Coupe du Monde Féminine

Le Japon, hôte de la Coupe du Monde de Lutte Féminine, maintient la Chine à distance et conquiert son quatrième titre d'affilée

By Ken Marantz

Dépourvu d'une de ses championnes du monde et olympique, le Japon devait s'appuyer sur une lutteuse moins titrée pour faire la différence et remporter une victoire cruciale.

Entre en scène Ayana GEMPEI (JPN), dont la victoire par ceinture arrière en 65kg entraîna la consécration de l'hôte japonais sur la Chine en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine, lui rapportant son quatrième titre consécutif et dixième toutes éditions confondues.

"J'étais si concentrée ; je n'ai pas vraiment pensé à ça," a commenté Gempei sur le fait d'être en position de donner au Japon une avance irrattrapable. "De toute façon, j'y suis allée absolument déterminée à gagner."

Face à TANG Chuying (CHN), Gempei était menée 3-2 quand elle a réalisé une projection au sol et une ceinture de côté dans les douze secondes finales pour remporter la victoire 6-3.

"Je perdais, mais j’étais sûre de pouvoir obtenir quelque chose quelque part. Je croyais dans ce que j’amenais [au tapis]. J’y suis allée en toute confiance."


Uki IRIE (JPN) célèbre sa dixième victoire par supériorité technique sur la médaillée de bronze olympique chinoise SUN Yanan of China (Photo: Max Rose-Fyne). 

Yuki IRIE (JPN) a donné au pays hôte un départ parfait quand elle a submergé la médaillée de bronze des Jeux Olympiques de Rio en 2016 SUN Yanan (CHN), accumulant 10 points à zéro avant de l’emporter par tombé 46 secondes avant la cloche.

Irie, qui avait vaincu la championne du monde Yui SUSAKI au championnat du Japon en décembre, sortait d’une performance décevante aux récents jeux d’Asie de Bishkek, où elle a dû se contenter de la médaille de bronze dans un tournoi dominé par la Chine.

Mais devant les 2000 spectateurs de l’Arène Takasaki chauffée à blanc et en diffusion télévisée nationale, Irie a démontré de quoi elle était faite. 

"Au début, je me posais des questions sur Irie," a déclaré l’instructeur principal japonais Hideo SASAYAMA. "Si nous perdons ici, ce pourrait être un problème. Mais si nous gagnons à l’ouverture, les choses s’enchaînent. Elle a remporté une victoire magnifique et a donné son élan au Japon."
La championne du monde de Paris 2017, Haruna OKUNO (JPN), a suivi en 53kg avec une victoire par tombé sur OUYANG Junling (CHN), contrastant sur sa laborieuse victoire de la veille 7-6 sur Sarah HILDEBRANDT (USA).

"Dans le match d’hier, j’ai laissé mon adversaire suivre sa stratégie," a déclaré Okuno. "Aujourd’hui, j’ai pu faire ce que je voulais."

La médaillée d’argent de Paris 2017 Mayu MUKAIDA (JPN), a assuré la continuité avec une victoire par supériorité technique 10-0 en 1’27 sur XIE Mengyu (CHN) en 55kg.

Mais même si on pouvait s’attendre à ces trois victoires, les prochains combats seraient décisifs pour la Chine, qui comptait préparer la scène pour son trio hautement réputé de poids lourds.

RONG Ningning (CHN) cherche le tombé en finale du Championnat du Monde de Lutte Féminine (Photo: Max Rose-Fyne)

La prochaine lutteuse alignée pour la Chine était la médaillée d’or à Bishkek 2018 RONG Ningning en 57 kg, et ce fut une surprise pour beaucoup quand Katsuki SAKAGAMI pris la tête 4-0. Mais Rong dérouta Sakagami par une tentative de double ramassement de jambes enlevées, l’envoyant sur son dos avant d’enlever cinq ceintures de côté – dont la dernière à la cloche de la première période pour une victoire par supériorité technique 15-4.

En 59kg, Yukako KAWAI (JPN) remporta un succès capital quand elle marqua en seconde période une projection au sol pour une victoire 3-1 sur PEI Xingru (CHN) qui, comme Rong, était une des cinq championnes d’Asie récemment couronnées et montant sur le tapis pour la Chine ce dimanche.

La sœur aînée de Kawai, la championne olympique de Rio 2016 et championne du monde de Paris 2017 Risako KAWAI (JPN), a répondu aux attentes en forgeant une victoire 10-4 sur la médaillée d’argent de Bishkek 2018 LUO Xiaojuan, plaçant le Japon à 5-1.

Ayana GEMPEI (JPN) lutte pour la domination pendant la finale de dimanche soir (Photo: Max Rose-Fyne)

Gempei, championne du monde des moins de 23 ans, a remporté sa victoire décisive sur Tang l’efflanquée qui dépassait d’une tête la Japonaise râblée. 

"Quelle que soit l’adversaire, quelle que soit sa constitution, je pense seulement à devoir lutter en me servant des mouvements que je maîtrise," a déclaré Gempei. "Donc je ne pense pas à ça."

Suite au désistement en finale de la championne olympique de Rio 2016  et championne du monde de Paris 2017 Sara DOSHO (JPN) pour cause de blessure à l’épaule pendant le tour préliminaire, Miwa MORIKAWA (JPN), battue 9-0, n’a pas fait le poids en 68kg face à la championne de Bishkek 2018 ZHOU Feng.

Les victoires remportées par les deux autres championnes chinoises d’Asie, Yue HAN (CHN) en 72kg et ZHOU Qian (CHN) en 76kg, n’auront servi qu’à réduire la marge de victoire du Japon.

Han, médaillée de bronze de Paris 2017, a été poussée aux limites par Masako FURUICHI (JPN) et a eu besoin de deux projections au sol en seconde période pour décrocher une victoire 10-7, alors que Zhou renversait la médaillée de bronze de Paris 2017 Hiroe SUZUKI (JPN) 7-1.
 

La Mongolie remporte le bronze pour la troisième année d’affilée 
Dans une passionnante série éliminatoire pour la troisième place, marquée par plusieurs tardives ceintures arrière, Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) a fait sensation en permettant à la Mongolie de décrocher la victoire 6-4 face aux Etats-Unis pour une troisième médaille de bronze consécutive.

Les Etats-Unis avaient interrompu la domination de la Mongolie 4-3 grâce à deux victoires sur deux de ses meilleures lutteuses lorsque la médaillée d’argent de Bishkek 2018 Sharkhuu rencontrait Tamrya MENSAH (USA) dans un combat décisif en 68kg.

Mensah fusait en tête à 5-0 mais, en seconde période, Sharkhuu usa d’un chassé intérieur pour envoyer l’Américaine sur son dos, achevant le combat par un tombé à 1’56 de la fin.

"Dans notre équipe, on s’est toutes encouragées en nous disant, 'Tu peux le faire,'" a déclaré Sharkhuu. "Je pensais seulement à l’équipe en me disant 'Tu dois gagner.'"

Visionnant son action gagnante, Sharkuu a commenté, "Cette technique n’est pas la mienne, mais je m’y entraîne depuis un mois."

Après que Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) en 55kg et Shoovdor BAATARJAV (MGL) en 59kg l’ont emporté à la dernière seconde, les Etats-Unis sont revenus dans la compétition grâce à deux grandes victoires. 

Mallory VELTE (USA) résista pour une victoire 11-9 en 62kg sur la championne du monde de Paris 2017 Orkhon PUREVDORJ (MGL), qui n’était pas à son plus haut niveau et avait déclaré forfait pour deux combats de phase de groupe.

Forrest MOLINARI (USA) se démêla d’une bataille serrée en 65kg contre l’ancienne championne du monde Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) grâce à un tombé en première période. 

"Orkhon était blessée, mais elle a fait au mieux," a indiqué Sharkhuu. "J’apprécie beaucoup son [effort]. Nous ne formons toutes qu’une seule équipe."

L’entraîneur de la Mongolie Byambajov BATTULGA a témoigné que son équipe s’améliore grâce au fait que de plus jeunes lutteuses commencent à s’affirmer.

"Nous obtenons un meilleur alliage quand les jeunes lutteuses prennent leurs marques," a dit Battulga. "Nous sommes plus confiants. Deux championnes ont perdu, nous étions choqués. Mais Sharkhuu a décroché une grande victoire."
 

Mélodrame pour les dernières places
Pendant ce temps, l’ambiance était dramatique au matin alors que dans les deux séries éliminatoires pour les dernières places, les équipes se trouvaient à égalité 5 partout et que décision serait rendue aux points de classement.

Le Canada résistait pour déborder la Biélorussie 24-21, la différence principale venant du fait que la Biélorussie tenait une victoire de plus par défaut ou forfait sur le Canada.

L’issue ne sera précisée qu’au cours de l’ultime combat en 76kg, quand Vasilisa MARZALIUK (BLR), qui se devait d’obtenir une victoire par tombé, ne put que l’emporter 6-4 face à Justina DI STASIO (CAN).

Sur un score de 2-2 et à moins d’une minute de la fin, Marzaliuk se démenait pour ceinturer les bras de son adversaire en vue d’une projection. La Canadienne résistait mais fut renversée alors que les lutteuses sortaient des limites, pour une action à 4 points.


"Je crois que j’essayais tellement de ne pas sortir des limites que j’ai surcompensé et trop poussé," a témoigné di Stasio. "Je ne sais pas comment j’ai été renversée."

Ajoutant à la tension, di Stasio s’est blessée pendant le combat et dû recevoir des soins médicaux. "J’ai un petit problème à la nuque en ce moment," a-t-elle dit. "J’ignore pourquoi j’ai atterri sur la tête pendant les deux derniers matchs."

Un forfait aurait donné la victoire à la Biélorussie – un détail dont la Canadienne a déclaré ne pas avoir été au courant.


"Non, je n’en avais aucune idée – ce que je préfère," a dit di Stasio, qui a ajouté n’avoir jamais songé à arrêter le combat.

Pour la Suède, se partager les matchs à égalité avec la Roumanie en série éliminatoire pour la septième place mais perdre aux points de classement 24-22 restera, en quelque sorte, une victoire morale, étant donné la morosité des résultats obtenus par la jeune équipe en phase de groupe, où elle n’a remporté que deux victoires en tout.

"Hier restera une sale journée pour toute l’équipe," a fait savoir après sa victoire sur Catalina AXENTE (ROU) par tombé en 72kg, la vétéran Jenny FRANSSON (SWE), médaillée de bronze de Rio 2016. "Proche de la fin, je sentais que tout le monde était triste. C’était dur. Mais c’est une bonne expérience."

Résultats
1re-2me Places
JAPON 6 CHINE 4

50 kg: Yuki IRIE (JPN) df. SUN Yanan (CHN) par tombé, 0:46 (10-0)
53 kg: Haruna OKUNO (JPN) df. OUYANG Junling (CHN) par tombé, 4:33 (4-0)
55 kg: Mayu MUKAIDA (JPN) df. XIE Mengyu (CHN) par ST, 10-0, 1:15
57 kg: RONG Ningning (CHN) df. Katsuki SAKAGAMI (JPN) par ST, 15-4, 3:00
59 kg: Yukako KAWAI (JPN) df. PEI Xingru (CHN), 3-1
62 kg: Risako KAWAI (JPN) df. LUO Xiaojuan (CHN), 10-4
65 kg: Ayana GEMPEI (JPN) df. TANG Chuying (CHN), 6-3
68 kg: ZHOU Feng (CHN) df. Miwa MORIKAWA (JPN), 9-0
72 kg: HAN Yue (CHN) df. Masako FURUICHI (JPN), 10-7
76 kg: ZHOU Qian (CHN) df. Hiroe MINAGAWA (JPN), 7-1

3me-4me Places
MONGOLIE 6 ETATS-UNIS 4

50 kg: Victoria ANTHONY (USA) df. Narangerel ERDENESUKH (MGL) par tombé, 3:49 (8-2)
53 kg:  Sumiya ERDENECHIMEG (MGL) df. Sarah HILDEBRANDT (USA), 10-6
55 kg: Davaachimeg ERKHEMBAYAR (MGL) df. Jacarra WINCHESTER (USA), 9-6
57 kg: Battsetseg ALTANTSETSEG (MGL) df. Allison RAGAN (USA) par ST, 10-0, 1:38
59 kg: Shoovdor BAATARJAV (MGL) df. Kayla MIRACLE (USA), 5-4
62 kg: Mallory VELTE (USA) df. Orkhon PUREVDORJ (MGL), 11-9
65 kg: Forrest MOLINARI (USA) df. Battsetseg SORONZONBOLD (MGL) par tombé, 3:22 (4-4)
68 kg: Tumentsetseg SHARKHUU (MGL) df. Tamyra MENSAH (USA) par tombé, 1:56 (4-5)
72 kg: Nasanburmaa OCHIRBAT (MGL) df. Victoria FRANCIS (USA), 11-3
76 kg: Adeline GRAY (USA) df. Chantsalnyamaa AMGALANBAATAR (MGL) par ST, 10-0, 3:59

5me-6me Places
CANADA 5 BIELORUSSIE 5

(Le Canada gagne 24-21 aux points de classement)
50 kg: Jessica MACDONALD (CAN) df. Kseniya STANKEVICH (BLR) par tombé, 3:12 (6-2)
53 kg: Diana WEICKER (CAN) df. Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) par défaut
55 kg: Iryna KURACHKINA (BLR) df. Jade PARSONS (CAN), 10-4
57 kg: Samantha STEWART (CAN) df. Zalina SIDAKOVA (BLR), 7-0
59 kg: Katsiaryna HANCHAR YANUSHKEVICH (BLR) df. Emily SCHAEFER (CAN) par ST, 12-2,2:15
62 kg: Veranika IVANOVA (BLR) df. Jessica BROUILLETTE (CAN) par tombé, 5:34 (4-0)
65 kg: Krystsina FEDARASHKA (BLR) df. Braxton STONE (CAN) par défaut
68 kg: Olivia DI BACCO (CAN) df. Hanna SADCHANKA (BLR), 5-2
72 kg: Erica WIEBE (CAN) par forfait
76 kg: Vasilisa MARZALIUK (BLR) df. Justina DI STASIO (CAN), 6-4 

7me-8me Places
ROUMANIE 5 SUEDE 5

(La Roumanie gagne 24-22 aux points de classement)
50 kg: Alina VUC (ROU) df. Malin  LJUNGSTROEM (SWE) par tombé, 3:56 (8-0)
53 kg: Estera TAMADUIANU DOBRE (ROU) df. Linn LUNDSTROEM (SWE) par ST, 10-0, 1:37
55 kg: Simona PRICOB (ROU) df. Liliana JUAREZ ANDINO (SWE) par ST, 10-0, 2:15
57 kg:  Kateryna ZHYDACHEVSKA (ROU) df. Sara LINDBORG (SWE) par tombé, 2:23 (10-3)
59 kg: Emma JOHANSSON (SWE) par forfait
62 kg: Kriszta INCZE (ROU) df. Therese PERSSON (SWE) par défaut
65 kg: Moa NYGREN (SWE) df. Adina POPESCU (ROU) par tombé, 1:35 (6-2)
68 kg: Alexandra SANDAHL (SWE) df. Alexandra ANGHEL (ROU), 9-2
72 kg: Jenny FRANSSON (SWE) df. Catalina AXENTE (ROU) par ST, 10-0, 1:17
76 kg: Denise MAKOTA STROEM (SWE) par forfait

#WrestleAstana

Championnats d'Asie de gréco-romaine : aperçu

By Jimmy Pawelski

ASTANA, Kazakhstan (29 mars) -- Les championnats d'Asie débute le 9 avril à Astana au Kazakhstan et les lutteurs en gréco-romaine seront les premiers à monter sur le tapis près le coup de sifflet d'ouverture. Les participants en 55kg, 63kg, 77kg, 87kg et 130kg lutteront dimanche 9 avril tandis que les participants en 60kg, 67kg, 72kg, 82kg et 97kg lutteront lundi 10 avril.

Ci-dessous les horaires de la compétition pour les deux jours :
13:00 heure locale : tours de qualification 
14:00 heure locale : demi-finales
14:30 heure locale : repêchages
18:00 heure locale : finales

Les inscriptions de cette année en lutte gréco-romaine sont soulignées par cinq médaillés d'or en titre des championnats d'Asie et 17 médaillés de 2022. Les champions du monde de l'année dernière Zholaman SHARSHENBEKOV (KGZ) et Akzhol MAKHMUDOV (KGZ) tenteront de défendre leurs premières places asiatique respectivement en 60kg et 77kg.

Le médaillé mondial d'argent en 130kg, Amin MIRZAZADEH (IRI) luttera pour la première fois dans ce tournoi depuis qu'il a terminé à la première place en 2020.

Le Kazakhstan, hôte du tournoi, tentera de gagner deux premières places par équipe avec 4 médaillés en titre des championnats d'Asie 2022.

Par ailleurs, Le Kirgizstan qui a terminé troisième par équipe en 2022, est le pays qui compte le plus de médaillés en titre inscrits, cinq médaillés et l'Iran qui a terminé second par équipe en 2022  revient avec quatre médaillés. Bien qu'aucun médaillé des championnats d'Asie 2022 ne soit inscrit cette année, le Japon envoie une équipe de jeunes talentueux et était le sixième pays d'Asie le mieux placé aux championnats du monde 2022. Juste devant lui, se trouvait la Chine qui n'a pas participé aux championnats d'Asie l'année dernière mais sera là cette année et l'Ouzbekistan, qui s'est inscrit tardivement pour Astana.

Poya DAD MARZ (IRI)Poya DAD MARZ (IRI), en rouge, sera le favori pour remporter la médaille d'or en 55kg. (Photo: UWW / Kostadin Andonov)

Aperçu poids par poids

55kg
Amangali BEKBOLATOV (KAZ) est le seul lutteur inscrit dans la catégorie de poids non olympique de 55kg qui est médaillé en titre d'Asie 2022. Depuis 2023, Bekbolatov est invaincu remportant les Ranking Series Ibrahim Moustafa en février.

Le médaillé de bronze olympique de Tokyo en 60kg, Sailike WALIHAN (CHN), descendra en 55kg dans l'espoir de son premier podium aux championnats d'Asie.

Par ailleurs, Poya DAD MARZ (IRI), champions du monde U23 en 2022 et n°7 mondial en 55kg, essaiera de remporter sa première médaille d'or des championnats d'Asie après avoir terminé troisième lors de sa seule apparition en 2021. Il a démarré l'année avec une médaille d'or à l'Open Zagreb.

60kg
Le champion du monde en titre et n°1 Sharshenbekov est trois fois finaliste des championnats d'Asie et tentera de réitérer en tant que champion cette année. Deux médaillés en titre asiatiques 2022 supplémentaires sont aussi inscrits dans la catégorie de poids olympique la plus légère, Mehdi MOHSEN NEJAD (IRI) et Yernur FIDAKHMETOV (KAZ), qui ont remporté respectivement une médaille d'argent et une médaille de bronze en 2022.

Yu SHIOTANI (JPN), quatrième au classement, n'est pas inscrit pour concourir pour le Japon. A sa place, Maito KAWANA (JPN), qui vient de terminer troisième à 'épreuve des Ranking Series Open Zagreb 2023 représentera le pays.

63kg
Bien que la catégorie de poids n'a que neuf lutteurs participant, deux médaillés en titre reviennent -- Iman Hossein MOHAMMADI (IRI) et NEERAJ (IND) -- tout deux médaillés de bronze de 2022. Le deuxième participant le mieux classé est le représentant du pays hôte du tournoi, le Kazakhstan (21e), Mukhamedali MAMURBEK (KAZ).

Mohammadi a remporté les titres mondial et d'Asie U20 après le bronze aux championnats d'Asie avant de terminer l'année avec l'or aux championnats du monde U23. Il a débuté l'année avec une médaille de bronze à l'Open Zagreb.

Neeraj, champion d'Asie U23, revient à la compétition depuis les championnats du monde et après s'être rétabli d'une blessure à l'épaule.

Chiezo MARUYAMA (JPN), médaillé de bronze U20 2022, cherchera à faire des vagues au niveau senior en tant qu'autre jeune star montante de l'équipe gréco-romaine du Japon.

Le champion d'Asie U23 en 63kg Shermukhammad SHARIBJANOV (UZB) luttera en 63kg, uen catégorie de poids dans laquelle il a terminé cinquième à Zagreb.

67kg
Le héros local Almat KEBISPAYEV (KAZ), vainqueur de la médaille d'or asiatique en 2018 et de trois médailles mondiales senior [2015, 2019, 2021], est la star à regarder cette année en 67kg.

Il sera confronté au médaillé d'argent asiatique 2022 Hansu RYU (KOR), le seul médaillé en titre des championnats d'Asie à concourir en 67kg. Il faudra également surveiller Reza ABBASI (IRI), qui remplacera Mohammadreza GERAEI (IRI), numéro 2, dans l'équipe iranienne des 67 kg.

Un autre lutteur à garder à l'oeil est HUSIYUETU (CHN) qui a battu le champion olympique Luis ORTA (CUB) à Zagreb où il a remporter l'or. Il a ajouté le bronze à Alexandrie et est classé numéro trois mondial. En Asie, il sera la tête de série pour la compétition.

Abror ATABAEV (UZB) gardera de bons souvenirs du Kazakhstan puisqu'il a battu le champion du monde Meysam DALKHANI (IRI) lors de la Bolat Turlykhanov Cup l'année dernière. Mais il n'a pas encore réussi à reproduire ce succès. Les Championnats d'Asie pourraient bien être ce tremplin.

72kg

Bien qu'il ne soit pas très bien classé au niveau mondial, Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ) est le seul médaillé asiatique de 2022 inscrit au tournoi de cette année. Sa concurrence sera féroce, car le groupe comprend également Ibragim MAGOMADOV (KAZ), qui vient de terminer à la cinquième place des Championnats du monde de 2022.

Magomadov, finaliste asiatique en 2020, est le lutteur le mieux classé à ce poids, puisqu'il occupe la 7e place. Il est suivi par Jian TAN (CHN) (11e) et Sajjad IMENTALABFOUMANI (IRI) (13e).

77kg
Dans cette catégorie de poids qui comprend le plus d'inscrit, la superstar de gréco, le finaliste olympique de Tokyo et champion du monde en titre Makhmudov tentera d'enchaîner deux victoires consécutives aux championnats d'Asie, après avoir remporté le tournoi il y a une saison.

Par ailleurs, Hyeonwoo KIM (KOR) cherchera à venger ses deux défaites précédentes de 4-1 contre Makhmudov dans des tournois où il n'a manqué qu'un match pour monter sur le podium, les Championnats d'Asie 2022 et les Championnats du monde 2022.

Makhmudov étant la première tête de série et Kim la quatrième, il est fort probable que les deux se rencontrent en demi-finale.

Rui LIU (CHN), cinquième au classement, et Amin KAVIYANINEJAD (IRI), ancien champion d'Asie des 72 kg, tenteront également de se faire une place dans l'équipe nationale des 77 kg. Le numéro 20 mondial SAJAN (IND) est également inscrit ainsi que le médaillé de bronze Kodai SAKURABA (JPN).

82kg
Dans la catégorie de poids non olympique la plus lourde des 82kg, Dias KALEN (KAZ) tentera d'améliorer sa deuxième place aux Championnats d'Asie 2022 lors du tournoi de cette année.

En tant que seul lutteur en Gréco-romaine classé dans le top 10 inscrit aux championnats d'Asie 2023 en 82kg, Kalen sera confronté à deux lutteurs classés dans le top 20, Alireza MOHMADIPIANI (IRI) (13e) et Akylbek TALANTBEKOV (KGZ) (17e).

87kg
Un tiers des inscrits en 87kg sont des médaillés en titre des championnats d'Asie bien que ce soit l'une des deux catégories de poids avec moins de 10 inscrits.

Naser ALIZADEH (IRI) tentera de réitérer sa médaille d'or asiatique de 2022, avec une motivation supplémentaire après avoir été à deux doigts de monter sur le podium aux Championnats du monde de 2022..

Mais Jalgasbay BERDIMURATOV (UZB), son dauphin de l'année dernière, reviendra à la recherche de son deuxième titre asiatique. Berdimuratov a terminé deuxième des Championnats du monde en 82 kg, mais il a sauté d'une catégorie de poids pour poursuivre ses rêves olympiques.

Les médaillés de bronze Sunil KUMAR (IND) et Nursultan TURSYNOV (KAZ) tenteront de monter à nouveau sur le podium en 2023.

97kg
Le médaillé d'or en titre d'Asie Mehdi BALIHAMZEHDEH (IRI) est venu invaincu à la coupe du monde gréco-romaine en novembre 2022 et souhaite profiter de cette forme pour participer aux Championnats d'Asie.. 

L'une de ces victoires en Coupe du monde, une victoire 3-3 selon les critères, a été remportée contre Uzur DZHUZUPBEKOV (KGZ). Les deux sont des adversaires familiers puisqu'ils se sont affrontés en demi-finale des Championnats d'Asie de l'année dernière en 97kg, où Balihamzehdeh a remporté une victoire de 4-1.

Dzhuzubekov cherchera à remporter son cinquième podium des championnats d'Asie. Il a déjà remporté l'or en 2019 et des médailles de bronze en 2016, 2018 et 2022.

130kg
En 130kg, Amin MIRZAZADEH (IRI) revient aux championnats d'Asie pour la première fois depuis qu'il a remporté le tournoi en 2020. Depuis, il a obtenu une cinquième place aux Jeux olympiques de Tokyo, une médaille d'or aux Championnats du monde U23 (2021) et une médaille d'argent aux Championnats du monde seniors (2022).

D'autres superstars de gréco-romaine à voir en super lourd seront Alimkhan SYZDYKOV (KAZ), Minseok KIM (KOR), et Roman KIM (KGZ), qui sont les trois premiers des Championnats d'Asie 2022.

Comment suivre
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