Japon

Un Pakistanais de souche vise à faire revivre l'illustre héritage familial via le Japon

By Ken Marantz

TOKYO, Japon (21 mars) --  La quête a commencé à partir d'un lien formé il y a plus d'un demi-siècle lors d'un match professionnel de lutte et signifiait quitter le confort de la maison et parcourir 6000 kilomètres vers un pays dont il ne parlait pas la langue, pour s'entraîner dans un sport qu'il n'avait jamais pratiqué.

Mais quand Haroon ABID (PAK) a accepté le défi de déménager au Japon alors qu'il n'était qu'un adolescent pour devenir un lutteur, il n'agissait pas dans son propre intérêt. Il s'agissait d'une mission pour faire revivre un héritage familial dans un sport vieux de plusieurs siècle.

"La raison pour laquelle je suis venu au Japon était de retrouver le nom des membres de ma famille car nous avions une longue histoire," a dit Abid dans une récente interview dans la salle de lutte  de la grande Université Nippon Sports Science University, où il termine sa dernière année et où il a connu un succès remarquable malgré ses débuts tardifs dans la lutte.

"Mais c'est vieux, les gens ont oublié cela. Alors je veux être la clé pour que les gens se souviennent encore de nous."

Durant ses quatre années à la NSSU (appelée localement "Nittaidai") de 2018 à 2021, Abid a terminé second ou troisième chaque année à l'un des deux championnats nationaux collégiaux en lutte libre 97kg et 125kg. Il s'est même essayé à la gréco-romaine, terminant deuxième en 97kg en 2019.

"En termes d'aptitudes naturelles, il a ce qu'il faut," a dit l'entraîneur en chef de la NSSU Shingo MATSUMOTO, qui a remporté neuf titres nationaux consécutifs en gréco de 1999 à 2007. "S'il ne l'avait pas fait, il n'aurait pas réussi ce qu'il a fait. Il était dans un environnement d'entraînement japonais et cela a conduit à ses progrès au lycée et à l'université."

Aussi louables que soient ses exploits, pour ce jeune de 22 ans originaire de Lahore, la voie ultime pour redonner à la famille sa notoriété est de se rendre aux Jeux Olympiques, et idéalement de remporter une médaille. Le Pakistan n'a pas participé en lutte aux Jeux Olympiques depuis 1996, et sa seule médaille a été remportée en 1960.

ABIDHaroon ABID (PAK) participe à un plaquage contre Aiaal LAZAREV (KGZ) dans le tour de repêchage des qualificatifs olympiques asiatiques en 125kg. (Photo: UWW)

Abid avait une chance de participer aux Jeux Olympiques de Tokyo l'année dernière mais les circonstances liées à la pandémie l'ont laissé moins bien préparé. il a également accepté de céder la place du Pakistan en 97kg pour les qualificatifs asiatiques à son coéquipier vétéran Muhammad IMAM (PAK) et a concouru en 125kg à la place. Il est redescendu en 97kg pour les qualifications olympiques mondiales plus difficiles mais a perdu son premier match.

"Je n'étais pas correctement entraîné pour ceux-là," a dit Abid. "En raison du corona [COVID-19] et tout le reste, l'entraînement était fermé à Nittaidai. Nous n'étions pas autorisés à sortir de nos dortoirs, donc nous étions coincés dans nos chambres. Je n'ai donc pas eu beaucoup de temps."

"Les Jeux Olympiques ne sont pas un petit rêve, beaucoup de gens ont ce rêve en tête. Ce n'est pas si facile, vous ne vous entraînez pas pendant quelques mois pour ensuite y aller et participer. Je n'étais pas bien préparé, mais j'ai fais de mon mieux dans le temps qui m'était imparti."

Le temps passé au Pakistan avant les qualificatifs lui a également fait prendre du retard dans ses cours à la NSSU, et il ne sera pas diplômé avec sa classe à la fin du mois. Mais son chemin vers la qualification pour Paris 2024 est clair puisqu'il a récemment signé un accord le circuit de lutte professionnelle japonais Noah qui lui permettra de continuer à s'entraîner à plein temps à la NSSU, qui dispose d'un vaste campus avec des installations de premier ordre dans la banlieue de Yokohama, à 40 minutes en train et bus au sud-ouest de Tokyo.

"Je pense que c'est bien au début car là maintenant, ils m'ont donné la permission de faire de la lutte," a dit Abid. "Je n'ai pas besoin d'aller là-bas et m'entraîner. Je dois juste venir ici [à la NSSU]. Il s'agit plutôt d'un parrainage. Et ils m'ont donné la chance, si tu veux faire de la lutte professionnelle dans future, tu peux le faire. C'est mon choix. C'est vraiment gentil de leur part."

ABIDHaroon ABID (PAK) pose avec Narihiro TAKEDA, directeur de CyberFight, la société mère de Pro Wrestling Noah, pour annoncer la signature d'un contrat post-diplôme avec Noah. (Photo: ©Noah) 

La chance d'une vie

Rien n'aurait pu préparé Abid à la chance de sa vie qui s'est présentée à lui à l'âge de 14 ans.

Elève assidu à la prestigieuse école Bloomfield Hall School de Lahore, il envisageait une carrière dans les affaires et peut-être de suivre son père dans le domaine du change et de l'immobilier.

Au lieu de cela, sa carrière s'est orientée vers celle de ses vénérés ancêtres..

Abid a grandi en entendant les récits de son arrière grand-père Imam BAKSH, un grand champion et frère de Gulam BAKSH, qui a gagné le titre de "The Great Gama." Tous deux étaient des superstars invaincues au début du 20ème siècle, qui ont battu tous les adversaires tant à domicile qu'à l'étranger dans des matchs disputés sur le sable. Ils ont quitté l'Inde pour le Pakistan après la partition de 1947.

"Ca s'appelle lutte pro mais c'était la lutte actuelle," a dit Abid. "Il n'était pas décidé qui allait gagné ou perdre. Le plus fort va gagner. Donc ils se sont entraînés très dur pour ça."

Imam Baksh a eu cinq fils qui ont perpétué la tradition familiale de lutte dans la génération suivante. L'un d'entre eux disputerait un match qui allait changer le parcours d'un futur petit-fils d'un de ses frères.

Dans les années 70, la lutte pro était florissante au Japon et la plus grande star était Antonio INOKI, un géant à la mâchoir saillante qui deviendra plus tard mondialement célèbre pour un match spécial sur le ring contre la légende de la boxe Mohammad ALI.

En 1976, Inoki a combattu et gagné un match aux règles spéciales contre le grand-oncle d'Abid, Akram PAHALWAN, dont les jours de gloire étaient déjà bien derrière lui. L'adolescent Zubair JHARA, l'oncle d'Abid, assiste à ce match et jure de se venger de cette défaite. Trois ans plus tard, c'est ce qu'il fit lors d'un match au Pakistan.

InokiHaroon ABID (PAK), à droite, avec le grand lutteur pro japonais Antonio INOKI, assis, et le père d'Abid.

Quatre décennies plus tard, Inoki, qui a rempli plusieurs mandats à la Japanese Diet tout en poursuivant sa carrière de lutteur professionnel, se rend au Pakistan pour promouvoir un festival d'amitié sportive.

Là-bas, il décide de rechercher son vieil ami et rival Jhara. Lorsqu'il apprend que cette famille de lutteurs emblématiques n'a plus personne dans ce sport depuis près de trois décennies, Inoki fait une offre généreuse : il prendrait en charge les frais d'un membre de la famille pour qu'il vienne au Japon pour suivre une formation et devenir lutteur.

Mais qui serait-ce ?

Abid était athlétique, mais n'avait qu'une exposition limitée aux sports, principalement dans les sports d'équipe comme le cricket, le basket-ball et le football. Il n'avait jamais pris part à un sport de combat, quel qu'il soit.

"Je savais que ma famille avait un passé dans la lutte, mais tout était fini, donc je ne faisais pas beaucoup de sport à cette époque," a dit Abid . "Je ne faisais qu'étudier et tout ça."

"Je m'intéressais à la lutte parce que j'avais un passé dans la lutte, mais autour de moi, aucun des membres de notre famille ne la pratiquait. J'avais l'habitude de regarder WWE et de regarder la lutte olympique aussi. Mais je ne faisais rien."

Et pourtant, il est devenu l'élu.

"il a demandé à quelqu'un de rencontrer un membre de la famille et je ne sais pas pourquoi, il m'a choisi," a dit Abid. "Je ne peux pas dire pourquoi moi ? Parce que je ne faisais pas de sport à cette époque là. Pas de gym, pas de sport, rien. J'étais juste un adolescent normal. Je suis si reconnaissant qu'il m'ait choisi, mais je ne sais pas pour quelle raison."

Abid n'a pas été pressé pour prendre sa décision et s'est rendu au Japon pour voir à quoi cela ressemblait. Il avait prévu d'étudier à l'étranger de toute façon, donc être loin de chez lui n'était pas un problème. Son père, qui avait déjà lutter mais jamais à haut niveau, était favorable à son départ mais avec une réserve.

"Il a dit , 'Si tu t'engages, tu dois y aller à fond. Ce n'est pas comme si tu pouvais faire la moitié du chemin puis partir. Ce n'est pas comme ça,'" a dit Abid . "J'y ai donc réfléchi et j'ai vu que ma famille était heureuse, alors j'ai pensé que je devais essayer pour cette raison. J'ai une passion, aussi, que je voulais faire ça."

ABIDHaroon ABID (PAK) a le dessus dans le match des 120kg de la finale par équipe des championnats nationaux sur invitation des lycées en mars 2017, aidant Nittadai Kashiwa à remporter le titre. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Nouvelle Vie au Japon

Bien qu'il soit venu au Japon pour commencer une carrière de lutteur. Abid a en fait passé sa première année à apprendre le judo à la place.

Inoki avait un lien avec la Nippon Sports Science University, et il a donc été convenu qu'il irait dans l'un de ses lycées affiliés, Nittaidai Ebara à Tokyo. Le seul problème était qu'il n'y avait pas d'équipe de lutte. Il a donc appris le judo tout en subissant des chocs culturels, dont sa première expérience de vie dans un dortoir.

"L'endroit où je logeais dans mon école quand je suis arrivé, il y avait genre huit personnes par chambre", a-t-il dit. "Et nous utilisions la même salle de bain... J'ai dû attendre le dernier membre passe pour prendre une douche. Je me demandais dans quoi je m'étais embarqué. Mais c'était bien, c'était une bonne expérience. C'est bien d'avoir de nouveaux amis."

l a également pris goût à ce nouveau sport, à tel point que lorsqu'un autre lycée affilié à Nittaidai à Kashiwa, dans la préfecture de Chiba, au nord-est de Tokyo, a créé une équipe de lutte, l'entraîneur d'Ebara a essayé de le convaincre de rester.

"Le judo était aussi une très bonne expérience. Mon entraîneur à ce moment-là, Kokubo-sensei, m'a dit cela tu peux rester avec nous. Nous te donnerons toutes les dépenses. A l'époque, Inoki-san me soutenait. il a dit que je pouvais le quitter et nous te soutiendrons si tu veux faire du judo. Et il avait l'habitude de me dire que le judo était plus connu au Japon.

"Mais j'étais venu ici pour la lutte, alors j'ai dû me déplacer."

Abid se souvient que sa première impression du Japon était qu'il n'était pas du tout ce qu'il avait imaginé. Issu d'une famille de la classe moyenne supérieure du Pakistan, il ne s'attendait pas à ce qu'une ville tentaculaire comme Tokyo soit aussi compacte.

"Le Japon est un endroit tellement connu, alors je pensais qu'il y aurait de grandes maisons. Mais quand je suis arrivé, ils dormaient sur le sol, ils étaient tellement humbles. Je me suis dit, bon sang, c'est tout le contraire de ce que je pensais que serait le Japon."

"Maintenant, je me suis habitué, mais c'était complètement différent de ce que j'avais imaginé. Il y avait de grands buildings mais je pensais qu'il y aurait des robots et tout. [Et] tout le monde utilise le train au Japon, donc vous ne pouvez pas juger qui est riche ou pauvre. C'est ce qu'il y a de bien au Japon."

Pour sa deuxième année de lycée, Abid a déménagé à Kashiwa, où les installations étaient plus récentes et où les dortoirs ne comptaient que quatre personnes par chambre. L'école, axée sur le sport, comptait également plus d'étudiants étrangers, ce qui a facilité son adaptation.

"C'était une bonne école," a-t-il dit. "C'était propre ; Ebara était propre aussi, mais Kashiwa avait des lits neufs et tout ça, donc c'était un bon endroit pour étudier. La compétition était très bonne, aussi."

Abid a déclaré qu'il lui a fallu six ou sept mois pour atteindre un niveau de japonais, ce qui devenait une nécessité à un certain égard.

"Pour moi, je suis un Musulman, donc je ne peux pas manger de porc et je dois le dire aux gens, je ne peux pas manger ceci, je ne peux pas manger cela, donc il fallait que j'apprenne vraiment vite. C'est la raison pour laquelle j'ai appris le japonais très vite."

Il a également fait de rapides progrès en lutte. À sa deuxième année dans ce sport, il a terminé troisième en 120 kg aux championnats nationaux sur invitation des écoles secondaires et au tournoi Inter-Lycées, qui comptaient tous deux plus de 45 participants dans sa catégorie de poids. Pour faire bonne mesure, il a remporté la médaille d'argent en gréco 120 kg dans la division des écoles secondaires aux Jeux nationaux.

Abid attribue son succès à plus que de bons gènes. "J'avais un très bon partenaire", dit-il. "Il était originaire de Mongolie, et il était aussi en 125 kg. Je me suis donc habitué à m'entraîner avec des gars lourds. C'était vraiment un point positif pour moi. Et ce gars était fort aussi, il était aussi champion inter-lycées. J'avais donc confiance de m'entraîner avec lui et de marquer des points. C'est pourquoi je l'ai pu [faire de bons résultats]

Dans ces trois tournois, il a été battu par Yuri NAKAZATO (JPN), qui deviendra son coéquipier à la NSSU et qui, en décembre dernier, s'est classé deuxième au championnat senior All-Japon en gréco 97kg. Abid n'est pas éligible pour participer au All-Japan.

ABIDHaroon ABID (PAK) a pour objectif de se rendre à Paris 2024 et devenir le premier lutteur du Pakistan à participer aux Jeux Olympiques depuis 1996. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Surmonter les nerfs

Le regard tourné vers Paris 2024, Abid est toujours en train de chercher sa première victoire sur un adversaire non japonais en dehors du Japon.

En plus d'affronter des adversaires étrangers d'autres écoles au Japon, Abid s'apprêtait à affronter pour la première fois une compétition mondiale lors des championnats asiatiques juniors en 2018 à New Delhi.

Mais il n'a pas pu obtenir de visa pour entrer dans la patrie de ses ancêtres, et ses débuts internationaux ont été repoussés au même tournoi l'année suivante à Chonburi, Thailande.

A Chonburi, il a perdu son match d'ouverture en quart de finale en libre 97 kg contre Zyyamuhammet SAPAROV (TKM), puis le match pour la médaille de bronze contre Arslanbek TURDUBEKOV (KGZ).

En 2021, il a subi une succession de défaites au premier tour : contre Lkhagvagerel MUNKHTUR (MGL) au tour de qualification en 125 kg lors des qualifications olympiques d'Asie (suivie d'une défaite au repêchage contre Aiaal LAZAREV (KGZ)) ; contre Minwon SEO (KOR) en 97 kg lors des Championnats d'Asie ; et contre Timofei XENIDIS (GRE) en 97 kg lors des qualifications  olympiques mondiales.

"Il s'est constamment amélioré," a déclaré l'entraîneur de la NSSU, Matsumoto. "Pendant la pandémie, il n'a pas pu quitter le Pakistan pendant une longue période lors des qualifications pour les Jeux Olympiques de Tokyo. S'il est dans un environnement où il peut continuellement s'entraîner et se préparer, il deviendra plus fort et se tournera vers la prochaine compétition."

Il ne fait aucun doute que la pandémie a eu un effet en freinant sa préparation. Mais il y a une autre raison à son manque de succès, ainsi qu'à son incapacité à remporter un titre universitaire majeur à la NSSU. Certes, il est monté sur de nombreux podiums, mais, à l'exception d'une victoire au tournoi de printemps des nouveaux arrivants lors de sa première année, il n'est jamais monté sur la plus haute marche.

Pour Abid, qui a déclaré que son prochain tournoi sera probablement les Jeux asiatiques en Chine en septembre, chaque match est autant une bataille contre les nerfs que contre l'adversaire.

"Durant les matchs, je ne suis pas aussi bon qu'à l'entraînement," a-t-il déclaré. "Je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas dire que j'en suis encore au début, cela fait sept ans que je lutte. Mais j'ai besoin de plus de compétitions pour pouvoir gagner en confiance."

Revenant sur sa première sortie internationale en Thaïlande, il a déclaré : "J'étais bien préparé, mais la pression était immense. Ce n'était pas moi sur le tapis. Je ne pouvais pas bouger correctement comme je le faisais à l'entraînement parce que c'était mon premier match international.

"Ma famille me regardait et il y avait toute sorte de gens autour de moi. Je n'avais pas peur mais j'étais un peu sous pression. J'aurais pu obtenir une médaille à ce tournoi, mais après ce match, je me suis dit que je devais vraiment travailler dur."

ABIDHaroon ABID (PAK) a eu du succès en Gréco-romaine au Japon. Ici, il affronte Bakhdaulet ALMENTAY (KAZ) de l'universitéYamanashi Gakuin lors de la finale en 97kg des championnats nationaux collégiaux en octobre 2019. (Photo: Japan Wrestling Federation)

Abid cite deux matchs qui, selon lui, ont contribué à renforcer sa confiance. Ironiquement, les deux matchs étaient en gréco, ce qu'il a décidé de pratiquer parce que cela lui donnait une chance de participer à plus de tournois. C'est la façon dont il a tenu tête aux attentes qui rend ces rencontres --- l'une d'entre elles était même une défaite --- si significatives

Retour 2019, Abid a atteint la finale des championnats nationaux collégiaux de gréco avec une victoire en demi-finale sur Takashi ISHIGURO (JPN), qui a remporté l'année dernière le titre national senior et a été médaillé de bronze asiatique en libre 97kg.

"Tout le monde me disait il est fort et je l'ai battu," a déclaré Abid. "Et il y avait une bonne différence de points [6-0], donc ce match m'a vraiment donné un coup de pouce.

En finale, il s'est incliné face à Bakhdaulet ALMENTAY (KAZ), qui est resté invaincu dans sa carrière à l'université rivale de Yamanashi Gakuin. Almentay a également battu Abid dans une finale de libre.

"Je ne l'ai pas battu, mais c'était un bon match entre nous, on ne pouvait pas dire qui gagnerait," a-t-il déclaré. "Même si c'était en gréco, quand je suis revenu du match, j'avais gagné cette confiance d'être parmi les meilleurs au Japon, et je pouvais être aussi bon."

C'est une attitude qui rendrait ses ancêtres fiers. Maintenant, il doit le prouver par des exploits sur le tapis, et il est déterminé à réaliser sa quête. En se rendant à Paris en 2024, il deviendrait le premier lutteur pakistanais à participer à des Jeux olympiques depuis Mohammad BHALA, qui a participé aux Jeux d'Atlanta en 1996 dans la catégorie des 90 kg en lutte libre.

La nation d'Asie du Sud-Est a remporté sa seule médaille olympique de lutte à Rome en 1960 avec le bronze de Mohamed BASHIR en lutte libre 73 kg, et elle n'a pas eu de médaillé mondial depuis ses deux bronzes de 1959.

"Je vais définitivement participer aux Jeux olympiques de Paris 2024", a déclaré Abid. "J'ai cette confiance en ce moment. C'est sûr, je vais participer à ce match. C'est sûr."

#WrestlePontevedra

Championnat du Monde des U23 : les inscriptions

By Eric Olanowski & Vinay Siwach

PONTEVEDRA, Espagne (le 6 octobre) -- Il est l'heure du dernier championnat du monde de l'année, celui des U23, qui se déroulera à Pontevedra, ville côtière de l'est de l'Espagne du 17 au 23 octobre prochain.

Le niveau senior compte en tout 15 championnats du monde.

Comme d'habitude, le Japon envoie une délégation féminine de premier rang, avec à sa tête la championne olympique et championne du monde Yui SUSAKI (JPN), avec les jeunes et stupéfiantes Akari FUJINAMI (JPN), Nonoka OZAKI (JPN) et Miwa MORIKAWA (JPN).

Amit ELOR (USA), récemment couronnée championne du monde à Belgrade, sera sur les rangs pour son troisième titre mondial de l'année après celui des U20 et le senior.

En lutte gréco-romaine, l'ancien champion du monde Malkhas AMOYAN (ARM) mènera son pays, l'Arménie, après une médaille de bronze obtenue à Belgrade.

L'Iran est emmenée par le champion du monde 2021 des 130kg Aliakbar YOUSOFI (IRI). L'équipe compte également Poya DAD MARZ (IRI), Seyed SOHRABI (IRI) et Mohammad Reza MOKHTARI (IRI) entre autres.

L'iran espère réinsuffler un peu de fierté dans ses rangs après un championnat du monde désastreux, conclu sans médaille d'or.

La compétition de lutte libre verra s'affrontera les puissantes équipes des Etats-Unis, de l'Iran, de l'Arménie, du Kazakhstan et de l'Azerbaïdjan.

Arsen HARUTYUNYAN (ARM)Arsen HARUTYUNYAN (ARM) défendra son titre des 61kg (Photo : UWW / Martin Gabor)

Lutte libre

57kg
Tadeu De DEUS (ANG)
Manvel KHNDZRTSYAN (ARM)
Tofig ALIYEV (AZE)
Logan SLOAN (CAN)
Diego ZULUAGA CUEVAS (COL)
Adrian LOPEZ GOMEZ (ESP)
Diamantino IUNA FAFE (GBS)
Giorgi GEGELASHVILI (GEO)
Horst LEHR (GER)
Aman SEHRAWAT (IND)
Ahmad MOHAMMADNEZHADJAVAN (IRI)
Toshiya ABE (JPN)
Daulet TEMIRZHANOV (KAZ)
Bekzat ALMAZ UULU (KGZ)
Demian LIUTCANOV (MDA)
Munkh BATKHUYAG (MGL)
Rodrigo GANEGODAGE (SRI)
Thomas EPP (SUI)
Ahmet DUMAN (TUR)
Kamil KERYMOV (UKR)
Vitali ARUJAU (USA)

61kg
Arsen HARUTYUNYAN (ARM)
Intigam VALIZADA (AZE)
Stilyan ILIEV (BUL)
Jason LUNEAU (CAN)
Elkin ESPANA SANTA (COL)
Yousef EISSA (EGY)
Adam BIBOULATOV (FRA)
Ramaz TURMANIDZE (GEO)
Nico MEGERLE (GER)
Akash DAHIYA (IND)
Armin HABIBZADEH (IRI)
Kodai OGAWA (JPN)
Assyl AITAKYN (KAZ)
Taiyrbek ZHUMASHBEK UULU (KGZ)
Joseph SILVA (PUR)
Matheesha SAMARADIVAKARA (SRI)
Nils LEUTERT (SUI)
Emrah ORMANOGLU (TUR)
Andrii DZHELEP (UKR)
Aaron NAGAO (USA)

65kg
Vazgen TEVANYAN (ARM)
Ayub MUSAEV (BEL)
Ivan BADAVROV (BUL)
Daniel COLES (CAN)
Felipe FERRUSOLA MILLA (ESP)
Said HOSSEINI (FIN)
Khamzat ARSAMERZOUEV (FRA)
Ross CONNELLY (GBR)
Gia UGRELIDZE (GEO)
Leon GERSTENBERGER (GER)
Gamzatgadzsi HALIDOV (HUN)
Anuj KUMAR (IND)
Kian MAHMOUD (IRI)
Kaiki YAMAGUCHI (JPN)
Adlan ASKAROV (KAZ)
Ikromzhon KHADZHIMURODOV (KGZ)
Leomid COLESNIC (MDA)
Ganbayar NAMSRAI (MGL)
Samuel ALVAREZ (PUR)
Gunawardana KANKANAMLAGE (SRI)
Dominik LARITZ (SUI)
Gurbanmuhammet CHARYYEV (TKM)
Cavit ACAR (TUR)
Erik ARUSHANIAN (UKR)
John DIAKOMIHALIS (USA)
Aseel AL MAKTARI (YEM)

70kg
Arman ANDREASYAN (ARM)
Kanan HEYBATOV (AZE)
Muhammad ABDURACHMANOV (BEL)
Emmanuel OLAPADE (CAN)
Jorge GATICA HINRICKSEN (CHI)
Ramon GERSAK PEREZ (ESP)
Marwane YEZZA (FRA)
Giorgi ELBAKIDZE (GEO)
Shamil USTAEV (GER)
Parvinder NAIN (IND)
Amirmohammad YAZDANI (IRI)
Aliakbar FAZLIKHALILI (IRI)
Gianluca COLETTI (ITA)
Kota TAKAHASHI (JPN)
Syrbaz TALGAT (KAZ)
Orozobek TOKTOMAMBETOV (KGZ)
Nicolai GRAHMEZ (MDA)
Tugsjargal ERDENEBAT (MGL)
Stefan COMAN (ROU)
Waththa WADUGE (SRI)
Tobias PORTMANN (SUI)
Hojamuhammed IBRAGIMOV (TKM)
Omer CAYIR (TUR)
Ihor NYKYFORUK (UKR)
Yahya THOMAS (USA)
Saddam ALHADA (YEM)

74kg
Hrayr ALIKHANYAN (ARM)
Simon MARCHL (AUT)
Khadzhimurad GADZHIYEV (AZE)
Dimitar ANGELOV (BUL)
Patrik LEDER (CAN)
Jhoan SERNA RODRIGUEZ (COL)
Mohamed EL KARCHOUCH (ESP)
Temuri BERUASHVILI (GEO)
Richard SCHROEDER (GER)
Christos CHRISTOFORIDIS (GRE)
Sagar JAGLAN (IND)
Mohmmadsadegh FIROUZPOUR (IRI)
Raul ZARBALIEV (ISR)
Luca FINIZIO (ITA)
Yuto FUKADA (JPN)
Yerkhan BEXULTANOV (KAZ)
Alinur TAKIROV (KGZ)
Vasile DIACON (MDA)
Diego SANDOVAL (MEX)
Temuujin MENDBILEG (MGL)
Jean STE MARIE (MRI)
Szymon WOJTKOWSKI (POL)
Sonny SANTIAGO (PUR)
Krisztian BIRO (ROU)
Palamure PALAMURE ARACHCHILAGE (SRI)
Atamyrat CHARLYYEV (TKM)
Ismet CIFTCI (TUR)
Vadym KURYLENKO (UKR)
David CARR (USA)

79kg
Arman AVAGYAN (ARM)
Ashraf ASHIROV (AZE)
Oktay HASAN (BUL)
Adam THOMSON (CAN)
Gabriel IGLESIAS (ESP)
Erik REINBOK (EST)
Vladimeri GAMKRELIDZE (GEO)
Georgios KOUGIOUMTSIDIS (GRE)
Zsombor NAGY (HUN)
CHANDERMOHAN (IND)
Sobhan YARI (IRI)
Ilan BONDAR (ISR)
Kosuke YAMAKURA (JPN)
Daulet YERGESH (KAZ)
Mukhammad ABDULLAEV (KGZ)
Stanislav NOVAC (MDA)
Miguel ORNELAS (MEX)
Ernest DOROSZ (POL)
Tony NEGRON (PUR)
Divan ILANDARI PEDIGE (SRI)
Tanguy DARBELLAY (SUI)
Soltan BEGENJOV (TKM)
Abdulvasi BALTA (TUR)
Valentyn BABII (UKR)
Carter STAROCCI (USA)

86kg
Knyaz IBOYAN (ARM)
Benjamin GREIL (AUT)
Abubakr ABAKAROV (AZE)
Hunter LEE (CAN)
Jaime GARCIA (ESP)
Rakhim MAGAMADOV (FRA)
Evsem SHVELIDZE (GEO)
Lars SCHAEFLE (GER)
Angelos KOUKLARIS (GRE)
Cesar UBICO ESTRADA (GUA)
Jointy KUMAR (IND)
Sajjad GHOLAMI (IRI)
Chengiz SOLTANOV SOLTANLI (ISR)
Mattia NASELLO (ITA)
Tatsuya SHIRAI (JPN)
Maksat SATYBALDY (KAZ)
Nurtilek KARYPBAEV (KGZ)
Ivars SAMUSONOKS (LAT)
Ivan ICHIZLI (MDA)
Cezary SADOWSKI (POL)
Jairo RIVERA (PUR)
Edward LESSING (RSA)
Emre CIFTCI (TUR)
Mukhammed ALIIEV (UKR)
Trent HIDLAY (USA)
Steven RODRIGUEZ (VEN)

92kg
Sergey SARGSYAN (ARM)
Ilia HRISTOV (BUL)
Tejvir BOAL (CAN)
Aimar ALZON (ESP)
Adlan VISKHANOV (FRA)
Miriani MAISURADZE (GEO)
Johannes MAYER (GER)
Gkivi BLIATZE (GRE)
Krisztian ANGYAL (HUN)
Parveen KUMAR (IND)
Amirhossein FIROUZPOUR (IRI)
Hikaru ABE (JPN)
Rizabek AITMUKHAN (KAZ)
Baisal KUBATOV (KGZ)
Osmans DZASEZEVS (LAT)
Ion DEMIAN (MDA)
Machiel GROBLER (RSA)
Palliya GURUNNANSELAGE DON (SRI)
Feyzullah AKTURK (TUR)
Denys SAHALIUK (UKR)
Jacob CARDENAS (USA)

97kg
Hovhannes MAGHAKYAN (ARM)
Thomas BARNS (AUS)
Islam ILYASOV (AZE)
Callum KNOX (CAN)
Riveri MTSITURI (GEO)
Ertugrul AGCA (GER)
Richard VEGH (HUN)
Sahil AHLAWAT (IND)
Amirali AZARPIRA (IRI)
Hibiki ITO (JPN)
Yunus GAFUROV (KAZ)
Radu LEFTER (MDA)
Nicolaas DE LANGE (RSA)
Shatlyk HEMELYAYEV (TKM)
Mucahit CELIK (TUR)
Vasyl SOVA (UKR)
Tanner SLOAN (USA)

125kg
Vakhit GALAYEV (AZE)
Georgi IVANOV (BUL)
Jackson SERNA (CAN)
Carlos ACEBRON (ESP)
Solomon MANASHVILI (GEO)
Azamat KHOSONOV (GRE)
Milan KORCSOG (HUN)
Anirudh KUMAR (IND)
Amirreza MASOUMI (IRI)
Lior ALTSHULER (ISR)
Kai SHUTTO (JPN)
Alisher YERGALI (KAZ)
Zyyamuhammet SAPAROV (TKM)
Adil MISIRCI (TUR)
Yurii IDZINSKYI (UKR)
Anthony CASSIOPPI (USA)

Aliakbar YOUSOFI (IRI)Aliakbar YOUSOFI (IRI), champion du monde en 2021, mène l'équipe iranienne de lutte gréco-romaine (Photo : UWW / Martin Gabor)

Lutte gréco-romaine

55kg
Nihad GULUZADE (AZE)
James CASTANO (ESP)
Giorgi TOKHADZE (GEO)
Ilias ZAIRAKIS (GRE)
LALIT (IND)
Poya DAD MARZ (IRI)
Ken MATSUI (JPN)
Nurzat KABDYRAKHIMOV (KAZ)
Taalaibek BEISHENBEK UULU (KGZ)
Artiom DELEANU (MDA)
Denis MIHAI (ROU)
Abduvali RAHIMBAYEV (TKM)
Ahmet TASKINOGLU (TUR)
Mykola HAVRYCHKIN (UKR)
Camden RUSSELL (USA)

60kg
Tigran MINASYAN (ARM)
Nihat MAMMADLI (AZE)
Borislav KIRILOV (BUL)
Ronaldo SANCHEZ (COL)
Aser EBRO (ESP)
Irakli DZIMISTARISHVILI (GEO)
Georgios SCARPELLO (GER)
Sumit DALAL (IND)
Omid ARAMI (IRI)
Melkamu FETENE (ISR)
Kaito INABA (JPN)
Olzhas SULTAN (KAZ)
Nurmukhammet ABDULLAEV (KGZ)
Vitalie ERIOMENCO (MDA)
Romio GOLIATH (NAM)
Grzegorz KUNKEL (POL)
Arslanbek ZAKIRBAYEV (TKM)
Jui HUANG (TPE)
Kerem KAMAL (TUR)
Vladyslav KUZKO (UKR)
Phillip MOOMEY (USA)

63kg
Hrachya POGHOSYAN (ARM)
Ziya BABASHOV (AZE)
Ilia MUSTAKOV (BUL)
Ahmed BAGHDOUDA (EGY)
Andy JUAN (ESP)
Tino OJALA (FIN)
Giorgi SHOTADZE (GEO)
Krisztian KECSKEMETI (HUN)
VINAY (IND)
Iman Khoon MOHAMMADI (IRI)
Abere FETENE (ISR)
Andrea SETTI (ITA)
Ryuto IKEDA (JPN)
Yerzhet ZHARLYKASSYN (KAZ)
Ermek KANYBEK UULU (KGZ)
Azatjan ACHILOV (TKM)
Mustafa YILDIRIM (TUR)
Maksym LIU (UKR)
Mason CARZINO HARTSHORN (USA)
Yonaiker MARTINEZ (VEN)

67kg
Sahak HOVHANNISYAN (ARM)
Ivo ILIEV (BUL)
Julian HORTA (COL)
Elmer MATTILA (FIN)
Gagik SNJOYAN (FRA)
Diego CHKHIKVADZE (GEO)
Krisztian VANCZA (HUN)
ASHU (IND)
Seyed SOHRABI (IRI)
Kyotaro SOGABE (JPN)
Almatbek AMANBEK (KAZ)
Amanat SAMAT UULU (KGZ)
Vilius SAVICKAS (LTU)
Alexei HAHLOVSCHI (MDA)
Haavard JOERGENSEN (NOR)
Aleksander MIELEWCZYK (POL)
Niklas OEHLEN (SWE)
Begmyrat NOBATOV (TKM)
Ramazan AKTAS (TUR)
Dmytro MIROSHNYK (UKR)
Peyton OMANIA (USA)

72kg
Shant KHACHATRYAN (ARM)
Gurban GURBANOV (AZE)
Pavel PUKLAVEC (CRO)
Marcos SANCHEZ (ESP)
Randel UIBO (EST)
Giorgi CHKHIKVADZE (GEO)
Samuel BELLSCHEIDT (GER)
Jose VARELA (GUA)
VIKAS (IND)
Amir ABDI (IRI)
Daigo KOBAYASHI (JPN)
Yerassyl NURBOSSYNOV (KAZ)
Adilkhan NURLANBEKOV (KGZ)
Eimantas VILIMAS (LTU)
Valentin PETIC (MDA)
Edsson OLMOS (MEX)
Kamil CZARNECKI (POL)
Miru OLSSON (SWE)
Muhammetnazar JUMAYEV (TKM)
Omer DOGAN (TUR)
Irfan MIRZOIEV (UKR)
Benjamin PEAK (USA)

77kg
Malkhas AMOYAN (ARM)
Emad ABOUELATTA (EGY)
Junior BENITEZ (ESP)
Edvin KIN (EST)
Akseli YLI HANNUKSELA (FIN)
Davit SOLOGASHVILI (GEO)
Idris IBAEV (GER)
Attila TOESMAGI (HUN)
Sajan BHANWALA (IND)
Mohammad Reza MOKHTARI (IRI)
David ZHYTOMYRSKY (ISR)
Nao KUSAKA (JPN)
Rassul ZHUNIS (KAZ)
Akylbek TALANTBEKOV (KGZ)
Aistis LIAUGMINAS (LTU)
Alexandrin GUTU (MDA)
Emmanuel BENITEZ (MEX)
Patryk BEDNARZ (POL)
Aleksa ILIC (SRB)
Lamjed MAAFI (TUN)
Abdurrahman KALKAN (TUR)
Dmytro VASETSKYI (UKR)
Britton HOLMES (USA)
Daniel BELLO (VEN)

82kg
Jones MABUNGU (ANG)
Gagik HAKOBYAN (ARM)
Ivaylo IVANOV (BUL)
Karlo KODRIC (CRO)
Jose ESTEVEZ (ESP)
Ranet KALJOLA (EST)
Jonni SARKKINEN (FIN)
Beka GURULI (GEO)
Erik LOESER (GER)
Ilias PAGKALIDIS (GRE)
Peter DOEMOEK (HUN)
Rohit DAHIYA (IND)
Alireza MOHMADIPIANI (IRI)
Tesshin HIGUCHI (JPN)
Temirkhan BAIGANIN (KAZ)
Beksultan NAZARBAEV (KGZ)
Semion BREKKELI (MDA)
Exauce MUKUBU (NOR)
Adam GARDZIOLA (POL)
Mats AHLGREN (SWE)
Toyly ORAZOV (TKM)
Ali HUNC (TUR)
Madamin MIRZOIEV (UKR)
Tyler CUNNINGHAM (USA)

87kg
Gevorg TADEVOSYAN (ARM)
Lachin VALIYEV (AZE)
Zahari ZASHEV (BUL)
Filip SMETKO (CRO)
Andreas VAELIS (EST)
Beka MELELASHVILI (GEO)
Nikolaos IOSIFIDIS (GRE)
Istvan TAKACS (HUN)
Sunil KUMAR (IND)
Abolfazl CHOUBANI (IRI)
Satoki MUKAI (JPN)
Maksat SAILAU (KAZ)
Azat SALIDINOV (KGZ)
Erick BARROSO (MEX)
Marcel STERKENBURG (NED)
Szymon SZYMONOWICZ (POL)
Christian ZEMP (SUI)
Muhittin SARICICEK (TUR)
Vitalii ANDRIIOVYCH (UKR)
Michial FOY (USA)

97kg
Hayk KHLOYAN (ARM)
Markus RAGGINGER (AUT)
Igor ALVES (BRA)
Sami SAMRA (EGY)
Jose FERRANDIZ (ESP)
Richard KARELSON (EST)
Loic SAMEN (FRA)
Giorgi KATSANASHVILI (GEO)
Anton VIEWEG (GER)
Apostolos TSIOVOLOS (GRE)
Alex SZOKE (HUN)
NITESH (IND)
Ali ABEDIDARZI (IRI)
Yuri NAKAZATO (JPN)
Islam UMAYEV (KAZ)
Mindaugas VENCKAITIS (LTU)
Tyrone STERKENBURG (NED)
Ionut GOSA (ROU)
Luka KATIC (SRB)
Aybegshazada KURRAYEV (TKM)
Mustafa OLGUN (TUR)
Valentyn SHKLIARENKO (UKR)
Nicholas BOYKIN (USA)

130kg
Sarkhan MAMMADOV (AZE)
Marcel ALBINI (CZE)
Geronimo CAMARA (ESP)
Giorgi TSOPURASHVILI (GEO)
Nikolaos NTOUNIAS (GRE)
Dariusz VITEK (HUN)
PARVESH (IND)
Aliakbar YOUSOFI (IRI)
Marin NISHIMURA (JPN)
Damir ZUPAROV (KAZ)
Paul MORALES (MEX)
Tomasz WAWRZYNCZYK (POL)
Jonovan SMITH (PUR)
Fatih BOZKURT (TUR)
Mykhailo VYSHNYVETSKYI (UKR)
Cohlton SCHULTZ (USA)

Yui SUSAKI (JPN)Yui SUSAKI (JPN) prendra part à son premier championnat du monde des U23 (Photo : UWW / Kostadin Andonov)

Lutte féminine

50kg
Shahana NAZAROVA (AZE)
Samantha ROMANO (CAN)
Nada MOHAMED (EGY)
Maria CAZALLA (ESP)
Emma LUTTENAUER (FRA)
Lisa ERSEL (GER)
Szimonetta SZEKER (HUN)
Ankush PANGHAL (IND)
Emanuela LIUZZI (ITA)
Yui SUSAKI (JPN)
Maral TANGIRBERGENOVA (KAZ)
Jekaterina JERMALONOKA (LAT)
Maria LEORDA (MDA)
Munkhgerel MUNKHBAT (MGL)
Christianah OGUNSANYA (NGR)
Amanda TOMCZYK (POL)
Stefania PRICEPUTU (ROU)
Svenja JUNGO (SUI)
Yung LIN (TPE)
Sarra HAMDI (TUN)
Zehra DEMIRHAN (TUR)
Aida KERYMOVA (UKR)
Nyla VALENCIA (USA)

53kg
Gultakin SHIRINOVA (AZE)
Taylor MCPHERSON (CAN)
Javiera ORTEGA (CHI)
Lucia YEPEZ (ECU)
Carla JAUME (ESP)
Anastasia BLAYVAS (GER)
Aikaterini VEKRI (GRE)
Antim PANGHAL (IND)
Akari FUJINAMI (JPN)
Ellada MAKHYADDINOVA (KAZ)
Mariana DRAGUTAN (MDA)
Sandra ESCAMILLA (MEX)
Beatrice FERENT (ROU)
Keshani MADURAVALAGE (SRI)
Meng HSIEH (TPE)
Zeynep YETGIL (TUR)
Liliia MALANCHUK (UKR)
Felicity TAYLOR (USA)
Mariana ROJAS (VEN)

55kg
Elnura MAMMADOVA (AZE)
Virginie KAZE GASCON (CAN)
Tatiana HURTADO (COL)
Laura GOMEZ (ESP)
Erika BOGNAR (HUN)
AARTI (IND)
Moe KIYOOKA (JPN)
Zeinep BAYANOVA (KAZ)
Mihaela SAMOIL (MDA)
Otgontuya BAYANMUNKH (MGL)
Mercy ADEKUOROYE (NGR)
Andreea ANA (ROU)
Fernando PORUTHOTAGE (SRI)
Elvira KAMALOGLU (TUR)
Oleksandra KHOMENETS (UKR)
Alisha HOWK (USA)

57kg
Sezen BELBEROVA (BUL)
Kirti SAXENA (CAN)
Maria BAEZ (ESP)
Celeste SION (FRA)
Tamara DOLLAK (HUN)
SITO (IND)
Sae NANJO (JPN)
Laura ALMAGANBETOVA (KAZ)
Grecia BERNAL (MEX)
Esther KOLAWOLE (NGR)
Othelie HOEIE (NOR)
Patrycja GIL (POL)
Georgiana LIRCA (ROU)
Siwar BOUSETA (TUN)
Melda DERNEKCI (TUR)
Alina HRUSHYNA (UKR)
Alexandra HEDRICK (USA)

59kg
Welvina VEMBA (ANG)
Zhala ALIYEVA (AZE)
Fatme SHABAN (BUL)
Katherine RENTERIA (COL)
Maria RAMOS (ESP)
Gaelle RUIZ (FRA)
Anne NUERNBERGER (GER)
Nikolett SZABO (HUN)
Mansi AHLAWAT (IND)
Himeka TOKUHARA (JPN)
Diana KAYUMOVA (KAZ)
Ramina MAMEDOVA (LAT)
Ameyalli JESSEL (MEX)
Magdalena GLODEK (POL)
Karoline ORTIZ (PUR)
Ana PUIU (ROU)
Evelina HULTHEN (SWE)
Ebru DAGBASI (TUR)
Solomiia VYNNYK (UKR)
Lexie BASHAM (USA)

62kg
Birgul SOLTANOVA (AZE)
Ana GODINEZ (CAN)
Iva GERIC (CRO)
Viktoria VESSO (EST)
Ameline DOUARRE (FRA)
Kelsey BARNES (GBR)
Anna SZEL (HUN)
SHAFALI (IND)
Nonoka OZAKI (JPN)
Irina KUZNETSOVA (KAZ)
Paulina DANISZ (POL)
Anna FABIAN (SRB)
Hsin PAI (TPE)
Yagmur CAKMAK (TUR)
Iryna BONDAR (UKR)
Alexandria LILES (USA)
Astrid MONTERO (VEN)

65kg
Nigar MIRZAZADA (AZE)
Aleah NICKEL (CAN)
Nerea PAMPIN (ESP)
Iris THIEBAUX (FRA)
BHATERI (IND)
Elena ESPOSITO (ITA)
Miwa MORIKAWA (JPN)
Dariga ABEN (KAZ)
Asli DEMIR (TUR)
Kateryna ZELENYKH (UKR)
Emma BRUNTIL (USA)

68kg
Meiriele CHARAMBA SANTOS HORA (BRA)
Katie MULKAY (CAN)
Marta OJEDA (ESP)
Noémi SZABADOS (HUN)
ARJU (IND)
Naruha MATSUYUKI (JPN)
Albina KAIRGELDINOVA (KAZ)
Zuzanna WOLCZYNSKA (POL)
Zsuzsanna MOLNAR (SVK)
Tindra SJOEBERG (SWE)
Nesrin BAS (TUR)
Romana VOVCHAK (UKR)
Sienna RAMIREZ (USA)

72kg
Brianna FRASER (CAN)
Maria CEBALLOS (COL)
Kendra DACHER (FRA)
Lilly SCHNEIDER (GER)
Reetika HOODA (IND)
Sumire NIIKURA (JPN)
Alexandra ZAITSEVA (KAZ)
Wiktoria CHOLUJ (POL)
Maria NITU (ROU)
Nazar BATIR (TUR)
Iryna ZABLOTSKA (UKR)
Amit ELOR (USA)

76kg
Amelia FRISBEE (CAN)
Tatiana RENTERIA (COL)
Carla LERA (ESP)
PRIYANKA (IND)
Yasuha MATSUYUKI (JPN)
Inkara ZHANATAYEVA (KAZ)
Luz HERNANDEZ (MEX)
Sarnai BAYARBAATAR (MGL)
Marion BYE (NOR)
Daniela TKACHUK (POL)
Hui CHANG (TPE)
Mehtap GULTEKIN (TUR)
Anastasiya ALPYEYEVA (UKR)
Dymond GUILFORD (USA)