Coupe du Monde Féminine

Le Japon, hôte de la Coupe du Monde de Lutte Féminine, maintient la Chine à distance et conquiert son quatrième titre d'affilée

By Ken Marantz

Dépourvu d'une de ses championnes du monde et olympique, le Japon devait s'appuyer sur une lutteuse moins titrée pour faire la différence et remporter une victoire cruciale.

Entre en scène Ayana GEMPEI (JPN), dont la victoire par ceinture arrière en 65kg entraîna la consécration de l'hôte japonais sur la Chine en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine, lui rapportant son quatrième titre consécutif et dixième toutes éditions confondues.

"J'étais si concentrée ; je n'ai pas vraiment pensé à ça," a commenté Gempei sur le fait d'être en position de donner au Japon une avance irrattrapable. "De toute façon, j'y suis allée absolument déterminée à gagner."

Face à TANG Chuying (CHN), Gempei était menée 3-2 quand elle a réalisé une projection au sol et une ceinture de côté dans les douze secondes finales pour remporter la victoire 6-3.

"Je perdais, mais j’étais sûre de pouvoir obtenir quelque chose quelque part. Je croyais dans ce que j’amenais [au tapis]. J’y suis allée en toute confiance."


Uki IRIE (JPN) célèbre sa dixième victoire par supériorité technique sur la médaillée de bronze olympique chinoise SUN Yanan of China (Photo: Max Rose-Fyne). 

Yuki IRIE (JPN) a donné au pays hôte un départ parfait quand elle a submergé la médaillée de bronze des Jeux Olympiques de Rio en 2016 SUN Yanan (CHN), accumulant 10 points à zéro avant de l’emporter par tombé 46 secondes avant la cloche.

Irie, qui avait vaincu la championne du monde Yui SUSAKI au championnat du Japon en décembre, sortait d’une performance décevante aux récents jeux d’Asie de Bishkek, où elle a dû se contenter de la médaille de bronze dans un tournoi dominé par la Chine.

Mais devant les 2000 spectateurs de l’Arène Takasaki chauffée à blanc et en diffusion télévisée nationale, Irie a démontré de quoi elle était faite. 

"Au début, je me posais des questions sur Irie," a déclaré l’instructeur principal japonais Hideo SASAYAMA. "Si nous perdons ici, ce pourrait être un problème. Mais si nous gagnons à l’ouverture, les choses s’enchaînent. Elle a remporté une victoire magnifique et a donné son élan au Japon."
La championne du monde de Paris 2017, Haruna OKUNO (JPN), a suivi en 53kg avec une victoire par tombé sur OUYANG Junling (CHN), contrastant sur sa laborieuse victoire de la veille 7-6 sur Sarah HILDEBRANDT (USA).

"Dans le match d’hier, j’ai laissé mon adversaire suivre sa stratégie," a déclaré Okuno. "Aujourd’hui, j’ai pu faire ce que je voulais."

La médaillée d’argent de Paris 2017 Mayu MUKAIDA (JPN), a assuré la continuité avec une victoire par supériorité technique 10-0 en 1’27 sur XIE Mengyu (CHN) en 55kg.

Mais même si on pouvait s’attendre à ces trois victoires, les prochains combats seraient décisifs pour la Chine, qui comptait préparer la scène pour son trio hautement réputé de poids lourds.

RONG Ningning (CHN) cherche le tombé en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine (Photo: Max Rose-Fyne)

La prochaine lutteuse alignée pour la Chine était la médaillée d’or à Bishkek 2018 RONG Ningning en 57 kg, et ce fut une surprise pour beaucoup quand Katsuki SAKAGAMI pris la tête 4-0. Mais Rong dérouta Sakagami par une tentative de double ramassement de jambes enlevées, l’envoyant sur son dos avant d’enlever cinq ceintures de côté – dont la dernière à la cloche de la première période pour une victoire par supériorité technique 15-4.

En 59kg, Yukako KAWAI (JPN) remporta un succès capital quand elle marqua en seconde période une projection au sol pour une victoire 3-1 sur PEI Xingru (CHN) qui, comme Rong, était une des cinq championnes d’Asie récemment couronnées et montant sur le tapis pour la Chine ce dimanche.

La sœur aînée de Kawai, la championne olympique de Rio 2016 et championne du monde de Paris 2017 Risako KAWAI (JPN), a répondu aux attentes en forgeant une victoire 10-4 sur la médaillée d’argent de Bishkek 2018 LUO Xiaojuan, plaçant le Japon à 5-1.

Ayana GEMPEI (JPN) lutte pour la domination pendant la finale de dimanche soir (Photo: Max Rose-Fyne)

Gempei, championne du monde des moins de 23 ans, a remporté sa victoire décisive sur Tang l’efflanquée qui dépassait d’une tête la Japonaise râblée. 

"Quelle que soit l’adversaire, quelle que soit sa constitution, je pense seulement à devoir lutter en me servant des mouvements que je maîtrise," a déclaré Gempei. "Donc je ne pense pas à ça."

Suite au désistement en finale de la championne olympique de Rio 2016  et championne du monde de Paris 2017 Sara DOSHO (JPN) pour cause de blessure à l’épaule pendant le tour préliminaire, Miwa MORIKAWA (JPN), battue 9-0, n’a pas fait le poids en 68kg face à la championne de Bishkek 2018 ZHOU Feng.

Les victoires remportées par les deux autres championnes chinoises d’Asie, Yue HAN (CHN) en 72kg et ZHOU Qian (CHN) en 76kg, n’auront servi qu’à réduire la marge de victoire du Japon.

Han, médaillée de bronze de Paris 2017, a été poussée aux limites par Masako FURUICHI (JPN) et a eu besoin de deux projections au sol en seconde période pour décrocher une victoire 10-7, alors que Zhou renversait la médaillée de bronze de Paris 2017 Hiroe SUZUKI (JPN) 7-1.
 

La Mongolie remporte le bronze pour la troisième année d’affilée 
Dans une passionnante série éliminatoire pour la troisième place, marquée par plusieurs tardives ceintures arrière, Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) a fait sensation en permettant à la Mongolie de décrocher la victoire 6-4 face aux Etats-Unis pour une troisième médaille de bronze consécutive.

Les Etats-Unis avaient interrompu la domination de la Mongolie 4-3 grâce à deux victoires sur deux de ses meilleures lutteuses lorsque la médaillée d’argent de Bishkek 2018 Sharkhuu rencontrait Tamrya MENSAH (USA) dans un combat décisif en 68kg.

Mensah fusait en tête à 5-0 mais, en seconde période, Sharkhuu usa d’un chassé intérieur pour envoyer l’Américaine sur son dos, achevant le combat par un tombé à 1’56 de la fin.

"Dans notre équipe, on s’est toutes encouragées en nous disant, 'Tu peux le faire,'" a déclaré Sharkhuu. "Je pensais seulement à l’équipe en me disant 'Tu dois gagner.'"

Visionnant son action gagnante, Sharkuu a commenté, "Cette technique n’est pas la mienne, mais je m’y entraîne depuis un mois."

Après que Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) en 55kg et Shoovdor BAATARJAV (MGL) en 59kg l’ont emporté à la dernière seconde, les Etats-Unis sont revenus dans la compétition grâce à deux grandes victoires. 

Mallory VELTE (USA) résista pour une victoire 11-9 en 62kg sur la championne du monde de Paris 2017 Orkhon PUREVDORJ (MGL), qui n’était pas à son plus haut niveau et avait déclaré forfait pour deux combats de phase de groupe.

Forrest MOLINARI (USA) se démêla d’une bataille serrée en 65kg contre l’ancienne championne du monde Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) grâce à un tombé en première période. 

"Orkhon était blessée, mais elle a fait au mieux," a indiqué Sharkhuu. "J’apprécie beaucoup son [effort]. Nous ne formons toutes qu’une seule équipe."

L’entraîneur de la Mongolie Byambajov BATTULGA a témoigné que son équipe s’améliore grâce au fait que de plus jeunes lutteuses commencent à s’affirmer.

"Nous obtenons un meilleur alliage quand les jeunes lutteuses prennent leurs marques," a dit Battulga. "Nous sommes plus confiants. Deux championnes ont perdu, nous étions choqués. Mais Sharkhuu a décroché une grande victoire."
 

Mélodrame pour les dernières places
Pendant ce temps, l’ambiance était dramatique au matin alors que dans les deux séries éliminatoires pour les dernières places, les équipes se trouvaient à égalité 5 partout et que décision serait rendue aux points de classement.

Le Canada résistait pour déborder la Biélorussie 24-21, la différence principale venant du fait que la Biélorussie tenait une victoire de plus par défaut ou forfait sur le Canada.

L’issue ne sera précisée qu’au cours de l’ultime combat en 76kg, quand Vasilisa MARZALIUK (BLR), qui se devait d’obtenir une victoire par tombé, ne put que l’emporter 6-4 face à Justina DI STASIO (CAN).

Sur un score de 2-2 et à moins d’une minute de la fin, Marzaliuk se démenait pour ceinturer les bras de son adversaire en vue d’une projection. La Canadienne résistait mais fut renversée alors que les lutteuses sortaient des limites, pour une action à 4 points.


"Je crois que j’essayais tellement de ne pas sortir des limites que j’ai surcompensé et trop poussé," a témoigné di Stasio. "Je ne sais pas comment j’ai été renversée."

Ajoutant à la tension, di Stasio s’est blessée pendant le combat et dû recevoir des soins médicaux. "J’ai un petit problème à la nuque en ce moment," a-t-elle dit. "J’ignore pourquoi j’ai atterri sur la tête pendant les deux derniers matchs."

Un forfait aurait donné la victoire à la Biélorussie – un détail dont la Canadienne a déclaré ne pas avoir été au courant.


"Non, je n’en avais aucune idée – ce que je préfère," a dit di Stasio, qui a ajouté n’avoir jamais songé à arrêter le combat.

Pour la Suède, se partager les matchs à égalité avec la Roumanie en série éliminatoire pour la septième place mais perdre aux points de classement 24-22 restera, en quelque sorte, une victoire morale, étant donné la morosité des résultats obtenus par la jeune équipe en phase de groupe, où elle n’a remporté que deux victoires en tout.

"Hier restera une sale journée pour toute l’équipe," a fait savoir après sa victoire sur Catalina AXENTE (ROU) par tombé en 72kg, la vétéran Jenny FRANSSON (SWE), médaillée de bronze de Rio 2016. "Proche de la fin, je sentais que tout le monde était triste. C’était dur. Mais c’est une bonne expérience."

Résultats
1re-2me Places
JAPON 6 CHINE 4

50 kg: Yuki IRIE (JPN) df. SUN Yanan (CHN) par tombé, 0:46 (10-0)
53 kg: Haruna OKUNO (JPN) df. OUYANG Junling (CHN) par tombé, 4:33 (4-0)
55 kg: Mayu MUKAIDA (JPN) df. XIE Mengyu (CHN) par ST, 10-0, 1:15
57 kg: RONG Ningning (CHN) df. Katsuki SAKAGAMI (JPN) par ST, 15-4, 3:00
59 kg: Yukako KAWAI (JPN) df. PEI Xingru (CHN), 3-1
62 kg: Risako KAWAI (JPN) df. LUO Xiaojuan (CHN), 10-4
65 kg: Ayana GEMPEI (JPN) df. TANG Chuying (CHN), 6-3
68 kg: ZHOU Feng (CHN) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 9-0
72 kg: HAN Yue (CHN) df. Masako FURUICHI (JPN), 10-7
76 kg: ZHOU Qian (CHN) df. Hiroe MINAGAWA (JPN), 7-1

3me-4me Places
MONGOLIE 6 ETATS-UNIS 4

50 kg: Victoria ANTHONY (USA) df. Narangerel ERDENESUKH (MGL) par tombé, 3:49 (8-2)
53 kg:  Sumiya ERDENECHIMEG (MGL) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 10-6
55 kg: Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) df. Jacarra WINCHESTER (USA), 9-6
57 kg: Battsetseg ALTANTSETSEG (MGL) df. Allison RAGAN (USA) par ST, 10-0, 1:38
59 kg: Shoovdor BAATARJAV (MGL) df. Kayla MIRACLE (USA), 5-4
62 kg: Mallory VELTE (USA) df. Orkhon PUREVDORJ (MGL), 11-9
65 kg: Forrest MOLINARI (USA) df. Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) par tombé, 3:22 (4-4)
68 kg: Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) df. Tamyra MENSAH (USA) par tombé, 1:56 (4-5)
72 kg: Nasanburmaa OCHIRBAT (MGL) df. Victoria FRANCIS (USA), 11-3
76 kg: Adeline GRAY (USA) df. Chantsalnyamaa AMGALANBAATAR (MGL) par ST, 10-0, 3:59

5me-6me Places
CANADA 5 BIELORUSSIE 5

(Le Canada gagne 24-21 aux points de classement)
50 kg: Jessica MACDONALD (CAN) df. Kseniya STANKEVICH (BLR) par tombé, 3:12 (6-2)
53 kg: Diana WEICKER (CAN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) par défaut
55 kg: Iryna KURACHKINA (BLR) df. Jade PARSONS (CAN), 10-4
57 kg: Samantha STEWART (CAN) df. Zalina SIDAKOVA (BLR), 7-0
59 kg: Katsiaryna HANCHAR YANUSHKEVICH (BLR) df. Emily SCHAEFER (CAN) par ST, 12-2,2:15
62 kg: Veranika IVANOVA (BLR) df. Jessica BROUILLETTE (CAN) par tombé, 5:34 (4-0)
65 kg: Krystsina FEDARASHKA (BLR) df. Braxton STONE (CAN) par défaut
68 kg: Olivia DI BACCO (CAN) df. Hanna SADCHANKA (BLR), 5-2
72 kg: Erica WIEBE (CAN) par forfait
76 kg: Vasilisa MARZALIUK (BLR) df. Justina DI STASIO (CAN), 6-4 

7me-8me Places
ROUMANIE 5 SUEDE 5

(La Roumanie gagne 24-22 aux points de classement)
50 kg: Alina VUC (ROU) df. Malin  LJUNGSTROEM (SWE) par tombé, 3:56 (8-0)
53 kg: Estera TAMADUIANU DOBRE (ROU) df. Linn LUNDSTROEM (SWE) par ST, 10-0, 1:37
55 kg: Simona PRICOB (ROU) df. Liliana JUAREZ ANDINO (SWE) par ST, 10-0, 2:15
57 kg:  Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU) df. Sara LINDBORG (SWE) par tombé, 2:23 (10-3)
59 kg: Emma JOHANSSON (SWE) par forfait
62 kg: Kriszta INCZE (ROU) df. Therese PERSSON (SWE) par défaut
65 kg: Moa NYGREN (SWE) df. Adina POPESCU (ROU) par tombé, 1:35 (6-2)
68 kg: Alexandra SANDAHL (SWE) df. Alexandra ANGHEL (ROU), 9-2
72 kg: Jenny FRANSSON (SWE) df. Catalina AXENTE (ROU) par ST, 10-0, 1:17
76 kg: Denise MAKOTA STROEM (SWE) par forfait

L'Hebdo !

L'Hebdo du 11 juin !

By Eric Olanowski

En revue, les résultats de Final X, la rafle de la Russie et des USA sur les titres continentaux, les nouveaux classements mondiaux, les sélections russes pour les Jeux Européens.

1. Fin de la première partie de Final X dans le New Jersey 
Les États-Unis ont clôt la première série des tournois de sélection pour le championnat du monde de Noursultan, appelée "Final X", le weekend dernier sur le campus de l'université Rutgers. Près de 5000 fans ont répondu présent samedi pour admirer les 14 lutteurs au ticket poinçonné pour les mondiaux 2019.

Le champion du monde en titre J’den COX ou le double médaillé mondial de bronze Gable STEVESON balayant leurs opposants ou David TAYLOR forfaisant sa place des mondiaux à Pat DOWNEY n'ont pourtant pas fait les titres. Non, le buzz de ce Final X a pour source la catégorie de poids des 65kg, plus précisement le combat de Zain RETHERFORD, membre de l'équipe US des mondiaux en 2017, avec Yianni DIAKOMIHALIS, tout juste remis de sa victoire sur le No.1 mondial Bajrang PUNIA (IND).

Retherford a remporté leur premier combat 10-4 ainsi que le second, mais ce dernier est soumis à contestation.

Diakomihalis, clairement mécontent du timing du challenge tardif grâce auquel Zain a remporté cette seconde rencontre, a annoncé sur Twitter qu'il faisait opposition au résultat : “Actuellement en contestation pour une 3me rencontre éliminatoire déterminante pour les mondiaux.”

Le challenge controversé a eu lieu à 65 secondes de la fin de leur seconde rencontre. 

Retherford, mené 6-4, lance un ramassement de jambe extérieur et se retrouve ceinturé. 2 points sont attribués à chaque lutteur, ce qui signifie que Diakomihalis maintient son avance de 2 points à 8-6 et remporte potentiellement la rencontre, égalisant à une victoire partout. Après plus d'une minute de dernière mêlée, le camp de Retherfordr, dirigé par le champion olympique Cael SANDERSON, a demandé une révision du 2 partout. Diakomihalis voit ses 2 points annulés et Retherford remporte le combat 6-6 sur critères. 

Ce n'est pas clair si les adversaires se verront attribuer une troisième rencontre, mais en ce cas le combat définira définitivement qui ira à Noursultan. 

La seconde et dernière série de combats est prévue ce samedi sur le campus de l'université du Nebraska.

RÉSULTATS 

Lutte libre
65kg - Zain RETHERFORD df. Yianni DIAKOMIHALIS (10-4, 6-6) 
86kg - Pat DOWNEY df. David TAYLOR (forfait pour blessure) 
92kg - J’den COX df. Bo NICKAL (4-2, 5-0) 
125kg - Nick GWIAZDOWSKI df. Gable STEVESON 2-0 (4-4, 3-3) 

Lutte féminine
50kg - Whitney CONDER df. Victoria ANTHONY (7-4, tombé) 
57kg - Jenna BURKERT df.  Becka LEATHERS (4-2, 5-0)
65kg - Forrest MOLINARI df.  Maya NELSON (3-5, 12-2, 4-1) 
68kg - Tamyra MENSAH-STOCK df. Alexandria GLAUDE (tombé, 10-0) 
72kg - Victoria FRANSIS df.  Alyvia FISKE (7-2, tombé) 

Lutte gréco-romaine
55kg - Max NOWRY df. Brady KOONTZ (3-0, 11-5)
67kg - Ellis Coleman df.  Jamel Johnson (9-1, 6-0)
77kg - Pat SMITH df. Kamal BEY (2-11, 2-1, 6-3)
82kg - John STEFANOWICZ df. Kendrick SANDERS (8-5, 3-2) 
87kg - Joe RAU df. Ben PROVISIOR (2-1, 5-1) 

Saipudin MAGOMEDOV (RUS), médaille d'or des 125kg et l'un des neuf champions d'Europe russes. (Photo : Gabor Martin)

2. Rafle russe au championnat d'Europe Junior
La Fédération russe a dominé la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine lors du championnat d'Europe junior  - récoltant neuf médailles d'or, quatre en LL et en LF et une en GR.

En lutte libre, avec 205 points et médaillée dans toutes les catégories de poids, la Russie obtient 89 points d'avance sur la Moldavie. Bien que l'Azerbaïdjan récolte deux titres - un de plus que la Moldavie - elle finit troisième avec 115 points.

Les lutteuses russes collectent 154 points, quatre médailles d'or et deux de bronze, devançant de dix points une équipe d'Ukraine médaillée dans sept catégories. La Biélorussie peut se targuer d'avoir obtenu deux titres et sort troisième du tournoi avec 126 points. 

L'équipe russe de lutte gréco-romaine avait quatre lutteurs en finale, pour une seule victoire et 159 points au total, et sort première à seulement huit points de la Géorgie, trois fois médaillée d'or. La Hongrie décroche trois médailles d'or en lutte féminine et est troisième du classement avec 124 points.

3. L'équipe US au sommet des Panaméricains
Les États-Unis ont dominé le championnat panaméricain junior de Guatemala City et décrochent également les titres par équipe dans les trois styles.

Ils récoltent en lutte libre huit médailles d'or et deux d'argent après avoir inséré des lutteurs dans toutes les finales. Les USA obtiennent 240 points, le double du Canada, en deuxième place de la compétition avec cinq médailles et sept points d'avance sur le Mexique.

L'équipe mexicaine (130 points) de GR remporte quatre titres mais doit se contenter de la seconde place après que les USA (190 points) ont récolté des médailles dans toutes les catégories. La Colombie prend deux médailles d'or et termine troisième avec 122 points.

Neuf lutteuses américaines ont rejoint les finales, pour trois titres individuels et le titre par équipe avec 210 points. Le Canada décroche une médaille d'argent et six de bronze et termine deuxième avec 134 points. Le Brésil récolte deux médaille d'or et deux médailles de bronze et termine troisième avec 102 points.

4. La Russie publie ses sélections pour les Jeux Européens
La Fédération de Russie a publié ses sélections pour les Jeux d'Europe prochains de Minsk en Biélorussie, du 25 au 30 juin. La sélection de six lutteurs comprend les champions du monde Zavur UGUEV (57kg), Zaurbek SIDAKOV (74kg) et Abdulrashid SADULAEV (97kg). 

Ils seront menés par Abdulrashid Sadulaev, No.1 mondial, triple champion du monde et champion olympique. Sadulaev, sans doute le meilleur lutteur au monde, vient de remporter son quatrième titre européen et défendra son titre des Jeux Européens de 2015.

Uguev fera sa seconde apparition depuis son titre mondial de Budapest, obtenu dans la catégorie des 57kg. Son absence pour blessure au genou s'est prolongée jusqu'au Ali Aliev, où il s'est permis de décrocher la médaille d'or.

Sidakov, classé No.1 des 74kg, fera lui sa troisième apparition de l'année, après avoir remporté le Yariguin et remporté deux combats en coupe du monde.

Également sélectionnés, le double médaillé mondial de bronze Ahmed CHAKAEV (65kg) et les cinquièmes mondiaux Dauren KURUGLIEV (86kg) et Anzor KHIZRIEV (125kg). 

Équipe russe / Jeux Européens 2019 
57kg - Zavur UGUEV – Champion du monde 2018 
65kg - Ahmed CHAKAEV - Double médaillé mondial de bronze 
74kg - Zaurbek SIDAKOV - Champion du monde 
86kg - Dauren KURUGLIEV - Champion d'Europe 2017 
97kg - Abdulrashid SADULAEV - Champion olympique et triple champion du monde.
125kg - Anzor KHIZRIEV – Médaillé européen de bronze 

Frank CHAMIZO (ITA) a remporté le Sassari à domicile et prend la deuxième place du classement mondial de la catégorie des 74kg. (Photo : Gabor Martin)

5. Mise à jour du classement mondial UWW
United World Wrestling a publié les derniers classements mondiaux. Ont été ajoutés les points attribués à l'occasion du troisième événement de série de classement (ESC) de l'année, le Matteo Pellicone de Sassari en Sardaigne.

Les classements aux points ne seront modifiés encore qu'une seule fois par style avant le championnat du monde du mois de septembre à Noursultan au Kazakhstan, après l'ultime ESC de lutte libre et lutte féminine de l'année, le Yasar Dogu (du 11 au 14 juillet), et celui de lutte gréco-romaine, le Oleg Karavaev (du 26 au 28 juillet). 

Bien que déjà beaucoup d'athlètes se soient assuré une tête de série au championnat du monde, plus d'un est encore indéterminé quant à son insertion, ou sa position finale, dans le top 4 de sa catégorie. Les prochains ESC promettent donc d'âpres disputes entre de talentueux lutteurs. 

L'Hebdo dans les réseaux !
1. Big Move Monday -- BANDARENKA M. (BLR) -- Ch/at d'Europe Juniors 2019
2. Scènes de notre prochain documentaire "Wrestling 360" sur l'équipe canadienne de lutte féminine avec la championne olympique @eweebz
3. Big Move J.3 // Panaméricains Juniors #WrestleGuatemalaCity
4. Athlétique victoire de Kerymov (UKR) dans les premiers tours de lutte libre. 
5. Big Move J.1 #wrestleguatemalacity ... Gabriel ROSILLO KINDLEAN (CUB)