMMADLI (AZE) vs. Kerem KAMAL (TUR)

DF 1: Nihat MAMMADLI (AZE) df. Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ), 3-1
DF 2: Kerem KAMAL (TUR) df. Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO), 4-4

67kg
OR: Seyed SOHRABI (IRI) vs. Gagik SNJOYAN (FRA)

DF 1: Seyed SOHRABI (IRI) df. Diego CHKHIKVADZE (GEO), 6-3
DF 2: Gagik SNJOYAN (FRA) df. Kyotaro SOGABE (JPN), 9-1

72kg
OR: Pavel PUKLAVEC (CRO) vs. Gurban GURBANOV (AZE)

DF 1: Pavel PUKLAVEC (CRO) df. VIKAS (IND), 9-0
DF 2: Gurban GURBANOV (AZE) df. Irfan MIRZOIEV (UKR), 7-1

82kg
OR: Exauce MUKUBU (NOR) vs. Karlo KODRIC (CRO)

DF 1: Exauce MUKUBU (NOR) df. Mats AHLGREN (SWE), 11-0
DF 2: Karlo KODRIC (CRO) df. Beka GURULI (GEO), 6-5

97kg
OR: Markus RAGGINGER (AUT) vs. Alex SZOKE (HUN)

DF 1: Markus RAGGINGER (AUT) df. Giorgi KATSANASHVILI (GEO), 4-1
DF 2: Alex SZOKE (HUN) df. Igor ALVES (BRA), 3-0