L'Hebdo !

L'Hebdo du 14 mai !

By Eric Olanowski

En revue, le Matteo Pellicone Memorial à Sassari en Sardaigne la semaine prochaine, les résultats du Tournoi International d'Ukraine, les World Series de Beach Wrestling, l'opération de Gadzhimagomedov et les derniers classements de lutte gréco-romaine.

1. Le Matteo Pellicone Memorial de Sassari commence jeudi 23 mai
Le troisième événement de série de classement UWW de l'année le Matteo Pellicone Memorial the Sassari en Sardaigne, commence dans un peu plus d'une semaine. Ce sera la première fois qu'un événement de série de classement réunit la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine sous un même toit.

Le tournoi, d'une durée de trois jours, prendra place à 655 kilomètres de Rome, sur l'île italienne de Sardaigne. Lutter sous la brise de la mer Thyrrénienne exerce un attrait certain et les plus grandes stars de la discipline ont répondu à son appel. Bien que les inscriptions ne soient officialisées que 24 heures avant la compétition, voici quelques unes des stars attendues en Sardaigne : 

GR 77kg - KIM Hyeonwoo (KOR) – Champion olympique
FS 70kg - Soslan RAMONOV (RUS) – Champion olympique 
WW 76kg - Erica WIEBE (CAN) – Championne olympique
WW 72kg - Anna FRANSSON (SWE) – Championne olympique
FS 74kg - Frank CHAMIZO (ITA) –  Double champion olympique 
GR 67kg - RYU Hansu (KOR) – Champion olympique 

WW 76kg - Aline ROTTER FOCKEN (GER) – Championne olympique
WW 55kg - Vanesa KALADZINSKAYA (BLR) – Championne olympique
WW 55kg - Sofia MATTSSON (SWE) – Championne olympique
GR 77kg - Tamas LORINCZ (HUN) – 2me mondial 
FS 74kg - Khetik TSABALOV (RUS) - 2me mondial 
FS 65kg - Gadzhimurad RASHIDOV (RUS) – Double médaillé mondial d'argent 
GR 87kg -Erik SZILVASSY (HUN) – Champion du monde des U23 
WW 57kg - Grace Jacob BULLEN (NOR) – Championne du monde des U23
FS 57kg - Suleyman ATLI (TUR) – Classé No. 1 en 57kg 
FS 68kg - Fatih ERDIN (TUR) – Classé No. 1 en 86kg

PROGRAMME

2. Razzia des Brésiliennes et des Géorgiens à Rio
Du funk brésilien résonnait dans l'après-midi de samedi, alors que quatre lutteuses brésiliennes de beach wrestling s'emparaient de l'or de chaque catégorie de la deuxième épreuve des Beach Wrestling World Series (BWWS). Les Brésiliennes, riant et dansant, ont également empoché 1000 francs suisses par victoire.

Kamila BARBOSA (50kg), Camila FAMA (60kg), Brenda AGUIAR DOS SANTOS (70kg) et Aline DA SILVA FERREIRA (BRA) ont chacune donné le meilleur d'elles-mêmes pendant les deux jours de la compétition, à la grande satisfaction du public local.

Et comme au Portugal pour la première épreuve des World Series, quatre Géorgiens se sont retrouvés en finale, à la différence que cette fois tous sont repartis avec une médaille d'or.

Cliquez ici pour l'article complet de Tim Foley. 

3. Neuf athlètes européens classés No.1 mondiaux en lutte gréco-romaine
Dans les derniers classements de lutte gréco-romaine publiés par United World Wrestling, l'Europe s'arroge la part du lion : neuf athlètes européens sont classés No.1, avant les deux derniers événements de série de classement et le championnat du monde de Nur Sultan.

Encore plus impressionnant, cinq des places européennes sont le fait de la Fédération russe. Les cinq lutteurs russes classés No.1 sont Sergey EMELIN (60kg), Stepan MARYANYAN (63kg), Artem SURKOV (67kg), Musa EVLOEV (97kg) et Sergey SEMENOV (130kg). 

Les quatre autres sont l'Azerbaïdjanais Eldaniz AZIZLI (55kg), l'Allemand Frank STAEBLER (72kg) , le Turc Emrah KUS (82kg) et l'Ukrainien Zhan BELENIUK (87kg). 

Le seul lutteur non Européen classé premier est le champion olympique coréen Hyeonwoo KIM dans la catégorie des 77kg.

Cliquez ici pour toutes les infos sur les classement de lutte gréco-romaine (en anglais).

4. Gadzhimagomedov opéré après sa blessure au championnat d'Europe 
Médaillé mondial de bronze 2018 des 79kg, le Russe Akhmed GADZHIMAGOMEDOV a subit une opération au genou pour soigner une déchirure du ménisque et un ligament croisé à son genou droit – il sera probablement complètement remis avant le championnat de Russie en juillet prochain, où il est supposé lutter dans la catégorie des 74kg.

La blessure de Gadzhimagomedov est survenue dans les dernières secondes de la première période de sa demi-finale du championnat d'Europe contre Oleksii DOMANYTSKYI (UKR). Gadzhimagomedov a stoppé une tirade de bras croisée et s'est baissé en tenant son genou droit de douleur. Il menait à ce moment par 3-0 et a poursuivi le combat sur un genou, inscrivant deux héroïques amenés au sol et remportant le combat 7-0.

Mais Gadzhimagomedov a fait l'impasse sur la finale, déclarant forfait pour blessure face au dauphin des mondiaux Jabrayil HASANOV (AZE) ; il prend tout de même la médaille d'argent du championnat d'Europe. 

Olena KREMZER (UKR) vainc Anzhelina LYSAK (UKR) et décroche le titre des 59kg. (Photo : Gabor Martin)

5. Fin du Tournoi International d'Ukraine à Kiev
Le Tournoi International d'Ukraine s'est conclu à Kiev et selon nos sources à la Fédération ukrainienne de lutte, les résultats de ce weekend seront déterminants pour les Jeux Européens du mois de juin prochain. Les lutteurs ukrainiens les mieux placés de leur catégorie représenteront leur pays à Minsk en Biélorussie.

Des neufs médailles d'or en lice (faute d'inscription en 72kg), 7 sont revenues à des athlètes ukrainiens. La surprise du tournoi est venue en 57kg, où Irina KHARIV (UKR) a vaincu la dauphine des championnats d'Europe 2018 Tatyana KIT (UKR) pour lui prendre sa place aux Jeux prochains. 

De plus, les championnes d'Europe Alla CHERKASOVA (68kg) et Iryna HUSYAK (55kg) et la médaillée d'argent européen Lilya HORISHNA (53kg) ont fait l'impasse sur le tournoi. Aucune certitude si elles en ont déjà suffisament fait pour être automatiquement  sélectionnées aux Jeux Européens, ou si des éliminatoires seront mis en place avant le mois de juin.

La Japonaise Miyuu NAKAMURA (50kg) et Vasilisa MARZALIUK (76kg) sont les deux seules lutteuses non ukrainiennes à avoir atteint le sommet du podium.

Nakamura, championne du monde junior en 2016, s'est défaite de la médaillée mondiale de bronze et classée 2me mondiale Oksana LIVACH (UKR) en finale des 50kg. La No. 19 Vasilisa Marzaliuk a elle vaincu en finale des 76kg celle qui avait représenté l'Ukraine au championnat d'Europe, Alla BELINSKAYA. 

RÉSULTATS

50kg    
OR - Miyuu NAKAMURA (JPN)
ARGENT - Oksana LIVACH (UKR)  
BRONZE - Anna LUKASIAK (POL)
BRONZE - Maria VINNIK (UKR)

53kg
OR - Yuliia BLAHINYA (UKR)  
ARGENT - Kristina BEREZA(UKR)
BRONZE - Paula KOZLOV (POL)
BRONZE - Maria PPREVOLARAKL (GRE)

55kg
OR - Alina AKOBIYAN (UKR)  
ARGENT - Zalina SIDAKOVA (BLR)           
BRONZE - Khristina DEMKO (UKR)

57kg
OR - Irina KHARIV (UKR)         
ARGENT - Tatyana KIT (UKR)          
BRONZE - Irina KURCHKINA (BLR)

59kg    
OR - Olena KREMZER (UKR)    
ARGENT - Anzhelina LYSAK (UKR)            
BRONZE - Sofia BODNAR (UKR)

62kg    
OR - Yulia TKACH (UKR)                                              

65kg    
OR - Irina KOLIADENKO (UKR)          
ARGENT - Tatyana RYSHKO (UKR)
BRONZE - Anastasia LAVRENCHUK (UKR)

68kg    
OR - Kristina BEREZA (UKR)                                        

72kg                                                                        
Pas de compétition 

76kg    
OR - Vasilisa MARZALIUK (BLR)        
ARGENT - Alla BELINSKAYA (UKR)         
BRONZE - Irina PASICHNIK (UKR)

L'Hebdo dans les réseaux !

1. Big Move Monday -- DATUNASHVILI Z. (GEO) -- Jeux Européens 2015
2. Comment devenir No.1 mondial ? Bio du champion olympique et No.1 des 77kg KIM Hyeonwoo @koreawrestlingfederation, depuis le championnat du monde : 
Ch/at du monde :? Ch/at d'Asie :? Open de Zagreb :? Grand Prix de Hongrie :? 
3. Dilemne hongrois : 
Qui la Hongrie doit-elle inscrire en 87kg à #WrestleNurSultan ?
Le No. 3 Erik SZILVASSY - U23 ??et Ch/at d'Europe?ou le No. 5 Viktor LORINCZ - 2x ??, Grand Prix de Hongrie et Open de Zagreb ?. Lorincz mène 2-0 contre Szilvassy en 2019
4. Samedi positif avec le No. 5 RYU Hansu ??. ?: @sachikohotaka
5. Le champion du monde en titre hongrois Peter BACSI n'est pas réapparu depuis sa médaille d'or des mondiaux. Les têtes de série des 82kg seront donc, pour le championnat du monde de #WrestleNurSultan : 
No. 1 - Emrah KUS ??.
No. 2 - @saeid.abdovali68 ??.
No. 3 - Viktar SASUNOUSKI ??.
No. 4 - @bisultanov_077 ??.

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.