Coupe du Monde Féminine

Le Japon, hôte de la Coupe du Monde de Lutte Féminine, maintient la Chine à distance et conquiert son quatrième titre d'affilée

By Ken Marantz

Dépourvu d'une de ses championnes du monde et olympique, le Japon devait s'appuyer sur une lutteuse moins titrée pour faire la différence et remporter une victoire cruciale.

Entre en scène Ayana GEMPEI (JPN), dont la victoire par ceinture arrière en 65kg entraîna la consécration de l'hôte japonais sur la Chine en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine, lui rapportant son quatrième titre consécutif et dixième toutes éditions confondues.

"J'étais si concentrée ; je n'ai pas vraiment pensé à ça," a commenté Gempei sur le fait d'être en position de donner au Japon une avance irrattrapable. "De toute façon, j'y suis allée absolument déterminée à gagner."

Face à TANG Chuying (CHN), Gempei était menée 3-2 quand elle a réalisé une projection au sol et une ceinture de côté dans les douze secondes finales pour remporter la victoire 6-3.

"Je perdais, mais j’étais sûre de pouvoir obtenir quelque chose quelque part. Je croyais dans ce que j’amenais [au tapis]. J’y suis allée en toute confiance."


Uki IRIE (JPN) célèbre sa dixième victoire par supériorité technique sur la médaillée de bronze olympique chinoise SUN Yanan of China (Photo: Max Rose-Fyne). 

Yuki IRIE (JPN) a donné au pays hôte un départ parfait quand elle a submergé la médaillée de bronze des Jeux Olympiques de Rio en 2016 SUN Yanan (CHN), accumulant 10 points à zéro avant de l’emporter par tombé 46 secondes avant la cloche.

Irie, qui avait vaincu la championne du monde Yui SUSAKI au championnat du Japon en décembre, sortait d’une performance décevante aux récents jeux d’Asie de Bishkek, où elle a dû se contenter de la médaille de bronze dans un tournoi dominé par la Chine.

Mais devant les 2000 spectateurs de l’Arène Takasaki chauffée à blanc et en diffusion télévisée nationale, Irie a démontré de quoi elle était faite. 

"Au début, je me posais des questions sur Irie," a déclaré l’instructeur principal japonais Hideo SASAYAMA. "Si nous perdons ici, ce pourrait être un problème. Mais si nous gagnons à l’ouverture, les choses s’enchaînent. Elle a remporté une victoire magnifique et a donné son élan au Japon."
La championne du monde de Paris 2017, Haruna OKUNO (JPN), a suivi en 53kg avec une victoire par tombé sur OUYANG Junling (CHN), contrastant sur sa laborieuse victoire de la veille 7-6 sur Sarah HILDEBRANDT (USA).

"Dans le match d’hier, j’ai laissé mon adversaire suivre sa stratégie," a déclaré Okuno. "Aujourd’hui, j’ai pu faire ce que je voulais."

La médaillée d’argent de Paris 2017 Mayu MUKAIDA (JPN), a assuré la continuité avec une victoire par supériorité technique 10-0 en 1’27 sur XIE Mengyu (CHN) en 55kg.

Mais même si on pouvait s’attendre à ces trois victoires, les prochains combats seraient décisifs pour la Chine, qui comptait préparer la scène pour son trio hautement réputé de poids lourds.

RONG Ningning (CHN) cherche le tombé en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine (Photo: Max Rose-Fyne)

La prochaine lutteuse alignée pour la Chine était la médaillée d’or à Bishkek 2018 RONG Ningning en 57 kg, et ce fut une surprise pour beaucoup quand Katsuki SAKAGAMI pris la tête 4-0. Mais Rong dérouta Sakagami par une tentative de double ramassement de jambes enlevées, l’envoyant sur son dos avant d’enlever cinq ceintures de côté – dont la dernière à la cloche de la première période pour une victoire par supériorité technique 15-4.

En 59kg, Yukako KAWAI (JPN) remporta un succès capital quand elle marqua en seconde période une projection au sol pour une victoire 3-1 sur PEI Xingru (CHN) qui, comme Rong, était une des cinq championnes d’Asie récemment couronnées et montant sur le tapis pour la Chine ce dimanche.

La sœur aînée de Kawai, la championne olympique de Rio 2016 et championne du monde de Paris 2017 Risako KAWAI (JPN), a répondu aux attentes en forgeant une victoire 10-4 sur la médaillée d’argent de Bishkek 2018 LUO Xiaojuan, plaçant le Japon à 5-1.

Ayana GEMPEI (JPN) lutte pour la domination pendant la finale de dimanche soir (Photo: Max Rose-Fyne)

Gempei, championne du monde des moins de 23 ans, a remporté sa victoire décisive sur Tang l’efflanquée qui dépassait d’une tête la Japonaise râblée. 

"Quelle que soit l’adversaire, quelle que soit sa constitution, je pense seulement à devoir lutter en me servant des mouvements que je maîtrise," a déclaré Gempei. "Donc je ne pense pas à ça."

Suite au désistement en finale de la championne olympique de Rio 2016  et championne du monde de Paris 2017 Sara DOSHO (JPN) pour cause de blessure à l’épaule pendant le tour préliminaire, Miwa MORIKAWA (JPN), battue 9-0, n’a pas fait le poids en 68kg face à la championne de Bishkek 2018 ZHOU Feng.

Les victoires remportées par les deux autres championnes chinoises d’Asie, Yue HAN (CHN) en 72kg et ZHOU Qian (CHN) en 76kg, n’auront servi qu’à réduire la marge de victoire du Japon.

Han, médaillée de bronze de Paris 2017, a été poussée aux limites par Masako FURUICHI (JPN) et a eu besoin de deux projections au sol en seconde période pour décrocher une victoire 10-7, alors que Zhou renversait la médaillée de bronze de Paris 2017 Hiroe SUZUKI (JPN) 7-1.
 

La Mongolie remporte le bronze pour la troisième année d’affilée 
Dans une passionnante série éliminatoire pour la troisième place, marquée par plusieurs tardives ceintures arrière, Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) a fait sensation en permettant à la Mongolie de décrocher la victoire 6-4 face aux Etats-Unis pour une troisième médaille de bronze consécutive.

Les Etats-Unis avaient interrompu la domination de la Mongolie 4-3 grâce à deux victoires sur deux de ses meilleures lutteuses lorsque la médaillée d’argent de Bishkek 2018 Sharkhuu rencontrait Tamrya MENSAH (USA) dans un combat décisif en 68kg.

Mensah fusait en tête à 5-0 mais, en seconde période, Sharkhuu usa d’un chassé intérieur pour envoyer l’Américaine sur son dos, achevant le combat par un tombé à 1’56 de la fin.

"Dans notre équipe, on s’est toutes encouragées en nous disant, 'Tu peux le faire,'" a déclaré Sharkhuu. "Je pensais seulement à l’équipe en me disant 'Tu dois gagner.'"

Visionnant son action gagnante, Sharkuu a commenté, "Cette technique n’est pas la mienne, mais je m’y entraîne depuis un mois."

Après que Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) en 55kg et Shoovdor BAATARJAV (MGL) en 59kg l’ont emporté à la dernière seconde, les Etats-Unis sont revenus dans la compétition grâce à deux grandes victoires. 

Mallory VELTE (USA) résista pour une victoire 11-9 en 62kg sur la championne du monde de Paris 2017 Orkhon PUREVDORJ (MGL), qui n’était pas à son plus haut niveau et avait déclaré forfait pour deux combats de phase de groupe.

Forrest MOLINARI (USA) se démêla d’une bataille serrée en 65kg contre l’ancienne championne du monde Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) grâce à un tombé en première période. 

"Orkhon était blessée, mais elle a fait au mieux," a indiqué Sharkhuu. "J’apprécie beaucoup son [effort]. Nous ne formons toutes qu’une seule équipe."

L’entraîneur de la Mongolie Byambajov BATTULGA a témoigné que son équipe s’améliore grâce au fait que de plus jeunes lutteuses commencent à s’affirmer.

"Nous obtenons un meilleur alliage quand les jeunes lutteuses prennent leurs marques," a dit Battulga. "Nous sommes plus confiants. Deux championnes ont perdu, nous étions choqués. Mais Sharkhuu a décroché une grande victoire."
 

Mélodrame pour les dernières places
Pendant ce temps, l’ambiance était dramatique au matin alors que dans les deux séries éliminatoires pour les dernières places, les équipes se trouvaient à égalité 5 partout et que décision serait rendue aux points de classement.

Le Canada résistait pour déborder la Biélorussie 24-21, la différence principale venant du fait que la Biélorussie tenait une victoire de plus par défaut ou forfait sur le Canada.

L’issue ne sera précisée qu’au cours de l’ultime combat en 76kg, quand Vasilisa MARZALIUK (BLR), qui se devait d’obtenir une victoire par tombé, ne put que l’emporter 6-4 face à Justina DI STASIO (CAN).

Sur un score de 2-2 et à moins d’une minute de la fin, Marzaliuk se démenait pour ceinturer les bras de son adversaire en vue d’une projection. La Canadienne résistait mais fut renversée alors que les lutteuses sortaient des limites, pour une action à 4 points.


"Je crois que j’essayais tellement de ne pas sortir des limites que j’ai surcompensé et trop poussé," a témoigné di Stasio. "Je ne sais pas comment j’ai été renversée."

Ajoutant à la tension, di Stasio s’est blessée pendant le combat et dû recevoir des soins médicaux. "J’ai un petit problème à la nuque en ce moment," a-t-elle dit. "J’ignore pourquoi j’ai atterri sur la tête pendant les deux derniers matchs."

Un forfait aurait donné la victoire à la Biélorussie – un détail dont la Canadienne a déclaré ne pas avoir été au courant.


"Non, je n’en avais aucune idée – ce que je préfère," a dit di Stasio, qui a ajouté n’avoir jamais songé à arrêter le combat.

Pour la Suède, se partager les matchs à égalité avec la Roumanie en série éliminatoire pour la septième place mais perdre aux points de classement 24-22 restera, en quelque sorte, une victoire morale, étant donné la morosité des résultats obtenus par la jeune équipe en phase de groupe, où elle n’a remporté que deux victoires en tout.

"Hier restera une sale journée pour toute l’équipe," a fait savoir après sa victoire sur Catalina AXENTE (ROU) par tombé en 72kg, la vétéran Jenny FRANSSON (SWE), médaillée de bronze de Rio 2016. "Proche de la fin, je sentais que tout le monde était triste. C’était dur. Mais c’est une bonne expérience."

Résultats
1re-2me Places
JAPON 6 CHINE 4

50 kg: Yuki IRIE (JPN) df. SUN Yanan (CHN) par tombé, 0:46 (10-0)
53 kg: Haruna OKUNO (JPN) df. OUYANG Junling (CHN) par tombé, 4:33 (4-0)
55 kg: Mayu MUKAIDA (JPN) df. XIE Mengyu (CHN) par ST, 10-0, 1:15
57 kg: RONG Ningning (CHN) df. Katsuki SAKAGAMI (JPN) par ST, 15-4, 3:00
59 kg: Yukako KAWAI (JPN) df. PEI Xingru (CHN), 3-1
62 kg: Risako KAWAI (JPN) df. LUO Xiaojuan (CHN), 10-4
65 kg: Ayana GEMPEI (JPN) df. TANG Chuying (CHN), 6-3
68 kg: ZHOU Feng (CHN) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 9-0
72 kg: HAN Yue (CHN) df. Masako FURUICHI (JPN), 10-7
76 kg: ZHOU Qian (CHN) df. Hiroe MINAGAWA (JPN), 7-1

3me-4me Places
MONGOLIE 6 ETATS-UNIS 4

50 kg: Victoria ANTHONY (USA) df. Narangerel ERDENESUKH (MGL) par tombé, 3:49 (8-2)
53 kg:  Sumiya ERDENECHIMEG (MGL) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 10-6
55 kg: Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) df. Jacarra WINCHESTER (USA), 9-6
57 kg: Battsetseg ALTANTSETSEG (MGL) df. Allison RAGAN (USA) par ST, 10-0, 1:38
59 kg: Shoovdor BAATARJAV (MGL) df. Kayla MIRACLE (USA), 5-4
62 kg: Mallory VELTE (USA) df. Orkhon PUREVDORJ (MGL), 11-9
65 kg: Forrest MOLINARI (USA) df. Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) par tombé, 3:22 (4-4)
68 kg: Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) df. Tamyra MENSAH (USA) par tombé, 1:56 (4-5)
72 kg: Nasanburmaa OCHIRBAT (MGL) df. Victoria FRANCIS (USA), 11-3
76 kg: Adeline GRAY (USA) df. Chantsalnyamaa AMGALANBAATAR (MGL) par ST, 10-0, 3:59

5me-6me Places
CANADA 5 BIELORUSSIE 5

(Le Canada gagne 24-21 aux points de classement)
50 kg: Jessica MACDONALD (CAN) df. Kseniya STANKEVICH (BLR) par tombé, 3:12 (6-2)
53 kg: Diana WEICKER (CAN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) par défaut
55 kg: Iryna KURACHKINA (BLR) df. Jade PARSONS (CAN), 10-4
57 kg: Samantha STEWART (CAN) df. Zalina SIDAKOVA (BLR), 7-0
59 kg: Katsiaryna HANCHAR YANUSHKEVICH (BLR) df. Emily SCHAEFER (CAN) par ST, 12-2,2:15
62 kg: Veranika IVANOVA (BLR) df. Jessica BROUILLETTE (CAN) par tombé, 5:34 (4-0)
65 kg: Krystsina FEDARASHKA (BLR) df. Braxton STONE (CAN) par défaut
68 kg: Olivia DI BACCO (CAN) df. Hanna SADCHANKA (BLR), 5-2
72 kg: Erica WIEBE (CAN) par forfait
76 kg: Vasilisa MARZALIUK (BLR) df. Justina DI STASIO (CAN), 6-4 

7me-8me Places
ROUMANIE 5 SUEDE 5

(La Roumanie gagne 24-22 aux points de classement)
50 kg: Alina VUC (ROU) df. Malin  LJUNGSTROEM (SWE) par tombé, 3:56 (8-0)
53 kg: Estera TAMADUIANU DOBRE (ROU) df. Linn LUNDSTROEM (SWE) par ST, 10-0, 1:37
55 kg: Simona PRICOB (ROU) df. Liliana JUAREZ ANDINO (SWE) par ST, 10-0, 2:15
57 kg:  Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU) df. Sara LINDBORG (SWE) par tombé, 2:23 (10-3)
59 kg: Emma JOHANSSON (SWE) par forfait
62 kg: Kriszta INCZE (ROU) df. Therese PERSSON (SWE) par défaut
65 kg: Moa NYGREN (SWE) df. Adina POPESCU (ROU) par tombé, 1:35 (6-2)
68 kg: Alexandra SANDAHL (SWE) df. Alexandra ANGHEL (ROU), 9-2
72 kg: Jenny FRANSSON (SWE) df. Catalina AXENTE (ROU) par ST, 10-0, 1:17
76 kg: Denise MAKOTA STROEM (SWE) par forfait

#WrestleBelgrade

Avant-première en lutte féminine : Le Japon face à de nouveaux défis à Belgrade

By Vinay Siwach

BELGRADE, Serbie (29 Août) -- Un an après les Jeux Olympiques, 13 médaillés de Tokyo vont descendre à Belgrade. Parmi les 13, on trouve la championne olympique Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN) et Taymra MENSAH STOCK (USA) qui partent comme favorites pour remporter les titres dans la capitale serbe.

Les 216 lutteuses des Championnats du monde tenteront de remporter une médaille pour leur pays, mais parmi les favoris, le Japon, les États-Unis, la Chine et l'Ukraine présentent des équipes fortes pour ce méga-événement.

Toutefois, plus que les Jeux olympiques de Tokyo, Belgrade servira d'introduction aux Jeux olympiques de Paris, qui auront lieu dans moins de 24 mois et dont le cycle de qualification commencera dans moins d'un an.

Susaki est à la tête d'une solide équipe japonaise qui comprend la championne du monde en titre Akari FUJINAMI (JPN) dans la catégorie des 53 kg, Mukaida, qui est passée en 55 kg pour Belgrade, la championne du monde Tsugumi SAKURAI (JPN) qui est passée de 55 kg à 57 kg, la médaillée d'argent en 65 kg Miwa MORIKAWA (JPN) et la championne du monde en 72 kg Masako FURUICHI (JPN).

Un trio de championnes du monde U20 récemment couronnées complète le tableau avec la médaillée de bronze Nonoka OZAKI (JPN) dans la catégorie des 62 kg, Sakura MOTOKI (JPN) dans celle des 59 kg et Ami ISHII (JPN) dans celle des 68 kg. La médaillée d'argent des championnats asiatiques Yuka KAGAMI (JPN) luttera dans la catégorie des 76 kg.

OsloHelen MAROULIS (USA), à droite, et Akari FUJINAMI (JPN) sont les championnes en titre en 57kg et 53kg respectivement. (Photo: UWW / Tony Rotundo)

In a similar star-studded lineup, the USA has Sarah HILDEBRANDT (USA) at 50kg, defending champion Helen MAROULIS (USA) at 57kg, returning silver at 62kg Kayla MIRACLE (USA), Olympic champion Mensah, U20 world champion Amit ELOR (USA) at 72kg and Dymond GUILFORD (USA) at 76kg. Former world champion Jacarra WINCHESTER (USA) will be returning to 55kg.

Maroulis visera un quatrième titre mondial tandis que Hildebrandt et Mensah voudront monter sur la plus haute marche du podium après avoir manqué l'occasion à Oslo.

En 53kg, les USA ont Dominique PARRISH (USA) qui a remporté les Championnats Pan-Américains en mai. Abigail NETTE (USA) en 59kg et Mallory VELTE (USA) en 65kg complètent l'équipe de 10 membres.

Alina HRUSHYNA (UKR)La championne européenne Alina HRUSHYNA (UKR) participera à ses premiers Championnats du monde. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'Ukraine n'a remporté qu'une seule médaille à Oslo, mais un certain nombre de stars reviendront sur le tapis après une longue pause.

La championne d'Europe des 57 kg Alina HRUSHYNA (UKR) sera en tête du peloton avec les autres championnes d'Europe Ilona PROKOPEVNIUK (UKR) en 62 kg et Tetiana RIZHKO (UKR) en 65 kg. L'athlète olympique de Tokyo Oksana LIVACH (UKR) luttera dans la catégorie des 50 kg.

Oleksandra KHOMENETS (UKR), médaillée de bronze en 55 kg, tentera de changer la couleur de sa médaille, Liliia MALANCHUK (UKR) sera en 53 kg, Solomiia VYNNYK (UKR) en 59 kg. Alla BELINSKA (UKR), la championne du monde U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) et Anastasiia SHUSTOVA (UKR) complètent l'équipe.

Feng ZHOU (CHN)La Chine reviendra aux championnats du monde après trois ans. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

La Chine reviendra à la compétition après trois ans, car elle a été contrainte de manquer l'édition de l'an dernier en raison de la pandémie.

Deux athlètes olympiques de Tokyo seront en action à Belgrade pour la Chine avec Jia LONG (CHN) qui luttera chez les 65 kg et Feng ZHOU (CHN), multiple médaillé mondial, chez les 68 kg. L'ancienne médaillée d'argent des championnats du monde U23 Ziqi FENG (CHN) est de retour chez les 50 kg, tout comme l'est la médaillée d'argent des championnats du monde U23 de 2017 Qi ZHANG (CHN) chez les 59 kg.

La championne d'Asie des 55 kg en 2019, Mengyu XIE (CHN), ne reviendra pas avant longtemps. Xiaojuan LUO (CHN), 31 ans, se rendra pour la troisième fois aux Championnats du monde dans sa longue carrière.

En 76 kg, Juan WANG (CHN) peut s'avérer être le cheval noir car elle lutte avec une expérience des événements internationaux. Lors de la Coupe du monde 2019, elle a battu Kagami de manière convaincante.

Les autres membres de l'équipe sont Yuhong ZHONG (CHN) en 53 kg, Yongxin FENG (CHN) en 57 kg et QIANDEGENCHAGAN (CHN) en 72 kg.

Aiperi MEDET KYZY (KGZ)Aiperi MEDET KYZY (KGZ) est l'une des favorites pour remporter le titre de championne des 76 kg. (Photo: UWW / Bayrem Ben Mrad)

En dehors de ces puissances, le Kirghizistan et la Moldavie ont également des espoirs de médailles multiples en luttant à Belgrade.

La championne en titre Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) est en course pour son troisième titre mondial chez les 62 kg. Elle a terminé avec une médaille d'argent à Tokyo mais a battu Ozaki aux Championnats du monde d'Oslo au premier tour avant de remporter l'or sur Miracle.

Une autre championne du monde pour le Kirghizistan est Meerim ZHUMANAZAROVA (KGZ) qui s'affronte dans la catégorie des 68 kg. Elle sera dans un champ de mines mais sera sûrement une grande menace pour la médaille d'or.

La championne d'Asie et vice-championne de bronze Aiperi MEDET KYZY (KGZ) a le potentiel pour monter sur la plus haute marche du podium, mais elle doit composer avec un groupe de stars de 76 kg.

Irina RINGACI (MDA)Irina RINGACI (MDA) a épinglé la médaillée d'argent olympique Blessing OBORUDUDU (NGR) à Rome en juin. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

Pour la Moldavie, les yeux seront tournés vers la championne du monde des 65 kg, Irina RINGACI (MDA), qui passe en 68 kg car il s'agit d'une catégorie olympique. Elle tentera de monter sur le podium dans ce qui peut être considéré comme la catégorie de poids la plus profonde de la lutte féminine.

Anastasia NICHITA (MDA) en 59kg, Iulia LEORDA (MDA) en 53kg et Mariana DRAGUTAN (MDA) en 55kg sont autant d'espoirs de médaille pour la nation.

La Mongolie a remporté quatre médailles de bronze à Oslo et elle espère que les femmes pourront faire mieux que leur dernière performance. Trois médaillées d'Oslo -- Otgonjargal DOLGORJAV (MGL) en 50kg, Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) en 57kg et Shoovdor BAATARJAV (MGL) en 59kg -- sont de retour tandis que Tserenchimed SUKHEE (MGL) est en 62kg.

Pour l'Inde, qui a enflammé la compétition lors des Championnats du monde U17 et U20, l'athlète olympique de 53 kg de Tokyo Vinesh PHOGAT (IND) mène un jeune groupe de lutteuses. La tête de série des 59 kg et médaillée de bronze Sarita MOR (IND) est descendue en 57 kg tandis que la championne d'Asie U23 Mansi AHLAWAT (IND) est en 59 kg.

ANKUSH (IND) luttera en 50kg, Sushma SHOKEEN (IND) en 55kg, Sonam MALIK (IND) médaillée d'argent aux championnats du monde U20 en 62kg, SHEFALI (IND) en 65kg, Nisha DAHIYA (IND) médaillée de bronze aux championnats du monde U23 en 68kg, REETIKA (IND) médaillée d'argent aux championnats du monde U20 en 72kg et PRIYANKA (IND) en 76kg.

Mariya STADNIK (AZE)Mariya STADNIK (AZE) vise son troisième titre mondial. (Photo: United World Wrestling)

Quelques autres stars à surveiller seront sur les tapis. Chez les 50 kg, la quadruple médaillée olympique Mariya STADNIK (AZE) tentera de décrocher son troisième titre mondial. L'ancienne championne européenne Miglena SELISHKA (BUL), la finaliste mondiale Emilia VUC (ROU) et la championne européenne Evin DEMIRHAN (TUR) sont également inscrites.

Chez les 53 kg, la championne du monde U23 Lucia YEPEZ GUZMAN (ECU), la championne d'Europe Jonna MALMGREN (SWE), la médaillée d'argent Maria PREVOLARAKI (GRE), la médaillée de bronze Katarzyna KRAWCZYK (POL) et l'ancienne médaillée d'argent Aktenge KEUNIMJAEVA (UZB) sont inscrites.

Les 55 kg verront la championne panaméricaine Karla GODINEZ (CAN), la médaillée d'argent Nina HEMMER (GER) et Andreea ANA (ROU) tenter de monter sur le podium.

La médaillée olympique Evelina NIKOLOVA (BUL) sera en 57 kg avec la championne du monde U23 Anhelina LYSAK (POL).

La catégorie des 62 kg compte quelques grands noms dont Lais DE OLIVEIRA (BRA) qui a battu Tynybekova plus tôt cette année. La championne du monde des 59 kg, Bilyana DUDOVA (BUL), monte également en grade et le Canada pourra compter sur la championne du monde U23 Ana GODINEZ (CAN).

Koumba LARROQUE (FRA)Le champion du monde U23 Koumba LARROQUE (FRA) luttera chez les 65 kg à Belgrade. (Photo: UWW / Kadir Caliskan)

L'ancienne finaliste mondiale Koumba LARROQUE (FRA) sera de retour en Serbie après avoir remporté l'or aux championnats du monde U23 l'année dernière. La médaillée d'argent européenne Kriszta INCZE (ROU) et Asli DEMIR (TUR) sont également inscrites.

Outre les stars susmentionnées en 68kg, Blessing OBORUDUDU (NGR), médaillée d'argent aux Jeux olympiques, sera une favorite pour remporter l'or. L'ancienne championne du monde des 59 kg Linda MORAIS (CAN) sera dans la même catégorie que la championne d'Asie Madina BAKBERGENOVA (KAZ).

La médaillée d'argent Zhamila BAKBERGENOVA (KAZ), la médaillée de bronze Buse TOSUN (TUR), la championne du monde U23 Anastasiya ALPYEYEVA (UKR) et la médaillée d'argent Kendra DACHER (FRA) sont les vedettes de la catégorie des 72 kg.

La catégorie des 76 kg reste une catégorie de poids difficile avec la présence de la médaillée d'argent Epp MAE (EST), Martina KUENZ (AUT), l'ancienne championne du monde Justina DI STASIO (CAN), la championne du monde U23 Tatiana RENTERIA (COL), la championne des Jeux Olympiques de la jeunesse Milaimys POTRILLE (CUB), la médaillée de bronze Samar HAMZA (EGY), l'ancienne championne du monde et la championne olympique de bronze Yasemin ADAR (TUR) et Anastasiia SHUSTOVA (UKR).

La lutte féminine commence le 12 septembre et se poursuit jusqu'au 15 septembre à la Stark Arena. Toute l'action sera en direct sur uww.org.