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UWW tient son deuxième cours pour éducateur à Istanbul

By United World Wrestling Press

ISTANBUL, Turquie (25 mars) – United World Wrestling a accueilli son deuxième cours pour les éducateurs à Istanbul, Turquie, du 16 au 20 mars. Le cours était axé sur l'amélioration et le développement des compétences des participants en tant qu'éducateurs.  Les éducateurs présents ont participé à des activités interactives pour apprendre les principes de l'éducation des adultes, les stratégies d'évaluation formative, la façon de donner du feedback et les caractéristiques des éducateurs modernes.  Chaque participant devait animer une session de micro-leadership sur l'un des thèmes du cours afin de mettre en pratique et développer ses compétences. “Le cours pour éducateur a été un succès. Les participants étaient très engagés et sont maintenant déterminés à faire avancer le développement du programme de lutte. Nous verrons certainement de grands progrès au prochain cycle olympique” – Deqa Niamkey (Directrice du Développement UWW)

Sur les participants présents, 12 étaient de nouveaux éducateurs à UWW.  Ils ont dû participer à deux journées supplémentaires pour apprendre les bases des compétences d'éducateur.  Après leur formation initiale, ils ont été rejoints par les autres éducateurs pour participer à la suite du cours. 

Le cours était conduit par M. Vincent Aka (CIV/FRA) et M. Zach Errett (USA).  M. Aka est agent de développement et formateur d'éducateur pour UWW.  M. Errett est Responsable éducation pour UWW.  Ils ont dirigé un groupe de participant de chaque continent. “Aujourd'hui, après avoir terminé la formation de nos éducateurs, nous avons fait un pas très important vers la vision de professionnalisation de nos structures nationales. Désormais, nos éducateurs représentent pour nous un pont jeté par United World Wrestling pour soutenir le développement de nos fédérations nationales. Nos éducateurs, habités par la nouvelle approche d'United World Wrestling, sont les graines que nous lançons sur le sol fertile des fédérations pour dynamiser le développement tant souhaité de nos structures de base. Je suis très fier de participer à cette nouvelle étape. Et nous devons continuer ce travail pour les générations futures de la famille de la lutte.” a déclaré Vincent Aka.  “C'était un cours fantastique !  Les participants étaient ouverts d'esprit et ont travaillé très dur pour appliquer les compétences qu'ils ont apprises durant le cours.  Ceci a rendu le cours agréable et productif.  Il ne fait aucun doute que ces éducateurs contribueront à la croissance et au développement de la lutte à travers le monde,”  a déclaré Zach Errett.

L'organisation du cours a a bénéficié du soutien la fédération turque de lutte et de l'Associated Wrestling Styles – bureau d'Istanbul.  “Le cours n'aurait pas été possible sans le travail acharné de ces groupes ! Un remerciement spécial à M. Seref Erouglu, Président de la fédération turque de lutte et Mme. Rodica Yaksi, M. Onur Simsek, et Farnaz Panahizadeh pour tous leurs efforts d'organisation et pour avoir fourni un hôtel et un environnement fantastiques pour le cours.,” a déclaré Deqa Niamkey.

TURLes participants ont pris part à des activités interactives afin d'apprendre les principes de l'éducation des adultes, les stratégies d'évaluation formative et la manière de donner du feedback, parmi de nombreuses autres compétences. (Photo: United World Wrestling)

Commentaires de certains participants.

“Je peux voir le changement de la mentalité de l'ancien entraîneur en tant que dictateur du pouvoir à celle de l'entraîneur qui essaie d'apprendre de nouvelles choses chaque jour pour devenir un meilleur entraîneur, plus flexible et ouvert d'esprit. Je pense qu'UWW va dans la bonne direction pour développer la lutte dans le monde et nous avons vu l'United of Wrestling World former tous les éducateurs dans le monde entier.  Tous les éducateurs de différentes cultures, traditions, langues, même la musique et la danse sont différentes, mais tout le monde se rassemble et s'unit pour l'amour de la lutte.” – Mohammed Abdelfattah (EGY/USA)

“Ce cours nous a permis de diffuser nos compétences d'entraîneur et d'arbitre de lutte en utilisant des techniques pratiques, contemporaines et amusantes pour transmettre notre message et faire progresser le sport.”  - Stefan Rudevics (AUS)

"Je rentre chez moi après ce cours pour éducateur rempli d'émotions positives et très heureux d'avoir pu apprendre de nombreuses nouvelles choses et de nouvelles façons de s'améliorer en tant qu'éducateur.  Ce cours nous a donné, à nous, aux éducateurs UWW, une opportunité incroyable et de nouvelles compétences qui nous aideront à dispenser nos futurs cours aux FN à un niveau bien plus élevé, et ce faisant, nous pourrons contribuer au Département développement d'UWW et à ses missions d'aider notre sport de la lutte à évoluer dans le monde entier !" – Davor Petanjek (CRO)

“Merci à l'équipe développement d'UWW et à la fédération turque de lutte pour l'opportunité offerte de travailler et apprendre aves des entraîneurs et des arbitres du monde entier !  Le cours pour éducateurs a été une expérience inestimable !  J'ai acquis de nouvelles connaissances et idées pour former les athlètes et les entraîneurs afin qu'ils réussissent dans des environnements compétitifs.  Les cours d'éducateur ont aussi contribué à renforcer un réseau mondial d'entraîneurs et d'arbitres qui peuvent partager des idées par-delà les frontières.” – Clarissa Chun (USA)

C'était un très bon cours et j'ai appris de nouvelles expériences. J'ai organisé des cours de formation dans mon pays pendant de nombreuses années mais j'ai toujours eu l'impression que mes cours étaient ennuyeux. Maintenant, j'ai appris qu'avec une bonne planification, des classes de formation actives et joyeuses pouvaient se dérouler. Pendant cette période, j'ai rencontré des formateurs et des éducateurs d'autres pays, et nous avons eu de bonnes relations les uns avec les autres. Dans l'ensemble, le cours était excellent et a entraîné des changements dans mon comportement, mes pensées et mes performances dans ma vie professionnelle ainsi que dans ma vie quotidienne à l'avenir. J'espère pouvoir contribuer au développement de mon sport favori, la lutte.  – Mohammad Mosalaeipour (IRI)

L'année 2021 en revue : UWW reprend un calendrier presque normal ; les mondiaux et les Jeux Olympiques la même année

By Vinay Siwach

CORSIER-SUR-VEVEY, Suisse (le 28 décembre) -- United World Wrestling, en 2020, a dû affronter un report après l'autre en conséquence de la pandémie de covid-19. Tous les tournois continentaux et mondiaux de qualification olympique furent annulés et aucun des championnats du monde d'aucune catégorie d'âge n'a pu avoir lieu.

En début d'année cependant, UWW a progressé dans l'accueil d'événements selon les directives sanitaires établies par le Comité international olympique et l'Organisation mondiale de la santé.

Tandis qu'en 2021 les projecteurs étaient braqués sur les Jeux Olympiques de Tokyo, UWW a réussi à organiser un calendrier presque complet dont le championnat du monde senior, un événement rare car les Jeux et les mondiaux ont été tenus la même année pour la première fois.

Juste après les Jeux de Tokyo du mois d'août dernier, le Président de l'UWW, M. Lalovic, s'est entretenu avec des officiels de la Fédération norvégienne de lutte pour prendre une décision finale quant à accueillir ou non le championnat du monde à Oslo au mois d'octobre.

La décision sans précédent, prise communément par les deux parties, d'accepter d'acceuillir le tournoi, a offert aux lutteurs et lutteuses l'opportunité de décrocher des médailles dans deux des plus prestigieux événements de lutte.

La lutte fut un énorme succès aux Jeux Olympiques, où Mijian LOPEZ (CUB) est devenu le premier lutteur homme quadruple médaillé d'or olympique grâce à un nouveau titre en lutte gréco-romaine dans la catégorie de poids des 130kg. Le Japon a perpétué sa domination en lutte féminine avec quatre médailles d'or tandis que les USA récoltaient cinq médailles en lutte libre.

26 pays se sont emparés d'au moins une médaille aux Jeux Olympiques ; le Nigéria et Saint-Marin y ont obtenu les premières médailles olympiques de leur histoire, l'Allemagne, la Turquie et le Kirghizstan leurs premières médailles de lutte féminine.

Abdulrashid SADULAEV (ROC) et Kyle SNYDER (USA) se sont finalement rencontrés à nouveau après trois ans - le premier s'est emparé de l'or en 97kg. Toujours en lutte libre, David TAYLOR (USA) a écrasé Hassan YAZDANI (IRI) pour l'or des 86kg et le jeune Gable STEVESON (USA) a soumis Geno PETRIASHVILI et Taha AKGUL (TUR) pour le titre des 125kg.

En lutte gréco-romaine, Cuba a décroché deux médailles d'or - en 60 et 130kg - tandis que Mohammadreza GERAEI (IRI) s'empare du titre des 67kg. Zhan BELENUIK (UKR), médaillé d'argent à Rio en 2016, obtient l'or à Tokyo et Musa EVLOEV (ROC) vainc Artur ALEKSANYAN (ARM) en finale des 97kg.

Yui SUSAKI (JPN), Mayu MUKAIDA (JPN), Risako KAWAI (JPN) et Yukako KAWAI (JPN) s'empare toutes de l'or pour le Japon. Taymara MENSAH STOCK (USA) décroche le titre des 68kg et Aline Focken est championne olympique des 76kg. Aisuluu TYNYBEKOVA (KGZ) devient la première finaliste de l'histoire de son pays.

Une fois les athlètes rentrés du pays du soleil levant, la plupart sont repartis deux mois plus tard pour celui du soleil de minuit, où les attendait le championnat du monde d'Oslo, la capitale de la Norvège. Une fois de plus, des combats épiques prirent place ; la rivalité de Sadulaev et Snyder passa une étape supplémentaire, tout comme celle opposant Yazdani et Taylor, le premier obtenant la victoire en revanche de sa défaite en finale olympique.

Bien qu'ayant envoyé une équipe constituée de remplaçantes, le Japon s'est tout de même emparé du titre de lutte féminine avec la jeune Akari FUJINAMI (JPN) menant la charge et décrochant l'or des 53kg sans concéder un seul point en quatre combats. L'équipe US termine deuxième, et Gray décroche son sixième titre mondial, un record.

En lutte gréco-romaine, l'Iran et la Russie se sont emparés de la plupart des médailles, la Russie terminant première avec six points d'avance sur l'Iran.

Sadulaev et Geraei sont également devenus les premiers lutteurs de l'histoire à remporter des titres olympiques et mondiaux la même année en, respectivement, 97 et 67kg.

Le retour de la lutte

Le calendrier UWW par le Matteo Pellicone, un événement de séries de classement (ESC) tenu à Rome au mois de mars et suivi par le très attendu tournoi européen de qualification olympique de Budapest quelques semaines plus tard.

Le tournoi de Budapest fut le premier qualificatif pour les Jeux, retardés, suivi du qualificatif Afrique & Océanie, puis celui d'Asie au Kazakhstan. Deux championnats continentaux  - Asie et Europe - furent également organisés à Almaty et Varsovie.

Juste un mois avant les Jeux, l'action s'est déplacée à Sofia en Bulgarie, où l'UWW organisa avec succès le tournoi mondial de qualification olympique, la dernière chance des athlètes pour décrocher un billet pour Tokyo. L'Open de Pologne, en juin, permit enfin aux lutteurs d'engranger quelques points de classement - utiles à l'établissement des têtes de séries de Tokyo.

Les championnats d'Europe des U23 et des U15 ont pris place entre le qualificatif mondial et l'Open de Pologne, comme le championnat panaméricain senior organisé à Guatemala City. Après l'Open de Pologne furent organisés, en juin, les championnats panaméricains et d'Europe des U17 et des U20.

Les athlètes sont retournés à Budapest pour le championnat du monde des U17, premier championnat du monde organisés depuis celui des U23 d'octobre 2019 dans la même ville. L'équipe féminine US s'y est emparée d'une victoire historique tandis que la Russie dominait encore une fois la lutte libre et la lutte gréco-romaine.

Une semaine après les Jeux, Ufa, en Russie, acceuillait le championnat du monde des U20 ; 15 jours plus tard, c'était au tour d'Oslo pour le championnat du monde des seniors. Encore une fois l'équipe US de lutte féminine remportait le titre, en confirmation de leurs rapides progrès.

Le 31 octobre l'UWW tint son Congrès à Belgrade en Serbie, le premier depuis 2018. Le jour suivant la capitale serbe ouvrait ses portes au championnat du monde des U23. 22 compétitions, dont les Jeux Olympiques, furent organisées  en 2021.

L'équipe ukrainienne de lutte féminine s'est emparée du titre pour la première fois tandis que l'Iran et la Russie étaient engagés dans une époustouflante course au titre en lutte libre et en lutte gréco-romaine.

2021 aura également vu quelques stars se retirer du jeu, dont les frères Lorincz Viktor et Tamas en Hongrie, tous deux médaillés à Tokyo. Les plus grandes stars allemandes, Aline Focken et, en lutte gréco-romaine, Frank STABLER, ont également conclu leurs carrières sur des médailles de Tokyo.

Si des pays comme la Chine ou le Japon auront limité leur participation à certains tournois, d'autres ont réussi à envoyer des équipes complètes aux championnats mondiaux et continentaux, y compris dans les catégories d'âge U17, U20 et U23.

Cette année, UWW continuera ses efforts de retour à la normale dans l'accueil de ses événements tandis que les athlètes préparent un nouveau cycle olympique.